Voyage dans le temps RPG
Le temps est une invention de l'Homme, vous savez. Alors autant jouer avec puisque la vie n'a aucun sens... Mais plusieurs. Tenez, des centaines de personnes disparaissent chaque année sans donner d'explications. ça donne la chair de poule, non? Paris est une grande ville. Elle a des projets pour certains de ses habitants. Vous ne me croyez pas? A votre guise... Mais croyez vous vraiment que ce soit le hasard qui vous ait conduit jusqu'ici?
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 Au nom du roi, messieurs pillez! [en cours entre Adèle et Lancelot]

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Tess
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MessageSujet: Au nom du roi, messieurs pillez! [en cours entre Adèle et Lancelot]   Au nom du roi, messieurs pillez! [en cours entre Adèle et Lancelot] Icon_minitimeLun 30 Sep - 16:22


 ❝Au nom du roi, messieurs pillez!❞
Adèle & Lancelot


C'est la tête lourde et les yeux cernés qu'Adèle dut se réveiller aux aurores à la caserne des mousquetaires comme tous les jours. Elle comprenait enfin pourquoi champagne et service du roi ne faisaient pas bon ménage et pourquoi certains de ses camarades s'étaient souvent plaints de l'horaire du lever. Il était pourtant hors de question de paresser au lit puisque le capitaine vous imposait une discipline militaire. Pour toute grasse matinée prise arbitrairement, vous deviez faire 200 pompes puis regarder les autres en faire 500. De cette manière, le groupe vous imposait de bien vous tenir et rien n'était plus fort que la cohésion des frères d'armes.
Au programme : Faire son lit. Étirements du matin. Puis ce qui était le plus délicat pour notre mousquetaire travestie: enfiler son uniforme. Elle avait développé une technique depuis son arrivée il y a un mois de cela: avoir un pyjama difforme qui lui permettait de se changer rapidement à l'abri des regard au milieu d'une pièce gigantesque où d'autres soldats se changeaient en même temps qu'elle. Adèle regardait toujours au plafond à ce moment là. Pas de quoi s'offusquer pour une dure à cuire comme elle. Ses longs cheveux étaient tenus fermement attachés en queue de cheval comme bon nombre d'autres mousquetaires aux cheveux longs et elle s'affublait délibérément d'un affreux bonnet de nuit pour se dissimuler le matin. Le soir, elle s'arrangeait pour se changer quand tout le monde finissait l'entrainement et pouvait remplacer le tissu qu'elle serrait autour de sa poitrine pour la cacher. Dans sa grande mansuétude, son oncle lui permettait de venir se laver le week end dans sa baignoire personnelle, s'étant assuré préalablement que personne ne les avait vu. (Car il y avait des limites aux rumeurs...)
Ce matin son voisin de dortoir Jonas trouvait très fin de lui tapoter l'épaule en riant. Adèle n’aima pas cela, elle essayait de se changer encore plus rapidement que d'habitude. C'était tellement impensable qu'une femme coure le risque d'intégrer les rangs des mousquetaires que ses camarades n'allaient jamais jusqu'au bout de leur pensées concernant sa silhouette androgyne.
"Arrête tes conneries Jonas...
_ Aloors? Alors? C'est vrai que c'est toi le mystérieux mousquetaire qui a perdu son uniforme à la fête d'hier?
_ Sérieux c'est Marc le responsable?
_ Fermez la.
*répondit d'un air renfrogné Adèle qui avait à présent les cuisses à l'air et s'apprêtait à sauter d'un trait dans son pantalon. Pour son plus grand inconfort, son oncle lui avait imposé de faire illusion dans sa culotte et de glisser une chaussette. Elle se tenait dos à tous. D'un regard acerbe, ses collègues ne lui firent pas de cadeau. Un dénommé Guillaume, un peu jaloux prit la parole en souriant:*
_ Il a les cuisses de la taille d'une fillette mais il sait s'y prendre avec les femmes. Je parie que c'est parce qu'il s'est éclipsé dans les fourrés avec sa chère duchesse qu'il a oublié de remettre son uniforme.
_ Elisabeth doit adorer la douceur des cuisses de Marc... "
Le petit comique Jonas commença à toucher la jambe d'Adèle qui sursauta avant de lui flanquer un coup dans le buste qui le fit retomber sur son lit. Les messieurs aux alentours s’esclaffèrent ce qui permit à Adèle d'enfiler le principal de sa tenue tranquillement.
Le capitaine De Jarjais entra pour inspecter les rangs. Tout le monde devait être prêt et se tenir à côté de son lit impeccablement rangé. Adèle sautilla jusqu'à sa deuxième chaussure et effectua à la vitesse grand V ses lacets, elle s'était suffisamment fait remarquée depuis deux jours. Il eut à peine un regard pour elle en passant devant son lit mais elle sentait bien que son oncle bouillonnait intérieurement. Si elle avait été un homme il ne se serait pas fait prier pour l'humilier devant tout le monde au sujet de son uniforme mais elle l'obligeait à garder le secret pour le bien de sa famille. Etre une femme avait toujours été un poids pour la marquise. Elle ne voulait en aucun cas décevoir son oncle pour qui elle vouait une grande admiration... Et pourtant hier soir avait été grandiose. Si elle pouvait revenir en arrière, elle trouverait juste une meilleure planque pour sa tenue de mousquetaire. Cela avait été comme une parenthèse enchantée avant de revenir à son quotidien de mâle où elle se sentait à son aise. Sa mère lui ficherait la paix avec les mondanités pour un bon bout de temps au moins.
Des trompettes sonnèrent dans la cour ce qui interrompit le capitaine dans son inspection. C'était la première fois que cela se produisait. Adèle jeta un coup d'oeil interrogateur vers Guillaume qui lui souffla que le roi désirait les voir. La marquise se redressa en entendant cela. Une mission spéciale! Pourvu qu'elle soit prise! Ah mais.. Son oncle ne pouvait peut être pas la lyncher verbalement mais il pourrait très bien la punir en l'excluant de l'opération... Le torse d'Adèle se dégonfla aussi vite qu'il s'était redressé. Remarquant que sa nièce ne tenait plus les rangs, le capitaine la toisa du regard: "Soldat De Jarjais! Vous ais je dit "repos"?
Adèle se raidit: _ Non capitaine!
_ Etes vous fatigué par votre petite soirée d'hier?
_ Pas du tout capitaine! Je suis en pleine forme!
_ Voyez vous ça, il est en pleine forme...
*Cela fit rire quelques mousquetaires un peu plus expérimentés* Et bien si vous utilisiez toute cette énergie pour sceller les chevaux  de vos camarades?
_ Tout de suite monsieur..."


Adèle traina le pas jusqu'aux écuries. C'était trop injuste, elle avait à peine fini avec les bizutages de ses camarades que déjà on la renvoyait s'occuper des chevaux. Elle marmonnait des jurons infâmes tout en soulevant les lourdes selles de quatre chevaux.
"Tout doux ma belle...Tu vas voir un peu de pays aujoud'hui. *Retenant son souffle, elle plaça précautionneusement la première selle sur sa monture préférée. Elle s'appelait Tempête et c'était la seule jument à avoir résisté au rythme infernal des chevauchées des soldats du roi. Sa robe était couleur pie et elle avait un regard intelligent. Assez nerveuse, elle ne se laissa pas tout de suite faire et Adèle dut s'y reprendre à trois fois avant de pouvoir attacher la monture.* Ce n'est pas le moment de perdre du temps Tempête... Voilà c'est mieux. *La mousquetaire lui caressa le flanc* Avec la chance que j'ai, on va sûrement me nommer de corvée de cure de sabots. Ce soir tes jambes te feront moins mal. *Tout en continuant sa besogne, son chapeau de mousquetaire vissé sur sa tête, Adèle dit tout haut sans réfléchir* Ah il est beau le métier de mousquetaire... J'aurais peut être du faire directement palefrenier, ça m'aurait fait gagner du temps.
_ On veut se reconvertir De Jarjais?

Adèle sursauta. Elle découvrit avec soulagement que ce n'était pas son oncle qui se tenait derrière elle mais une de ses connaissances dans la garnison.
_ Les chevaux seront bientôt prêts.
_ Très bien. Prends en un pour toi, tu accompagnes le capitaine au chateau.
*Aussitôt dit, le mousquetaire d'un certain âge fit quelques pas pour sortir. Adèle fit des yeux ronds avant de partir à sa poursuite*
_ Tu es sûr d'avoir bien compris? Il veut vraiment de moi? *Son sourire en quête de reconnaissance trahissait sa bonne humeur, et le collègue en vieux filou, en tira partie*
_ Hm... Je crois... Tu sais  à mon âge la mémoire nous joue des tours... C'est Marc qu'il a dit? Ou Maurice?
(Vieille baderne, vas tu te souvenir! le maudit elle en silence)
_ * il se mit à rigoler* Si tu ne veux pas mon jeune ami, que je répète à ton oncle que tu vois ta vie en tant que palefrenier, t'as intérêt à faire mes corvées pendant au moins une semaine. "

***

Trois coups furent tapés sur le parquet de Versailles. "Le capitaine Antoine De Jarjais et ses mousquetaires!"
Une entrée digne des plus grands théâtres. Adèle n'osait pas regarder tout le monde de peur d'être reconnue. Au vu du nombre de souliers cirés qui se trouvaient là, il devait y avoir autant de courtisans qu'hier soir. Comment faisaient ils pour garder la cadence? Le château était aussi rangé qu'au premier jour, effaçant toute trace d'une quelconque fête. Il faisait aussi froid dedans que dehors, le roi préférant que l'on aère aussi souvent que possible et l'on voyait qu'il se fichait éperdument que la fraicheur matinale enrhume la plupart de ses courtisans. Après que son oncle et le roi échangent en toute amitié quelques formules de politesse, on les conduisit dans une pièce plus intime: le bureau du souverain où étaient prises les grandes décisions du royaume. Ses camarades et elle même restèrent debout derrière Antoine de Jarjais, n'ayant pas reçu la permission de s'asseoir avec eux. Ils ne la reçurent jamais.
" Mon vieil ami, nous craignons d'avoir encore besoin de vos services, la nation et nous même.
_ C'est un honneur de vous servir majesté.
*Le capitaine et ses mousquetaires s'inclinèrent en même temps, bien disciplinés, Adèle et ses deux autres camarades, retirant leur chapeaux pour se le mettre sur le coeur*
_ Voyez vous les caisses de l'Etat sont vides. Ce n'est pas faute d'avoir augmenté les taxes. Nos sujets sont mécontents. Et alors que nous étions en train de réfléchir au bien de la nation et à un moyen d'arranger les finances de la France, les pirates que vous nous avez remis pour être jugés ont révélé des informations très intéressantes. Cela est trop précis pour être des rumeurs pense le conseil des ministres... D'autant plus que nous les avons correctement interrogés.
Tout le monde comprit qu'on les avait torturé mais cela ne choquait personne. Les pirates étaient d'infâmes crapules.
_ Et cela serait une belle occasion pour enrichir le royaume que de partir dans une telle quête.
_ Une quête sire?
_ Oui. Des rumeurs circulent sur l'existence d'un trésor secret dans une grotte des Baléares. Malheureusement l'on ignore l'emplacement exact. Et on ne peut pas faire des recherches à distance... Les relations entre la France et l'Espagne n'étant pas sous leur meilleur jour. Nous avons besoin d'hommes de confiance qui s'y rendraient et trouveraient le butin. Il va de soit qu'il faut rester discret vis à vis du roi d'Espagne. C'est pourquoi vous aurez l'aide d'un navigateur hors pair qui vous fera passer par les courants les moins fréquentés.
*Il fit un signe* Qu'on le fasse entrer."
Une carte maritime sous le bras, Lancelot entra la tête haute. Adèle le dévisagea un instant avant de détourner les yeux. Son oncle se leva pour saluer le navigateur.
_"Mes soldats ne sont peut être pas marins.. Mais avec l'aide d'un expert et en ayant la conviction de se battre pour la France, les mousquetaires ne pourront que triompher votre majesté.
Le roi fit un sourire satisfait:
_ J'étais sûr que vous étiez l'homme de la situation. *A la grande surprise de tout le monde il porta son regard sur Adèle* N'est ce pas votre neveu que voilà?
_ Euh.. Oui Sire... Je vous présente le mousquetaire Marc De Jarjais.

Adèle eut une seconde de blanc avant de faire une courbette:
_ A vos ordres votre majesté!
_ J'ai l'impression de vous voir au même âge capitaine.
Dit d'un ton paternaliste le roi. Redressez vous jeune homme. J'ai eu vent de l'apparition qu'a fait votre soeur hier pour mon anniversaire. Malheureusement je n'ai as pu la voir de mes propres yeux mais elle a fait une très bonne impression. Tâchez de conserver cette belle fleur intacte. C'est votre devoir d'ainé.
Adèle s'inclina, dissimulant son sourire: _ Bien majesté.
L'oncle d'Adèle comprenait bien le discours caché du roi. Rien n'était dit gratuitement. On voyait bien au fond du souverain, l'homme amateur de belles plantes. Il s'inquiétait de plus en plus pour l'avenir de sa nièce. Elle n'avait pas choisi le chemin facile dans la vie...
_ Très bien. *Le roi se leva* Capitaine, j'espère grandement voir votre neveu faire partie de l'expédition! Avec un De Jarjais, l'on est assuré de la victoire.
_ M... Mais sire il est bien trop jeune et inexpérimenté il ne pourra jamais..
_ Le roi vous a fait l'honneur d'un compliment, allez vous le détromper?"
S'exclama un de ses conseillers, ombre du roi qui le suivait tout le temps. Le capitaine n'osa piper mot. Adèle entendait son coeur battre dans ses oreilles sous le coup de l'émotion.

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Dernière édition par Tess le Sam 12 Juil - 23:12, édité 1 fois
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Amélie
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MessageSujet: Re: Au nom du roi, messieurs pillez! [en cours entre Adèle et Lancelot]   Au nom du roi, messieurs pillez! [en cours entre Adèle et Lancelot] Icon_minitimeSam 12 Juil - 21:21

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Au nom du Roi, Messieurs, pillez !


Après s'être prit un refus de la part du Roi en personne pour son projet de navigation en Antarctique, Lancelot était devenu un zombie. Il avait perdu sa seule raison de vivre : celle de naviguer. Il avait tout quitté pour venir à Paris tenter sa chance auprès du Roi et maintenant 6 ans de travail acharné partait en fumé. Il n'avait plus rien. Pas un sous en poche et plus aucun projet. Il croyait dur comme fer à son expédition sur cette immense île du sud, il pensait y découvrir des richesses inexplorées. Il était loin de s'imaginer qu'à part de la glace, il n'y avait pas grand chose à découvrir. Mais de toute façon, il n'irait jamais. Son plus grand regret. Ca faisait depuis hier qu'il avait été congédié par le Roi et depuis il croupissait de désespoir dans une misérable auberge dans le centre de Paris. Il allait pour dépenser ses dernières pièces en vu de se prendre une boisson forte lorsqu'un envoyé du Roi entra dans la taverne peu fréquentable. Tous les regards étaient à présent posé sur cet étranger qui n'avait pas sa place dans un lieu tel que celui-ci. Ce dernier s'avança vers le tenancier pour lui glisser quelque mot à l'oreille. Le tenancier montra alors Lancelot du doigt et d'un geste rapide du poignet lui fit comprendre de se dépêcher de régler ses affaires. Il n'était pas vu d'un très bon œil que des envoyés du Roi traîne dans ce genre d'endroit.  

« - Monsieur Debray ?
- Oui, c'est bien moi. Que puis-je pour vous ?  »


Lancelot fut étonné que l'on s'adresse à lui. Peut-être le Roi avait-il réfléchit ? Peut-être était-il revenu sur sa décision ? Soudain, Lancelot retrouva espoir.

«  Vous êtes convoqué au château au nom du Roi de France le plus tôt possible.   »


Lancelot ne perdit pas une seule seconde. Aussitôt dit, il prit son baluchon et rejoignit le page pour le suivre jusque dans la calèche qui les attendait à la sortit de la taverne pour les emmener directement au château. Là-bas, tout le monde l'accueillait comme s'il était une célébrité. Il était bien loin de l'accueil peu reconnaissant de la veille pourtant au même endroit. Il se dit que les rumeurs circulaient vite et il se voyait déjà partir en tant que grand navigateur acclamé par la foule.

« Votre majesté, le navigateur Lancelot Debray.   »


Il fut présenté au Roi qui l'indiqua à s'asseoir. Après quoi, le Roi fit les éloges du navigateur, le complimentant de tous les voyages qu'il avait déjà accomplie après quoi il affirma avoir pris en considération son projet de navigation. Un sourire large se dessina sur le visage du jeune Breton.

« Bien que nous ne puissions faire plaisir à votre requête d'hier soir, nous avons d'autres projets pour vous de plus grande envergure encore.  »


Encore une fois, Lancelot reçut comme un coup de marteau dans la poitrine. C'en était fini de l'Antarctique, finit tous ses rêves... Mais il ne pouvait refuser l'offre tout de même alléchante de son Roi. En effet, maintenant qu'il n'avait plus rien, c'était son seul espoir de regagner des pièces d'or. Après avoir discuté des termes du contrat, le Roi prit congé et laissa Lancelot avec son conseillé qui devait lui expliquer les modalités du voyage. Après avoir expliqué en quoi consistait sa quête, le conseillé du Roi indiqua à Lancelot ses nouveaux appartements au château pour qu'il puisse séjourner le temps de la préparation au voyage.
Dès l'aube, Lancelot se mit au travail. Il avait à sa disposition des cartes et un compas pour qu'il présente dès le matin même son projet de navigation. Toute l'opération était entre ses mains. Il avait prit connaissance des conditions du voyage, il lui manquait plus que faire connaissance avec son équipage. Aussitôt dit, aussitôt fait. Un page vint le chercher pour le mener dans le bureau privé du roi. Il entra dans la pièce sous les regards des mousquetaires, du Roi et des conseillers du Roi, ses cartes maritimes sous le bras. Il jaugea chaque personne présente dans la pièce en particulier les mousquetaires. Ils n'avaient absolument rien de marins surtout ce jeune homme qui attira l'attention du Roi, Marc De Jarjais. Il était tout chétif et si jeune, avec ce visage efféminé à souhait. Il pensa immédiatement à cette fameuse phrase « a porte malheur d'avoir une femme à bord ». Ca le fit rire intérieurement et sourire en apparence. Le conseiller du Roi le vit sourire et lui lança un regard noir que Lancelot ignora. Tout était dit, et le Roi finit par envoyer les mousquetaires et Lancelot se préparer pour le fabuleux voyage qui les attendait. Alors que les mousquetaires rentraient dans leurs appartements préparer leurs sacs de voyage ainsi que toutes les vivres à apporter sur le navire pour toute la durée du trajet avec l'aide des pages, notre navigateur présenta son projet de navigation au spécialiste de la marine du château.

«Vous voulez vraiment passer par les eaux de la gardienne ? Ces eaux sont très agités et le plus souvent contourné vers La Maria. »


Le spécialiste n'y connaissait vraiment rien selon Lancelot. Il trouvait bien inutile cette confrontation car il savait pertinemment qu'il avait raison.

«  C'est bien pour cela que je nous fait passer par là. Dit-il un peu énervé. La Maria est la mer la plus fréquentée de l'Espagne. Les corsaires espagnoles arrêtent quiconque qui veut passer leurs eaux... »


Pour lui c'était une évidence, mais le spécialiste qui n'était pas de son avis restait perplexe. Finalement, Lancelot obtint gain de cause après s'être enflammé en racontant des anecdotes concernant le sang chaud des espagnoles. Après avoir passé la journée à préparer tout le voyage, Lancelot rejoignit ses appartements pour bien dormir avant le grand départ. La nuit fut courte car même avant que le soleil se lève, Lancelot était déjà prêt à embarquer. Et les mousquetaires aussi. Toute une équipe l'attendait déjà sur le port. C'est alors que Lancelot découvrit devant ses yeux le monstrueux navire qui allait les accueillir. Il laissa même échapper un « waw » impressionné par sa grandeur. Des serviteurs et pages étaient déjà entrain de remplir le navire des vivres et autres incontournables. C'est donc remonté à bloc que Lancelot embarqua dans le navire suivit de son nouvel équipage.



Fiche par Narja pour Never-Utopia
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Tess
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MessageSujet: Re: Au nom du roi, messieurs pillez! [en cours entre Adèle et Lancelot]   Au nom du roi, messieurs pillez! [en cours entre Adèle et Lancelot] Icon_minitimeSam 13 Sep - 21:16


 ❝Au nom du roi, messieurs pillez!❞
Adèle & Lancelot

Une fois qu'on eut fermé la porte, le chapeau d'Antoine virevolta jusqu'à son bureau. Adèle eut le réflexe de s'écarter légèrement face à la colère de son oncle. Il se retourna soudainement vers elle alors que jusqu'à présent il s'était contenté de ruminer sa colère pendant le chemin du retour qui avait été étrangement silencieux; les autres mousquetaires percevant la tension qui flottait dans l'air. " Voilà que tu fais partie d'une expédition royale. Tu dois être fière de toi!
Elle le regarda sans comprendre. Lui reprochait il de s'être fait choisir par le roi? Ce n'est pas comme si elle avait fait exprès d'attirer son attention. C'était injuste de lui faire porter le chapeau.
_ Le roi...
_ Rien du tout le roi! Le roi est facilement charmé par toutes les paires de seins du royaume même celles dont il n'a fait qu'en entendre parler. Le roi adore les nouvelles venues à la cour... Le roi... Le roi...

Adèle crut bien que la tête du capitaine devenue écarlate allait imploser. Elle prenait assez mal les insinuations de son oncle mais se contenait pour ne pas empirer la situation. Il n'avait jamais donné son accord à sa mère pour qu'elle accepte l'invitation au nom de la marquise et maintenant il lui faisait payer à travers sa fille. Adèle savait très bien que ce n'était ni le lieu ni le moment de lui répondre honnêtement. Lorsqu'elle enfilait sa tenue de mousquetaire, une promesse indélébile de d'obéissance la tenait pieds et poings liés. A la caserne, elle n'était qu'une militaire parmi d'autres. Et puis si elle se permettait de parler librement, qu'elle ce qu'elle aurait dit? La mousquetaire ne savait même pas quoi penser de cette nouvelle. C'était difficile à croire qu'on l'emmène dans un autre pays elle qui n'avait jamais mis les pieds hors de Paris. A quoi pouvait ressembler la vue lorsque le port ne serait plus qu'un point sur l'horizon?
_ ... à l'autre bout du monde. M'écoutes tu seulement? Tu es aussi irresponsable que ta mère!
Leurs regards se croisèrent, ce qui calma instantanément le mousquetaire. Il se faisait du souci, il ne fallait pas chercher plus loin. Hors d'haleine, il repris son souffle tout en se prenant le menton comme il faisait à chaque fois qu'il essayait de résoudre un problème. D'une voix peu convaincue, il proposa qu'elle se mette au vert un moment juste le temps pour elle de rater l'embarquement. Ils prétexteraient n'importe quoi: une maladie, une...
_ Et manquer cette opportunité alors que le roi m'a personnellement invité? S'il ne me renvoie pas de sa garde, il en gardera toute sa vie un mépris profond pour moi et cela je ne peux le tolérer. Cela rejaillira fatalement sur vous et sur notre nom. Voulez vous que l'on associe les de Jarjais au mal de mer? Pire, à la couardise? Plus personne ne me prendrait au sérieux...
_ Crois tu que c'est important que l'on te prenne au sérieux?
*Il baissa d'un ton.* Est ce plus important que ta vie? * Il reprit ses 100 pas en faisant un grand geste.* Une fois sur le bateau, tu ne pourras plus t'échapper. Qui sait combien de temps durera la traversée? Tu devras vivre des jours enfermée dans une cale... A deux pas d'hommes que tu ne connais pas. C'est une chose de vivre cachée au milieu de soldats du roi loyaux et c'en est une autre que de vivre les uns sur les autres alors qu'il n'y a pas de terre en vue à plus de 1000 lieues à la ronde. Si un seul... Tu m'entends? Un seul fait le rapprochement entre ta taille fluette et les rondeurs d'une femme, considères toi morte. Ou...
Sa voix s'érailla à la fin de sa phrase sans qu'Adèle ne comprenne que l'horrible image d'un viol collectif avait envahi l'esprit inquiet de son oncle. Il releva ses yeux gris vers sa nièce. Le silence fit place au sentiment d'impuissance qui les gagnait. Le capitaine avait beau se battre contre la nouvelle, il savait très bien que la meilleure solution était celle qu'il redoutait tant.
_ Mon oncle..
_ Tu peux encore te retirer. J'ai de la famille dans le centre de la France, tu pourrais y mener une vie loin de tout soupçon. Recommencer et te trouver un mari convenable.

Une terrible angoisse envahit Adèle à cette idée. Elle aimerait mieux être découverte et mise au pilori plutôt que de vivre dans le secret loin des gens qu'elle chérissait. Loin de cette vie si atypique qu'elle s'était forgée...
En voyant sa nièce secouer vivement la tête, les larmes aux yeux; il porta sa main à la joue de la marquise.
_ Tu es si jeune."
Sa voix était si grave que c'était comme s'il disait qu'elle ne savait encore rien de la vie. Adèle aurait juré l'entendre dire ça mais tout ce qu'il fit c'est lui tourner le dos.

"Tu es sûr que tu ne veux pas qu'on t'accompagne? Au moins jusqu'aux quais...
_ ça lui permettrait de faire un petit crochet par le bordel du port, ouais!

Adèle finit par rire bien que la situation lui donne envie de pleurer à chaudes larmes. Tous les mousquetaires s'étaient agglutinés dans la cour pour regarder les envoyés en mission partir. Adèle avait bien tout; son sac accroché à sa taille et son épée ainsi que des vêtements de rechange supplémentaires si le voyage durait plus longtemps que prévu comme c'était bien souvent le cas avec les expéditions en mer. Guillaume s'avança vers elle en évitant son regard. Il avait quelque chose d'enveloppé dans ses mains. Adèle prit ce qu'on lui tendait sans comprendre avant de déballer de son torchon comprenant du fromage et de l'alcool. Elle releva la tête en souriant, ne sachant pas qui remercier.
_ On a pris ça aux cuisines avec les autres. C'est juste pour la route... *Il lui donna une grande tape dans le dos qui manqua de la faire tousser* Et si les marins s'avèrent être de vrais bandits tu peux toujours échanger tes vivres contre d'autres trucs. Il parait que le troc c'est vital à bord des navires. C'est mon frère qui me l'a dit.
_ Merci les gars.
_ Et nous fait pas honte surtout Marc!

Tout le monde éclata de rire tandis que ses compagnons de voyage montaient déjà à cheval. Celui qu'elle connaissait le moins esquissa un sourire du haut de sa monture.
_ On le laissera pas faire n'importe quoi au bleu. Même s'il est le neveu du capitaine.
Adèle arqua un sourcil. Elle monta à son tour en marmonnant:
_ C'est rassurant..."
Le mousquetaire en charge de mener l'expédition leur fit signe de partir et s'élança au galop. Adèle lança un dernier regard vers la caserne où elle avait passé ses derniers mois et devina l'ombre de son oncle derrière la fenêtre de son bureau. Le coeur gros, la marquise donna un coup de talons et sa jument fila comme le vent. Il n'a même pas pris la peine de me dire au revoir.



***

Ils étaient une dizaine de soldats du roi dépêchés pour l'expédition. Leur présence était là pour donner du prestige à la chasse et pour rappeler à tous qu'il serait malvenu de se servir au passage, avant de délivrer le trésor à sa majesté. S'ils n'étaient pas beaucoup, leur uniforme impressionnait assez. A leur arrivée à bord, les matelots se poussèrent sur leur passage. Cependant Adèle sentait bien que c'était moins par respect que par méfiance envers des hommes qui n'avaient rien à faire dans leur navire. Ils représentaient l'ordre du roi là où, dès qu'ils partaient en mer, la seule loi qui régnait était celle du capitaine.
" Messieurs les mousquetaires, je vous salue.
L'homme qui avait parlé, le leader semblait il, faisait de grands effets de manches tout en déclamant ses paroles d'un ton mielleux. Il avait un certain charme bien que ses vêtements lui donnaient un air farfelu. Cela devait être parce qu'il portait plusieurs couches de tenues venues des quatre coins du monde. Une chemise ample anglaise enroulée à la taille par une ceinture orientale et à la ceinture une longue vue de style asiatique. Ses cheveux étaient si emmêlés qu'Adèle crut que c'était du à un défaut d'hygiène prolongé, n'ayant jamais vu de dreadlocks de sa vie.
Le mousquetaire en chef s'avança élégamment vers le personnage et lui adressa un regard hautain auquel ne semblait attacher aucune importance son interlocuteur.
_ Vous êtes le capitaine de ce navire?
_ Moi? Non, non! Je ne suis que le second, quartier maitre Firmin, pour vous servir.
Dit il en un sourire. Il vit que le mousquetaire n'en avait que faire et lui répondit plus sérieusement: Le capitaine s'entretient en ce moment même dans ses quartiers avec le navigateur. Si vous voulez le rejoindre, suivez moi."
Il les entraina jusque devant une porte en bois et les fit entrer en premier d'un air faussement servile. Adèle était en queue de peloton et cela lui convenait parfaitement d'être reléguée au second plan. Elle profita du fait que ses compagnons d'armes mettaient du temps à entrer dans l'étroit passage pour se retourner et admirer l'agitation ambiante. De nombreux barils voyageaient sur les épaules de marins pour disparaitre sans doute vers la cale. Adèle remarqua qu'il n'y avait plus grand chose à entreposer dans le bateau, le roi avait du précipiter les choses. Un homme au teint hâlé passa devant elle brusquement. La marquise s'écarta de son chemin, se sentant subitement gauche au milieu de tout ce passage. Elle reprit la direction des quartiers du capitaine et pressa le pas, se rendant compte qu'il n'y avait plus qu'elle que le second attendait pour fermer. Elle inclina légèrement la tête pour s'excuser à demi mot en passant à côté de lui. Il lui répondit en un sourire énigmatique, attendri de la voir admirer le bateau."Bienvenue à bord du Magnanime."
Le navigateur de la veille se penchait de tout son long sur une gigantesque carte qu'il avait disposé sur une table fixée au sol. Un homme d'une quarantaine d'années au visage buriné l'écoutait attentivement sans bouger d'un pouce. Il ne leva même pas les yeux quand son second l'apostropha gaiement pour lui annoncer leur arrivée. Le capitaine semblait être un homme qui ne faisait pas de chichis. Cela se voyait rien qu'à sa façon honnête de serrer la main de tous les mousquetaires après s'être présenté sommairement.
_ Et voici celui qui nous guidera tout au long de la traversée, monsieur Lancelot...
_ Oui, l'on s'est déjà rencontré.
Le coupa Mr Debray en relevant les yeux à peine un quart de seconde vers eux pour se pencher à nouveau sur l'étude de sa carte.
_ A vrai dire, non... Répondit d'un ton surpris le mousquetaire en chef avant de tendre sa main gantée sous son nez. Vous avez du croiser notre capitaine hier. L'on m'a envoyé ici pour le représenter lui et le roi. Je suis le lieutenant Delacroix, Honoré.
Devant la relative indifférence du navigateur, Delacroix ne cilla pas, décidé à imposer le respect dès le début du voyage. Lancelot releva à nouveau la tête d'un air agacé pour enfin serrer la main du soldat qui le gênait. Honoré lui adressa un sourire poli:
_ J'espère que ce voyage se déroulera au mieux."

"J'arrive pas à croire que ce navigateur nous ait ignoré comme ça! Il n'en a rien à fouttre du roi ou quoi? Il aura moins vite fait d'oublier que nous manquer de respect c'est manquer de respect au souverain maintenant. Maugréa un des mousquetaires moustachu une fois que tous se soient regroupés dans leur chambres communes. Adèle s'accroupit dans un coin pour poser ses affaires avec les autres.
_ C'est vrai qu'il a un air dédaigneux pour tout ce qui n'est pas une carte du monde. Renchérit un autre qui lançait un regard à Adèle. Celle ci hocha la tête, du même avis.
_ Je crois que Mr Debray est un homme concentré sur son travail. Il ne nous posera pas de problème d'autorité si nous restons professionnels". Conclut Delacroix pour mettre un terme à ce débat. Adèle observa un instant le lieutenant pour lequel elle avait une grande admiration. Il ne se laissait jamais entrainer dans les médisances et faisait de son mieux pour faire les choses correctement. S'il n'était pas apprécié de tout le monde, au moins chacun le respectait pour son habileté au combat et pour aplanir les tensions, ce qui faisait de lui un excellent chef. Son oncle n'aurait pas pu mieux choisir le leader de l'expédition. L'esprit d'Adèle vagabonda bien vite sur ses autres compagnons pour ne pas s'attarder sur le sentiment de tristesse que lui inspirait n'importe quel membre de sa famille. Quatre des douze mousquetaires lui disaient quelque chose, le reste rien du tout. Il y en avait un tout particulièrement qui l'intriguait, c'était celui qui avait assuré à ceux qui étaient restés qu'elle n'aurait pas de traitement de faveur. Elle ne le connaissait absolument pas et pourtant le fait qu'il la connaisse la mettait mal à l'aise. Elle se dit que sa position de neveu avait du la faire connaitre de tous et elle ne savait pas comment réagir à cela. Lorsqu'on ne la connaissait pas, elle devait paraitre bien idiote... Une enfant pistonnée qui n'avait rien à faire là. A force d'être observé, le mousquetaire à la fine barbe brune croisa le regard d'Adèle qui se déroba. Il n'avait pas l'air très gentil en plus.

Minuit passé et impossible de dormir. Les remous que provoquaient le vent donnaient à Adèle une nausée interminable. A force de se tourner et de se retourner sur le plancher humide de la pièce, elle finit par se décider à sortir prendre l'air. En évitant de marcher sur quelqu'un, elle vit que seul un mousquetaire s'était senti assez à l'aise pour se mettre en pyjama. Comme les autres, elle avait gardé son uniforme pour lutter contre le froid de la nuit. La "chambre" des mousquetaires se trouvait être entre celle du capitaine et du navigateur. C'était la plus petite et monsieur Firmin s'en était excusé en soulignant qu'ils auraient du venir plus tôt. Adèle se guida grâce aux rares trous dans le bois qui laissaient passer les rayons de la lune dans le couloir glacé. Elle constata qu'il y avait encore de la lumière sous la porte du capitaine. Une fois avoir monté les quelques marches qui la séparaient de l'extérieur, la légère brise la soulagea immédiatement. Elle ferma les yeux, respirant cet air salé délicieusement nouveau. Il y avait très peu de monde dehors, seulement deux ou trois matelots se chargeant de quelques tâches nocturnes qu'Adèle ne chercha pas à comprendre. Heureuse pour la première fois qu'on ne s'occupa absolument pas d'elle, la marquise se dirigea vers tribord et s'appuya à la rampe pour regarder la mer. Ses cheveux en bataille étaient mal attachés dans son dos.

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