Voyage dans le temps RPG
Le temps est une invention de l'Homme, vous savez. Alors autant jouer avec puisque la vie n'a aucun sens... Mais plusieurs. Tenez, des centaines de personnes disparaissent chaque année sans donner d'explications. ça donne la chair de poule, non? Paris est une grande ville. Elle a des projets pour certains de ses habitants. Vous ne me croyez pas? A votre guise... Mais croyez vous vraiment que ce soit le hasard qui vous ait conduit jusqu'ici?
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 Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette]

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Amélie
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Amélie


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MessageSujet: Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette]   Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette] Icon_minitimeDim 4 Aoû - 15:12

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Un nouveau leader à admirer


Ca faisait maintenant trois semaines que Gaby s'était faite planter par son mec, ce charismatique leader du parti communiste. Elle aurait fait n'importe quoi pour ses beaux yeux. Mais au final, tout ce qui lui a donné c'est un "tire-toi, je veux plus te voir, t'es casse burnes à rester sans arrêt dans mes pattes" agrémenté d'une jolie paire de fesse féminine inconnue se trémoussant dans l'appartement du dit leader où Gaby créchait. Il lui balança son sac à dos avec ses quelques fringues en pleine figure et elle s'en alla sans nul part où aller, son salaire de serveuse minable lui rapportant à peine de quoi se nourrir. Elle finit par trouver un squatte de jeunes dans la même situation qu'elle. C'était un bâtiment abandonné où des jeunes souvent ayant quitter le noyau familial pour monter à Paris et se créer une nouvelle vie pleine d'espoir. Malheureusement, comme pour Gaby, ça ne se passa pas comme prévu... La colère montant en eux, ces jeunes rejoignirent très vite les mouvement en révolte et les manifestations étudiantes. Pour Gaby, c'était plus un optimisme innocent qui la poussa à manifester dans les rues, rejoignant les étudiants  en colère. Pour elle, tout était encore possible. Ils seraient capable de faire changer les choses à force de persévérance. C'est d'ailleurs cet optimisme qu'on appréciait chez elle. Elle était la bouffée d'air frais dans son squatte. Car malgré qu'elle s'était faite rouler dans la farine par un pauvre type en mal de domination, elle continua à faire confiance aux gens. C'est ce qui l'amena ce soir, dans une cave/bistrot à écouter le discours éloquent d'un jeune étudiant de la Sorbone, qui parlait très bien avec charisme de la ségrégation aux Etats-Unis. Elle buvait ses paroles comme elle l'avait déjà fait auparavant avec Monsieur je te prends et je te jette comme une merde. L'ambiance de cette petite cave dans le quartier Latin était très animé. Les gens - la plupart des jeunes  - exprimait leur mécontentement sans aucune retenue. On entendait des "ouais, c'est vrai ça !" et des "il a raison !". De temps à autre certains se risquaient même à lancer des remarques plus ou moins pertinentes. La discussion allait de bon train même si il pouvait y avoir quelques débordements : tout le monde qui se mettait à parler en même temps par exemple, mais le jeune Benjamin de la Sorbone arrivait à se faire entendre et le calme revenait. Ce qui ne laissa pas la petite Gabrielle indifférente. A la fin du discours, Gaby fixa toujours le jeune étudiant. Elle essaya de s'approcher de lui lorsqu'elle fut accostée par une jeune fille à l'allure confiante et sûr d'elle.

« Moi c'est Colette. Je t'ai vu pendant le discours, tu avais l'air très absorbée par ce qu'il disait mais tu n'as pas parlé une seule fois. Pourquoi ? »


Gaby fut surprise d'être apostrophée de cette manière par une jeune fille. Elle avait l'habitude des altercations volontaires des hommes mais là, elle ne savait pas vraiment quoi dire. C'est vrai qu'elle avait vraiment apprécié ce discours mais elle n'avait pas l'habitude de prendre la parole devant un public. La jeune fille avait un air insistant. Peut-être était-elle intriguée par la présence de Gaby ici.


« Je n'avais juste rien à dire, c'est tout. Et moi c'est Gaby. »


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Tess
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MessageSujet: Re: Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette]   Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette] Icon_minitimeJeu 8 Aoû - 0:09


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Un nouveau leader à admirer


Gabrielle & Colette et Benjamin

Deux longues jambes aux collants jaune poussin se balançaient au rythme d'une batterie.
"Monsieur le directeur sans même le savoir..."
Une flamboyante brune buvait son café du haut du comptoir de cuisine, perchée à côté d'une tarte aux pommes à moitié faite.
" De tous les hommes vous êtes le plus veinard, vous avez.. ouais! digidigidi.. des... dactylo rock!"
Le père de famille était planqué derrière son immense journal et feignait de ne pas entendre le boucan provoqué par le transistor qui était au volume maximum. Quand la mère entra dans la pièce, on ne remarqua même par son air furibond qu'elle contenait de son mieux en voyant la tenue dans laquelle était sa fille. En parfaite ménagère, elle se mordit les lèvres puis afficha un charmant sourire pour dire: "Bonjour!"
"Elles sont les plus parfaites, elles chantent à tue tête beebapelula...
_ J'ai dit bonjour!

Ce léger haussement de ton qui trahissait son état d'esprit lui valut d'apercevoir les yeux de son mari derrière son journal et un hochement de tête. Qu'il était passif ce mari qui se contentait de lire pour éviter les conflits familiaux... S'il avait un peu pris en main l'éducation de Colette quand elle était plus jeune on n'en serait pas là pensait Antoinette. Justement voilà que Colette descendait de son perchoir en se trémoussant pour chanter la fin de la chanson.
_ Bee ba pe lulaaah. *Un regard noir au passage à sa mère, ça ne mangeait pas de pain.*
_ Comment vas tu Colette?
_ ...
_ Tu as de ces cernes! Tu ferais mieux de te coucher tôt pour avoir un teint frais le jour de ton mariage.

Des frissons parcoururent tout son corps. Comment OSAIT elle parler ouvertement de cette supercherie? De ce... coup monté! Colette ne s'était toujours pas résigné et les jours passaient à une vitesse folle... Il fallait dire que la belle brune habillée d'une robe jaune et blanche ne se levait que très tard pour vivre principalement la nuit. Alors forcément le temps passait plus vite. C'est toujours comme ça avec les nocturnes: eux ils savent vivre! Ils ne se contentent pas de meubler le temps comme la plupart des gens. Mais sa mère avait tort sur un point, elle n'avait aucune cerne. Tout au plus une légère brume dans son regard soulignait qu'elle n'avait pas beaucoup fermé l’œil depuis son arrivée du couvent. C'était son rythme biologique qui lui criait de ne pas vivre en même temps que le commun des mortels. Rébellion et fascination pour le monde de la nuit, elle avait depuis peu décidé de suivre un groupe d'étudiants en philo dans leurs pérégrinations et avait erré de bars en bars et suivi des discours passionnés sur les sujets d'actualité. Son petit ami du moment, le leader communiste, elle en avait déjà marre. Quentin était mignon quand il partait dans ses envolées lyriques, avec sa coupe de Beatles et son petit foulard rouge éternellement autour de son cou  qui lui donnait des airs de dandys des temps modernes... Elle n'était pas toujours d'accord avec ses idées surtout lorsqu'il délirait sur le fait qu'on devrait tuer tout un tas de monde pour détruire les fondements de cette société américaine capitaliste pourrie jusqu'à l'os mais elle savait le faire taire avec ses lèvres sucrées. Ils auraient pu rester un bout de temps en couple mais Colette se lassait vite comme si elle avait peur qu'en restant trop longtemps avec une amourette, elle perdrait de sa précieuse jeunesse. Tout en elle n'était qu'étincelle et elle cultivait ce mode de vie exprès.
Se retournant très lentement pour ménager son effet, la demoiselle répondit avec fracas:
_ Ton mariage tu peux te le foutre où je pen...
_ Colette.
La coupa net son père de son ton cassant et monocorde. Cela produisait toujours une certaine marque de respect chez ses enfants bien que Colette se montrait soigneusement insolente. Il lui restait une infime trace d'amour pour son père qui ne se montrait pas aussi con que sa mère dans la vie de tous les jours. En même temps c'était difficile de la surpasser ou même de l'égaler en terme de pénibilité.
_ Emprisonnez moi à vie ça sera pareil! Au moins je serais tranquille dans ma cellule.
_ Comment oses tu dire quelque chose de tel? Nous voulons ce qui est de meilleur pour toi, quand t'en rendras tu compte?
*Tout en récitant son sermon habituel, la mère de famille reprit son torchon d'un geste nerveux et faillit décaper une assiette humide qui traînait dans l'évier rien qu'à la force du poignet.* Luc est un très bon parti, il sera devenu ingénieur d'ici un mois. Tu ne pouvais pas rêver mieux avec ton ...caractère.
Colette remarqua qu'Antoinette utilisait le mot caractère comme si c'était une maladie infectieuse ces derniers temps. Elle ressentit de la pitié pour sa mère. Elle qui serait éternellement coincée par ses petites manières, son étroitesse d'esprit, sa petite vie minable; elle ne comprendrait jamais ce qu'était la vie. Rien que le concept lui était étranger et le pire c'est qu'elle mourra satisfaite de son existence, ne voyant pas plus loin que sa propre médiocrité! Pauvre petite chose. Colette sourit, ce qui perturba son interlocutrice et lui refourgua sa tasse vide.
_ Et bien moi et mon caractère, nous nous en allons. Comme ça vous aurez la paix. Vous aimez ça quand il ne se passe rien n'est ce pas?
Le petit frère rentrait du lycée. Lorsqu'il pénétra la grande pièce il sentit bien qu'il venait d'interrompre une énième dispute entre les deux femmes de sa vie. Colette le gratifia d'un sourire radieux pour son arrivée et déposa un baiser sur sa joue.
_ Ne nous attends pas pour dîner p'tit frère.
_ Nous?"

La soixante-huitarde pouffa de rire et couvrit le bruit des cris de sa mère en sortant. Elle s'arrêta au bord de la route et se dit qu'aucune voiture ne s'arrêterait même si elle faisait du stop. Puisqu'il était hors de question de revenir sur ses pas pour demander à son père de l'emmener au quartier latin, elle releva sa robe qui était déjà courte et agita sa jambe du côté de la chaussée. Une décapotable bleue bien familière se gara, presque en pilant. Quentin fit signe à Colette de grimper, il avait sa tête des mauvais jours. Ce garçon n'avait plus aucun charme lorsque ses sourcils se plissaient de cette manière... Mais bon il avait une voiture. Colette fit la moue avant de sauter à côté de lui, se recoiffant dans le rétroviseur. Mme Verlaine les fixait derrière un rideau. Il redémarra brusquement:
" Tes malade de faire la pute sur le bas côté pour qu'on t’emmène? T'aurais du me donner rendez vous!
Ne détachant pas son regard de son reflet, Colette rétorqua:
_ Et pourtant te voilà près de chez moi comme si je l'avais fait... Quelle coïncidence fascinante."
Quentin détourna son regard. Ils savaient tous les deux que s'il était passé à 17 heures dans les environs c'était parce que Colette se réveillait toujours vers cette heure là. C'est qu'il devenait possessif rapidement, elle trouva ça embêtant et touchant à la fois. Elle faisait cet effet là aux hommes comme à certaines femmes, ce jeu la distrayait de sa prison dorée.
Arrivés au bistrot en sous sol et devant un milkshake vanille avec deux pailles, Quentin était loin d'avoir oublié l'attitude distante de la belle de ces derniers jours. Tandis qu'elle s'était éclipsée pour se présenter à une jolie brune, il s'impatientait seul à une table.
Colette éclata de rire à la répartie de Gaby: "T'es bien la première personne que je croise qui n'a rien à dire! Avec tout ce merdier, y'a toujours un avis à donner. *Elle lui assena un sourire espiègle et lui caressa les cheveux pour remettre une mèche de cheveux de Gaby derrière son oreille* Y'a plus aucune place dans ce bistrot, si tu veux on peut te faire une place mon ami et moi." Sans attendre sa réponse, Colette se contenta d'un "euh.." et l’entraîna sur son siège en cuir par la main.
" Quentin, voici Gaby. Gaby mon ami Quentin.
_ Salut.
Se contenta de dire Quentin d'un air renfrogné. Il savait les moeurs de Colette légères et voyait en Gabrielle une rivale potentielle. D'autant plus qu'il n'avait pas aimé la façon dont la belle l'avait présenté.
_ Tu habites pas loin? Demanda Colette à la jeune femme. C'est la première fois que je te vois ici.
Quentin lui fit remarquer sans aucune classe:
_ C'est normal, c'est moi qui t'ai fait connaitre ce bistrot y'a pas longtemps, et mes amis avec... Sans moi tu ne connaîtrais rien aux préceptes du communisme. *Il esquissa un sourire en soufflant sur un ton railleur à Gaby, ce ton qu'il prenait pour avoir l'ascendant sur les gens* Je lui ai ouvert les yeux sur la perfection marxiste. Comme ce qu'il se passe en Chine actuellement. Enfin tu dois être au courant.
Colette leva les yeux au ciel et commit le sacrilège de trop:
_ Je t'en prie, ne me dis pas que tu crois sincèrement que la communisme a un meilleur avenir qu'en URSS... Si on continue comme ça, Mao aura beau faire sa révolution culturelle, il n'instaurera pas moins qu'un ordre encore plus rigide qu'en France.
Les narines de Quentin se dilatèrent:
_ Voilà que madame se prend pour une experte marxiste! Je rêve!
_ Je lis comme tout le monde. Prends moi de haut si tu veux avec ton agrégation, mais tu ne peux pas nier les faits. Le communisme actuel a ses limites parce que justement il est trop beau sur le papier. Et puis niveau liberté de la femme, aucun pays n'est plus avancé que l'autre. Il faudrait faire évoluer le parti. T'en penses quoi toi Gaby? T'es à quel parti?

Oui, Colette avait dévoré les journaux et écouté jusqu'à avoir mal à la tête les émissions de radio sur la politique pour savoir de quoi elle parlait. Elle avait voulu partager la passion de Quentin qui s'était montré si persuasif avec elle, qu'elle s'était inscrite au parti communiste sans réfléchir. Maintenant qu'elle avait accumulé des connaissances utiles, elle voulait qu'on réponde à ses interrogations légitimes. Pourquoi tant de contradictions dans une même idéologie? Le ton montait doucement mais sûrement et cela n'énerva personne. Il n'y avait que des groupes de jeunes éparpillés dans la salle. L'orateur Benjamin se trouvait plus loin, encerclé par une horde de personnes comme des papillons vers la lumière. Il riait de temps à autre puis passait du tout au tout en un instant, s'énervant presque en parlant de sujets importants.
Quentin ne laissa pas Gabrielle trop parler, il voulait à tout prix fermer le caquet de Colette:
_ Bien sûr que si c'est faisable autant sur le papier qu'en vrai! *Il tapa du poing sur la table* Et on voit que tu n'as rien compris au modèle. Justement puisqu'ils construisent une nation meilleure, on a complètement dépassé la distinction homme-femme, riche-pauvre, ouvrier-cadre: ce ne sont plus que des camarades égaux en droits et qui participent à l'avenir de la Nation. Vive Mao!
Colette pianotait sur la table, agacée. C'était toujours la même rengaine et il n'écoutait jamais vraiment les arguments contre. A quoi ça servait de s'épuiser à lui donner des arguments intelligents s'il s'en sortait avec des pirouettes de la propagande des affiches chinoises?
_ Mais vas y! Casse toi en Chine si tu l'aimes tellement, ça nous fera des vacances! *Elle se rapprocha de lui, des flammes dans les yeux* Parce que c'est bien beau tes discours, mais en attendant communistes ou les autres, personne ne bouge son cul en France et tout va mal. Tu parles trop et t'agis pas assez! Si tu y crois tant que ça au modèle communiste chinois, essaie un peu de l'imposer, convaincs moi! *Elle marqua une pause, il ne fit rien que la fixer, surpris par la tournure de la conversation. Colette attendait une réaction qui n'arrivait pas et elle explosa* Couilles molles!"
A bout de patience et à court de répartie, l'étudiant communiste gifla sévèrement son amante.  Le bruit de la claque alerta les gens alentours. Oui il arrivait tout le temps que le ton monte et certaines fois des hommes se battaient mais jamais l'on ne frappait des femmes pour un oui ou pour un non... La main sur sa joue, Colette réprima les larmes de crocodiles qui lui venaient aux coins des yeux pour rester digne. L'avait elle cherché? se demanda t elle. Pourquoi finissait elle toujours pas énerver ses proches jusqu'à atteindre un point de non retour? Oh et puis non, c'était de leur faute. Quentin, sa mère, son père, elle voyait clair à présent: ils étaient à mettre dans le même sac. L'étudiant avait beau se prétendre un rebelle, derrière ses beaux discours il n'y avait que du vent. Au fond il se complaisait à refaire le monde alors que rien ne changeait véritablement. Alors qu'un violent sentiment de solitude et d'incompréhension envahissait le cœur de Colette, Benjamin avait jailli du fond de la salle, fendant la foule. Il frappa Quentin jusqu'à le mettre à terre. Son ancien amant saignait du nez tandis que la main du chevalier au blouson en cuir se tendit vers la jeune femme. Il lui prit le menton doucement et constata les dégâts qu'avait réalisé la main de Quentin.
" ça va vite partir, il n'a aucune force. C'est quand on a plus aucune répartie qu'on se met à frapper et cogner ta copine c'est encore plus pitoyable. Hey ducon tu m'entends?"
Quentin avait sorti un mouchoir pour stopper l'hémorragie, il était toujours à terre et n'osait pas se relever. On se mit à l'engueuler de tous côtés et il rampa un peu plus loin. Il avait l'air partagé entre la honte de s'être emporté et la colère que lui inspirait son humiliation. Le petit groupe d'amis proches de Benjamin les encercla, la seule fille du groupe amenait des glaçons à Colette. Quentin s'en alla sans un mot, ne sachant pas trop quoi dire et sentant les ennuis arriver. Il n'était pas très fier de lui à vrai dire, Colette avait le don de faire ressortir de violentes émotions qu'il n'aimait pas avoir. Il sortit sous les huées et les insultes. Benjamin arqua un sourcil puis sourit: "Donnez moi son adresse et je lui pourris la façade de sa maison à coup de tag si vous voulez.
Il avait dit ça à Gaby, croyant qu'il s'agissait un petit couple à trois. Colette esquissa un sourire.
_ ça je le ferais moi même merci quand même.
_ Venez à notre table, Benjamin qu'est ce que t'en penses?

Le motard haussa les épaules avant de prendre la main de chacune des filles et de les poser sur ses épaules:
_ Suivez moi, on est à l'autre bout."
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MessageSujet: Re: Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette]   Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette] Icon_minitimeJeu 8 Aoû - 13:56

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Gabrielle☂ Benjamin☂ Colette ☂ Rose


* La petite anglaise était dans sa chambre de bonne à se préparer. Elle coiffait ses longs cheveux blond en chantant à tue tête une chanson des Beatles* Love love love....*Elle se trémoussait en riant. Rose enfila un t-shirt de la même couleur que son prénom qui s'arrêtait juste au dessus de son nombril et ferma les boutons pression de son mini short. Elle mis ensuite rapidement de petite chaussure noir et mis de grande lunette de soleil noire sur ses grands yeux. Elle était prête à sortir, d'ailleurs un garçon de sa classe lui avait dit de passer si elle avait le temps au bar où il aillait. Au début elle avait dit qu'elle ne passerait surement pas mais à vrai dire, elle avait beaucoup réfléchit et avait décidé que finalement oui elle irait. A dire vrai, elle mourrait d'envie dès le début d'aller dans ce bar, mais elle n'aimait pas le fait de savoir qu'elle n'allait peut-être pas trouver les gens de sa classe et finir seule comme une pauvre idiote qu'elle était. Elle descendit les marches de son immeuble en sautillant légèrement et marcha d'un pas sur et dansant dans les rues de Paris. En à peine une quinzaine de minutes elle arriva enfin devant le bar du quartier latin où elle avait rendez vous. Sa cigarette coincée délicatement entre ses lèvres, elle soupira un peu et poussa la porte du bar. Une fois rentrée, elle retira ses lunettes de soleil et chercha du regard le beau Alex...Où était-il merde à la fin ? elle n'allait pas poireauter comme une conne ici pendant toute la journée..! La blonde regarda autours d'elle et fini par voir arriver vers elle un grand brun, beau comme un coeur, qui avait sur le visage un sourire craquant. * Salut Rose !! Tu n'arrives que maintenant ? Je pensais que tu viendrais un peu plus tôt...* Il y avait dans sa voix comme un peu de déception. Rose sourit et déposa un doux baiser sur la joue du jeune homme puis coinça à nouveau sa clope entre ses lèvres.*
Désolée Alex, j'avais un truc à faire pour les cours et ça pouvait pas attendre...*Le jolie minois du petit bout de femme qu'elle était, était à croquer. Elle mis son bras sur celui du jeune étudiant qui se résigna*
Bon allez vient ma belle, je vais te présenter mes potes...! * Il se dirigea vers une table dans le fond du bar en embarquant Rose avec lui. En arrivant devant la table, un immense sourire était sur les lèvres d'Alex, Rose ,elle, détailla discrètement les gens autours d'elle. *
Les gens, je vous présente Rose !! Vous savez la fille qui suis quelques cours avec moi...*Il rougit un peu en disant ça ce qui fit rire les 3/4 des personnes présentent autours de la table.*
un gars : Ah mais oui, la jolie blonde qui vient d'Angleterre...*il souffla à son voisin de table qui n'était autre que Benjamin* et chaude comme la braise...!!
* Alex se frotta les cheveux un peu nerveux et montra les deux jeunes femmes qui étaient assise près de benjamin* Et là c'est Gaby et Colette, elles viennent juste de se joindre à nous !! *Il sourit doucement et fit une place à Rose* assied toi, vas y !!
* Rose sourit doucement en s'asseyant* merci, et puis ben...Salut tout le monde !!
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Amélie
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MessageSujet: Re: Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette]   Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette] Icon_minitimeSam 17 Aoû - 21:36

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Gabrielle était restée passive pendant toute la discussion entre Colette et son ami. Elle ne fit qu'acquiescer par moment sans trop en dire non plus. Mais plus Colette parlait, plus elle la trouvait fantastique. Une jeune femme aussi jolie et pourtant qui ne laissait personne lui dicter sa conduite. Elle avait de l'assurance et un charisme que Gaby ne pouvait pas nier. Oh, oui, c'est sûre, cette Colette, elle était loin de se laisser marcher sur les pieds et elle avait son propre avis qu'elle ne manquait pas de partager. Gaby la fixa pendant tout le dialogue se demandant comment elle faisait pour tenir tête à ce point à un homme qui avait pourtant l'air de savoir de quoi il parlait. Gaby buvait les paroles de Colette. Qu'est-ce qu'elle aimerait être comme elle ! Avoir autant confiance en elle. Mais la violence de Quentin la freina dans ses pensées. Elle se souvenait alors de ce soir-là où son ex avait levé la main sur elle. A ce moment-là elle pensait que c'était normal, qu'elle le méritait. Mais maintenant, elle se rendait compte que frapper une fille, pour quelque raison que se soit, c'était inadmissible. Et l'intervention de Benjamin, l'orateur de tout à l'heure, confirma cette nouvelle affirmation. C'était le manque de mot qui avait poussé l'ex de Gaby a la frappé. Comme pour Quentin. A force d'être trop naïve et surtout du manque de confiance en elle, Gaby en avait vécu des misères surtout avec les hommes. Et cette Colette lui avait ouvert les yeux. Se méfier des hommes étaient quelque chose dont elle devrait se promettre désormais.
Elle suivit alors Colette et Benjamin sans se poser des questions. Ces deux personnes avaient suffisamment attiré son attention depuis le début de la soirée, elle voulait en savoir plus sur eux. Et elle n'avait pas fini de rencontrer de nouvelles personnes ce soir. A la table où Benjamin les emmena, il y avait déjà pas ma de monde aglutiné autour de la table. Une bouteille d'alcool circulait, la fumée des joins embaumait le petit coin du bistrot où c'était installer les amis de Benjamin. Ils firent une petite place à Colette et Gaby qui se retrouvèrent serrée l'une à côté de l'autre. Gaby profitait de ce moment plutôt sympatique lorsque de nouveaux arrivants firent leur apparition. La jeune fille blonde qui venait de s'installer à la table paraissait de connaître personne autant que Gaby et Colette – même si Colette parlait déjà de vive voix, entamant un débat animé avec son voisin de gauche. Gaby en profita pour accoster la nouvelle :

« Salut, Rose c'est ça ?   »


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Tess
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MessageSujet: Re: Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette]   Un nouveau leader à admirer [en cours entre Gaby, Rose, Benjamin et Colette] Icon_minitimeDim 18 Aoû - 11:57


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Gabrielle, Rose & Colette et Benjamin

L'atmosphère s'était instantanément allégée. On sentait que cette bande de potes ne se prenait pas la tête et c'était tout ce qu'elle cherchait ce soir. A sa gauche, un petit blond doté d'une cicatrice sur le front avait entamé la conversation avec elle. Prenant une bouffée du joint qui circulait, le rire de la future mariée emplit l'air. Elle fit un petit signe de la main à la nouvelle venue : " Salut Rose!", ponctuant sa phrase par un joli sourire. Rencontrer toujours plus de nouvelles têtes, ça c'était vivre! Colette se sentait dans son élément, faisant globalement bonne impression aux amis de Benjamin bien qu'elle s'accapare un peu trop le joint. Tout ça pour oublier le visage humilié de Quentin, les yeux noirs de sa mère derrière le rideau de la cuisine et la date du mariage approchant à grands pas. Colette mit sa main sur le front de son voisin de table avec un air malicieux: "C'est parce que les filles adorent les cicatrices que tu t'en es fait une?
Il sourit, se laissant faire puis prit la main de Colette.
_ Blessure de guerre...
Un verre à la main, Benjamin éclata de rire en l'entendant:
_ Oui parce que ça ne se voit pas comme ça, mais notre ami Hugo a fait la guerre de 14. *Il fit un sourire espiègles aux femmes qu'il ne connaissait pas encore et baissa d'un ton pour leur dire une confidence* Si vous êtes encore mineures mesdemoiselles, vous feriez mieux d'éviter ses grosses mains ridées.
On rit autour de la table, les anciens de la bande connaissaient tous l'histoire de cette cicatrice. Aux regards intrigués des nouvelles, Hugo finit par avouer de mauvaise grâce:
_ Bon ça va... J'ai fait une chute de vélo quand j'étais gosse.
Colette gloussa à gorge déployée, un peu aidée par la drogue qu'elle venait de respirer.
_ C'est trop mignon que t'aies voulu me mentir.
Benjamin tiqua un instant sur Colette. Ne pouvant réprimer une pensée: cette fille là est attirée par tout ce qui lui faisait du mal on dirait. Après le petit ami violent... Remarque, ce n'était pas de sa faute, tout le monde pouvait tomber sur un con, c'était la loterie des rencontres. Mais il avait cette impression curieuse quand il la regardait qu'elle était comme lui. Qu'elle cherchait à se faire du mal pour sentir qu'elle était vivante. Tout jeune qui se respecte se devait de ressentir ça. C'était tellement à chier autour d'eux. Colette finit par sentir sur elle le regard de Benjamin et lui rendit son regard. Il lui sourit. La discussion avait dérivé sur les cours ce qui fit soupirer le gosse de riche:
_ Pitié est ce qu'on peut éviter de discuter devoir de maison?
_ Oh ça va Benjamin... Y'en a qui sont obligés de suivre les cours contrairement à toi. Je veux faire quelque chose de ma vie.

Le brun leva les yeux au ciel et finit son verre.
_ Parce qu'on fait rien autour de cette table? Rien qu'en 10 minutes, on a parlé de tous les sujets importants et on trouve des solutions à chacune. Ils en font même pas le quart au gouvernement. *Il avait pointé du doigt son interlocutrice, Benjamin parlait avec les mains c'était plus fort que lui. Tic d'orateur.*
_ Tu te vois déjà ministre?
Il esquissa un sourire triste qui en disait long sur ce qu'il pensait de la politique.
_ Bien sûr, et je ferais des courbettes à De Gaulle en lui cirant ses chaussures.
Colette arqua un sourcil, son discours la perturbait un peu:
_ A t'entendre on croirait que tu n'es inscrit à aucun parti.
_ ça te choque miss? Communiste, RPR, c'est du pareil au même. Tous pourris.
_ Oh nous mélange pas tous quand même... J'vais m'énerver. Souffla l'un des garçons.
_ Vous vous faîtes tous avoir par les beaux discours politiques et vous en redemandez à chaque élection, c'est incroyable quand même! Putain qu'est ce que je rêve de me casser de ce pays de faux culs et d'aller aider le père Luther King...

Surfing... Surf in USA!
Benjamin leva la tête. Son expression boudeuse changea en un instant en un grand sourire et il fit signe à Gaby et à Rose de venir sur la piste de danse. Ses colères vont et viennent aussi rapidement qu'un battement d'aile, c'est pour ça qu'il ne fallait pas se formaliser s'il vous traitait de tous les noms et qu'il vous payait à boire juste après. Ce n'était pas vraiment à ses amis qu'il en voulait quand on parlait de politique, mais à tous ces grands cons qu'on ne voyait jamais qu'à la télé et qui embobinaient plein de monde. Benjamin, c'était l'incarnation de l'anarchiste. Aucun code, aucune règle, juste suivre ses envies et mourir jeune. Il se leva, bousculant au passage quelques personnes autour de la table et une fois debout, attendit celles qui le suivraient en faisant déjà quelques pas de danse pour amuser la galerie.

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