Voyage dans le temps RPG
Le temps est une invention de l'Homme, vous savez. Alors autant jouer avec puisque la vie n'a aucun sens... Mais plusieurs. Tenez, des centaines de personnes disparaissent chaque année sans donner d'explications. ça donne la chair de poule, non? Paris est une grande ville. Elle a des projets pour certains de ses habitants. Vous ne me croyez pas? A votre guise... Mais croyez vous vraiment que ce soit le hasard qui vous ait conduit jusqu'ici?
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 Les personnages prédéfinis en 1968

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Tess
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MessageSujet: Les personnages prédéfinis en 1968   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeJeu 16 Jan - 23:55

Sommaire

Voici la liste des prédéfinis libres et pris que nous vous offrons. Après ce message, si une photo vous a donné envie de voir de plus près le personnage, vous trouverez ci dessous les présentations en détail de la vie de ceux que vous pouvez incarner.

Soyez le premier à réserver le personnage prédéfini de votre choix en écrivant un message ici, détaillant le nom et prénom du personnage. Vous recevrez une confirmation de l'administratrice et ainsi vous aurez tout le loisir de le jouer.

Rappel: vous pouvez prendre jusqu'à 6 personnages, toutes époques confondues et vous pouvez demander en réservant un personnage à modifier leurs noms ou leur avatar.

La liste ci dessous n'est pas limitative, les modératrices en ajouteront au fil de leur inspiration (mais surtout de leur temps). Lorsque sous un personnage est noté "à venir", cela veut dire ce que ça veut dire, leur présentation est en cours d'écriture mais vous pouvez les réserver immédiatement et même si vous êtes impatient(e) vous proposer pour l'inventer à partir des informations déjà disponibles.





Michèle Hardy


LIBRE


La petite soeur de Françoise Hardy a plus que fait ses preuves en devenant l'idole d'une émission culinaire à la télé. Mais derrière son image soigneusement protégée par son agent et amant, Michèle fait n'importe quoi. Reine des soirées, consommatrices d'alcool, de drogues et d'hommes, elle entretient encore une rivalité avec sa soeur et se comporte en véritable diva capricieuse sur les plateaux télé... Jusqu'à ce que..Moteur!

Ophélia Garette



LIBRE


La femme de caractère qu'est Ophélia s'est forgée une carapace depuis un traumatisme étant enfant. Depuis elle est la terreur des professeurs de droit à la Sorbonne et aime torturer ses élèves s'ils ne sont pas parfaits. C'est peut être aussi ça qui l'a conduit à divorcer et à ruiner son mari... Mais garder le même cercle d'amis qu'avant s'avère être compliqué depuis lors, d'autant plus qu'elle ignore la récente conquête d'Adam qui a deux fois moins d'années qu'elle.

Damien Singer



LIBRE


Agent de star yéyé, Damien a la tchatche et grâce à ça s'est fiat connaitre de tout Paris. Il n'en a jamais assez si bien qu'il ne rentre pas souvent à la maison auprès de sa femme et de sa fille. Mais quoi après tout, la vie a si peu de sens, autant en profiter et se plonger dans la luxure que lui offre les mini jupes des filles. Tout le monde lui sourit il doit y avoir une raison.

Edith Singer


LIBRE


Mère au foyer insatisfaite, elle en vient à détester son mari qui la laisse croupir dans sa cuisine et élever leur fille adolescente qui la traite de tous les noms. Edith qui était si populaire autrefois, aimerait simplement trouver sa voie et qui sait reprendre des études de médecine. Elle est bien moins stupide qu'elle en a l'air, même si la femme enfant n'ose pas dire ce qu'elle pense vraiment.

Brigitte Bornstein


LIBRE


Dactylo ambitieuse, elle mène d'une main de maitre son travail à la défense en supervisant toutes les secrétaires de son département. La petite juive dynamique attise les jalousies de ses congénères féminines mais reste aussi naturelle que possible. Elle rêve de vivre une aussi belle histoire d'amour que celle de ses parents... Un jour, plus tard. En attendant elle déambule dans des tenues sexy, gardant la maitrise de la situation au bureau même si tous les hommes incompétents en costume cravate se permettent avec joie de lui pincer les fesses.

Line Singer


LIBRE


En année sabbatique, Line est hébergée gentiment par son oncle à Paris pour découvrir le monde et l'art. Elle parcourt le tout Paris en solitaire, mangeant son sandwich sur les quais de seine et faisant toutes les expositions, ne manquant pas de donner des nouvelles à son meilleur ami resté là bas pour préparer sa thèse. Et au détour d'un cinéma, vivre son premier amour bien plus âgé qu'elle pour découvrir les parisiens de l'intérieur.





Adam Raison


LIBRE


Commissaire priseur devenu presque détective pour ses clients fortunés, le divorcé a retrouvé un second souffle avec sa petite amie du moment bien plus jeune que lui. Sa vie d'avant avec sa femme, plus jamais se laisser marcher sur les pieds! Il a beau rester gentil, aujourd'hui il veut bien danser et tenter d'autres nouvelles expériences. Et pourquoi pas faire la paix avec son ex?

Annie Sarraute


LIBRE


La lycéenne frêle et timide s'est laissée embarquée par les événements de la capitale. Fuyant son pensionnat de jeunes filles comme il faut, elle se laissa séduire par l'idéologie hippie et un leader très charismatique. Une utopie c'est possible, si elle pouvait convaincre sa meilleure amie d'enfance, ce serait tellement mieux.

Béatrice le Caplain


LIBRE

La lycéenne qui mène bien son monde derrière ses airs d'ange a vu les événements lui échapper quand après avoir emmenagé avec sa meilleure amie influençable, cette dernière s'est faite prendre par une secte hippie. Entre ses cours, sa vie dans un immeuble rempli d'étudiants anarchistes et communistes en effervescence et ses entretiens de plus en plus tendus avec Annie, Béatrice va apprendre ce que signifie vraiment être une parisienne.

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LIBRE

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MessageSujet: Michèle Hardy   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeLun 14 Juil - 0:57


Michèle Hardy



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1968 J16att




Âge : 22 ans
Activité : idole, présentatrice d'une émission culinaire
Côté coeur : hétéro, a une liaison avec Damien Singer
Avatar : Jessica Paré




Qui est elle?



"Hardy? Vous êtes la petite sœur de Françoise Hardy?"

La petite sœur de. Elle se serait bien passée de la référence aux chansons mélancoliques de l'ainée de la famille mais dans le milieu des stars françaises "yéyé" on doit être tous être pistonné pour percer. Elle a pourtant toujours su au fond d'elle même qu'elle serait très connue grâce à son physique. C'était soit ça soit finir en mère de famille engrossée tous les ans et ça très peu pour elle. C'est ce qui était arrivé à sa mère avant que leur père ne les abandonne pour se marier à une autre et les oublier complètement. Suite à ce drame familial, Michèle s'était retrouvée seule avec sa sœur tandis que leur mère essayait de joindre les deux bouts, se ruinant la santé en tant qu'aide-comptable. Sa grand mère emménagea avec elles pour les surveiller, mais tout ce qu'elle arrivait à faire c'était crier sans cesse sur Françoise car elle la détestait. Elle menait aussi la vie dure à Michèle mais celle-ci profitait des sermons dirigés vers Françoise pour s'éclipser dans sa chambre et écouter des vinyles. Lorsque qu'enfin la grand mère se calmait, la petite dernière revenait se conduisait en enfant modèle pour obtenir ce qu'elle voulait.
La grand mère était la seule personne à avoir jamais été un modèle pour Michèle, son père étant un homme méprisable et sa mère rentrant trop tard pour les voir. C'est sans doute ce qui explique pourquoi Michèle n'obéit à personne et ne se soucie jamais des autres. Grandissant à l'aide de la télévision et des magazines de jeunes, elle s'est imprégnée de l'état d'esprit ambiant. Rébellion et futilité. Il n'était plus question de se trouver un travail décent mais de quelle mini jupe nous irait mieux au teint. Si la génération précédente s'était tuée au travail, autant profiter de leur dur labeur en se faisant plaisir. Michèle cultiva donc son image de fille populaire et mesquine, leader d'un petit groupe au sein de son pensionnat exclusivement féminin et elle revint chez elle son certificat en poche. Chétive et toujours dans ses pensées, Françoise avait finit par quitter définitivement la maison à dix huit ans lorsqu'elle se fit repérer pour devenir chanteuse. Si Michèle n'avait jamais compris l'attitude de sa sœur toujours repliée sur elle même, elle crut qu'une fois que Françoise avait connu le succès, elles pourraient devenir plus proches et partager la belle vie loin de là où elles avaient grandit. C'est donc avec surprise que lorsqu'elle se pointa à une fête où était invitée Françoise, elle ne reçut pas l'accueil qu'elle avait espéré.

"Qu'est ce que tu fais là? Tu espères percer dans le milieu? Tu te rends compte de combien c'est stressant? De combien de personnes essaient de profiter de toi? Rentre à la maison Michèle... Je t'appelle un taxi."


Michèle crut qu'elle se payait sa tronche. Stressant? Compliqué? Françoise avait pris la grosse tête oui. Si elle espérait garder l'admiration de tous pour elle toute seule, c'était mal connaitre la brunette. Elle fit mine de repartir avant de rentrer par la porte de service. Elle évita Françoise toute la soirée et se présenta d'elle même aux hommes qui portaient les plus beaux costumes. Cela paya puisqu'elle y rencontra son premier agent qui lui promit monts et merveilles avec "des yeux et un cul pareil". Par la suite il lui présenta beaucoup de monde jusqu'à ce que le bouche à oreille fonctionne et qu'elle décroche une rubrique culinaire sur antenne 2.
Son grand sourire charma l'audimat si bien qu'au bout de deux ans sa rubrique se mua en émission. Grâce à ce tremplin elle reçoit beaucoup de cadeaux et se fait inviter dans les meilleurs restaurants. Sans parler des fans. Ce n'est qu'une fois habituée du show business qu'elle comprit ce qu'avait voulu dire sa sœur si abruptement. Son premier agent lui avait fait signer un contrat inique qui lui garantissait les 95% des bénéfices réalisés. Elle se faisait complètement manipuler et il la rabaissait de plus en plus devant les autres stars pour lui rappeler l'emprise qu'il avait sur elle. Michèle réussit à contacter en parallèle d'autres agents dont un certain Damien Singer était sorti du lot (pas seulement pour son charme extraordinaire). Il avait été franc avec elle: si elle le prenait, maintenant qu'elle était connue c'était elle qui déciderait de tout. Il embaucherait le meilleur avocat à ses frais et la débarrasserait de son agent. Dès les débuts de son émission "un diner avec Michèle Hardy" l'affaire fut bouclée et le contrat rompu. En plus de ses diffusions en direct, elle commença à faire des apparitions dans "salut les copains", croisant de temps à autre à sœur pour faire un duo avec elle car cela amusait les producteurs d'avoir les jolies sœurettes chanter ensemble. Michèle n'est pas plus proche pour autant de Françoise même si elle se fait inviter de temps en temps chez elle et son nouveau compagnon Jacques Dutronc. Quand elle y va prendre un verre, elle le drague sans vergogne et pense arriver à ses fins bientôt. Cela la vexe toujours quand on la compare à Françoise et elle fait de véritables scènes dans sa loge à chaque fois que quelqu'un insinue qu'elle doit son succès à son lien de parenté.

Elle est simplement tenue de jouer les femmes parfaites en public pour coller à son image. Son petit tablier fleuri noué autour de sa taille et son chignon bien tiré. Si être une idole lui procure beaucoup de plaisir, elle commence à se sentir enfermée dans son image de femme au foyer qui ne pourrait pas moins lui coller à la peau. Son terrible secret est qu'elle ne sait absolument pas cuisiner et qu'elle se contente de singer une cuisinière payée par la production pour lui montrer ce qu'elle doit faire avant le direct. Et si les magazines montrent combien elle est bien sous tout rapport dans sa vie privée, c'est qu'elle sait bien effacer les traces. Michèle enchaine les amants avec gourmandise et ne s'attache avec personne. Elle aime traiter les hommes comme des jouets et se délecte surtout du jeu de séduction préalable. Parmi ses conquêtes il devait bien arriver que son agent soit pris dans ses filets. Damien est infiniment séduisant et aussi tordu qu'elle bien qu'il ait une famille qui l'attende chez lui. C'est l'un des rares à avoir su garder son attention et ensemble ils multiplient les risques, faisant l'amour n'importe où et n'importe quand. Et cela ne la gêne pas pour déjeuner avec la famille de Damien et jouer avec sa fille qui l'adore. La starlette est également de toutes les soirées "découverte" où l'on teste les nouvelles drogues et son chauffeur doit attendre toute la nuit avant qu'elle émerge défoncée d'une ruelle.

Michèle est capricieuse, perverse et désagréable avec le petit personnel. Elle crie souvent en privé et peut aller jusqu'à briser des objets autour d'elle lors de ses disputes. C'est une poupée trop gâtée et narcissique. Elle aime pousser les gens à bout. Derrière son sale caractère de diva, elle ne sait pas vraiment ce qu'elle fait ni où elle va et se laisse influencer par les hommes de sa vie. Sexe et drogues, elle essaye tout dans l'espoir d'être bien ne serait ce qu'un instant. Elle dévorerait le monde si on lui en donnait l'occasion et en veut toujours plus. Si elle est méchante avec sa sœur lorsqu'elle la croise c'est qu'elle est jalouse de madame à qui tout sourit sans qu'elle n'ait à faire d'effort. Elle sait qu'elle est moins talentueuse qu'elle et qu'elle se contente de broder avec ses atouts. Michèle déteste devoir incarner la femme des années 50 qu'elle méprise tant et menace de tout arrêter à chaque entrevue avec son agent pour se rediriger vers une autre branche, la chanson, la mode peu importe. Mais ce sont des paroles en l'air car elle a trop peur de tout changer et Damien le sait pertinemment. Michèle ressent le besoin d'être aimée. Le mariage, elle n'y croit pas mais serait prête à s'unir à une autre idole si cela était bon pour sa réputation. Calculatrice et ambitieuse, Michèle profite pour l'instant des paillettes parisiennes bien loin des préoccupations des étudiants de l'époque, s'étant rebellée à sa façon contre la façon de vivre de sa mère.







Ses relations


Damien Singer
C'est son agent et amant.






(c) Gnuh de Never Utopia.


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MessageSujet: Damien Singer   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeLun 14 Juil - 1:04


Damien Singer



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1968 Auw274




Âge : 43 ans
Activité : agent de star
Côté coeur : hétéro, marié à Edith Singer, a une liaison avec Michèle Hardy.
Avatar : Jon Hamm




Qui est il?


"Je sais pas pourquoi je fais ça... Je suis désolé."

D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Damien a toujours plu à a gente féminine mais il en pris pleinement conscience que lorsqu'une collègue de sa mère vint faire le chemin jusqu'à chez eux alors qu'il était seul dans sa chambre. A 16 ans, il fut le premier de ses copains à avoir été dépucelé et même s'il ne pouvait en piper mot parce que la responsable était mariée et bien plus vieille que lui, il en était fier au fond. Cela faisait un an qu'il avait arrêté l'école. "A quoi bon continuer puisqu'il est si nul?" Avait rétorqué son père à sa femme lors d'une de leur discussion sérieuse au cours de laquelle ils réunissaient toute la famille. Elle n'avait su quoi répondre et depuis lors, Damien aidait de temps à autre dans le garage de son père tandis que le reste du temps il zonait dans son quartier avec une bande de loubards plus âgés que lui. Ce n'était ni le leader ni le petit dernier de la bande, il était plutôt du genre à ne parler que quand il le fallait et était écouté de tous quand il l'ouvrait. Son charme rendait assez jaloux ses amis qui profitaient de chaque occasion pour le taquiner à propos de son succès et le caser avec toutes les filles qui passaient. Mais Damien n'avait aucune envie que sa vie change en quoique ce soit. Il aimait passer ses journées à boire des bières adossé au mur d'un supermarché avec ses potes, trafiquer leurs motos et revenir à peine crevé chez lui pour dévorer le dîner de sa mère. Il avait des amourettes de temps à autres, mais ce n'était jamais l'extase de son côté si bien qu'elles finissaient toujours par le harceler pour lui demander de ses nouvelles ou bien sonnaient en larmes chez lui jusqu'à ce que madame Singer les rembarre poliment. Il ne comprenait pas qu'elles puissent se mettre dans un état pareil pour lui, après tout il ne valait pas grand chose. Rien ne valait la peine d'ailleurs selon lui, il trouvait la vie d'un chiant pas possible et préférait se la couler douce aussi longtemps qu'il le pouvait. A quoi bon se presser comme tous ces pauvres parisiens en noir et blanc qui se bousculaient pour prendre le premier métro? L'ambition, c'était bon pour son p'tit frère qui travaillait mieux que tous les élèves de sa classe réunie. Il aimait bien le faire chier, et lui voler ses bouquins jusqu'à ce que ce cafteur s'en plaigne aux parents. Le père se contentait de rire avant que la mère ordonne d'un ton exaspéré d'arrêter de faire tout ce boucan. Un jour, il se retrouva à cours de cigarettes et décida d'aller en taxer à son petite frère qu'il connaissait assez bien pour cacher son paquet dans le casier de son lycée. C'est grâce à cela qu'il croisa la plus belle fille qu'il avait jamais vu. Blonde, des yeux de diamant et un cou aussi blanc qu'un cygne. Elle lui avait tout de suite sourit dans le couloir, bientôt suivie par ses idiotes de copines
.

"Elle est dans ma classe. C'est Edith Tanger. Tout le monde la connait ici, t'as aucune chance. Ils sont tous amoureux d'elle."

Damien s'était feint d'un sourire moqueur envers son petit frère et avait parié qu'il l'aurait avant la fin de l'année. Elle ne parlait pas beaucoup et c'était ça qu'il aimait le plus chez elle. Il avait l'impression d'être transporté à chacune de leur rencontre en imaginant derrière ses silences qu'elle pensait exactement comme lui. Elle était conciliante et se laissait faire lorsqu'il l'embrassait. Il n'en fallut pas beaucoup pour qu'elle lui présente ses parents et qu'ils planifient de se marier. Il s'était toujours imaginé qu'il finirait comme employé dans le garage de son père, mais depuis qu'il était avec Edith il voulait lui offrir tout ce dont elle méritait. Une belle maison et plein de gosses comme dans les magazines. Et ça, il ne pourrait jamais y arriver en enchainant les petits boulots comme il le faisait. Edith voulait terminer ses études de médecine et en attendant c'était impossible de s'offrir mieux qu'un minable appartement dans un des pires quartiers de Paris. Pendant cette période, il était si fatigué qu'il crut bien que ses pensées s'étaient éteintes à jamais. C'est la tête vide qu'il reçu l'information de la part de sa jeune femme: elle arrêtait ses études pour se consacrer à lui. A leur couple. Sa fatigue se dissipa en un quart de secondes et Damien lui fit l'amour toute la nuit. Elle était tellement merveilleuse, à cet instant il était fier de l'avoir pour épouse.
Ce sentiment se dissipa au fil de son ascension professionnelle. Il se dégotta une place chez le plus grand agent de stars montantes. Il s'avéra être excellent dans ce qu'il faisait, il avait assez de tchache et la belle gueule qui allait avec pour se faire facilement des contacts. Il n'avait jamais autant brassé de monde qu'à ce moment là. L'argent pleuvait et il en voulait toujours plus. Damien aimait son métier: côtoyer de belles femmes puissantes et pouvoir se conduire comme une star lui même, offrir des petits cadeaux à sa femme en rentrant... Oui il était certainement superficiel mais et alors? Il était lucide sur lui même. Il ne pouvait rien se refuser. A quoi bon ne pas profiter la vie puisqu'elle lui tendait les bras? C'était si agréable de voir les gens lui sourire dans la rue et lui faire les yeux doux. Son voeux de fidélité sauta vite devant les mini jupes jaunes et rouges. Elles s'offraient à lui bien volontiers et il se fichait de savoir si c'était en majorité parce qu'il était agent ou bien parce qu'il était séduisant; son alliance ne leur faisait pas peur. Il ne supporta bientôt plus l'autorité de son patron qui n'appréciait pas son talent. Il décida de voler tous ses contacts à ce vieux gripsou pour s'installer à son compte et c'est ainsi qu'il le ruina. Damien devint connu dans le milieu comme le loup blanc et se traite avec toutes les idoles, se faisant inviter souvent chez Johnny et les chaussettes noires pour les fêtes les plus alcoolisées et décadentes de tout Paris. Brigitte Bardot a d'ailleurs failli lui foutre une trouille bleue quand elle s'est ramenée avec un léopard en laisse à la dernière soirée en affirmant que même s'il lui avait coûté la peau des fesses, ça en valait le coup car elle était très affectueuse.
Il se fait facilement aimer par tout le monde et dans ce milieu on se traite vite comme des frères même si on n'en pense pas moins. ça le conforte dans sa vision des choses comme quoi tout le monde veut désespérément être aimé et il trouve souvent la vie ridicule, comme une espèce de mascarade burlesque faite de joints et de collants dépareillés.

Edith devenait de plus en plus fade mais Damien restera toujours avec elle car la seule chose que le temps ne peut effacer c'est son éternelle affection pour celle qui lui a donné son premier enfant. Il ne sait pas comment s'y prendre avec Jessica mais l'aime de tout son coeur comme il n'a jamais aimé personne. Et elle le lui rend bien, l'adulant comme s'il était le meilleur père qui soit. Il la soupçonne de rendre la vie dure à sa mère et de lui tenir davantage de lui que d'elle et essaie de limiter les dégâts mais Jessica sait se faire mielleuse et elle dit oui à tout jusqu'à ce que son père parte travailler. Il appréhende le jour où elle commencera à plaire aux garçons, car elle est aussi belle que sa mère. Il envisage de mettre bien mal à l'aise le premier prétendant potentiel. Mais en attendant, il profite des joies de l'adultère avec sa dernière prise Michèle Hardy. Elle a tout le potentiel pour devenir l'actrice la plus aimée des français et elle ne le réalise pas tout à fait. Il sait parfaitement ce qui est bon pour elle et elle s'en remet totalement à lui. Si elle lui fait des scènes dignes des plus grandes divas, il sait pertinemment que c'est pour mieux cacher sa fragilité qu'elle ne révèle que quelques minutes lorsqu'elle le laisse tout faire au lit. Damien apprécie d'être traité comme le patron même dans sa vie privée et se complet dans sa petite vie secrète. En tout cas c'est ce qu'il se dit. Il se retrouve tout de même bien souvent saoul pour un homme comblé. Qu'est ce qui cloche chez moi? Se demande t il souvent lorsqu'il ne ressent absolument rien en regardant sa petite famille.





Ses relations


Edith Singer
C'est sa femme, il ne l'aime plus comme avant même s'il aura toujours de l'affection pour elle et qu'il entretient les apparences de petit couple.

C'est une de ses clientes et son amante.
Michèle Hardy
Line Singer
C'est sa nièce, il l'héberge chez lui et aime bien sa compagnie rafraichissante. Elle lui rappelle un peu lui même à son âge en plus brillante.






(c) Gnuh de Never Utopia.


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MessageSujet: Edith Singer   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeLun 14 Juil - 1:17


Edith Singer



Fiche prédéfini


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Âge : 40 ans
Activité : mère au foyer
Côté coeur : hétéro, mariée à Damien Singer
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Qui est elle?



La mère d'Edith ne lui a jamais fait aucun compliment. La fillette avait beau ramener des notes correctes à la maison et ne jamais tâcher sa garde robe à l'école, ce n'était jamais suffisant. La seule chose que lui concédait sa maman, elle le faisait après qu'elle ait reçu du monde et que ses invités aient échangé quelques banalités polies.


"Ah ça oui, il n'y a pas à dire, elle est gentille ma fille."

Il faut dire que sa mère était une véritable poupée barbie. Ancienne mannequin ayant réussi à prendre dans son filet un homme riche d'un héritage familial, elle n'avait pas supporté de voir son accouchement entacher sa vie idyllique. Tout le monde s'était étonné à la maternité de voir un aussi gros bébé sortir de la frêle maman. Personne ne se l'expliquait; la mère ne s'était pas goinfrée outre mesure et le bébé était en pleine santé. Une fois les grasses plaisanteries passées, lorsque son médecin comprit que cela gênait véritablement madame Jenkins, on lui assura qu'il valait mieux avoir un beau et potelé bébé qu'un nourrisson qui n'était pas bien portant. Cette différence qui attirait les commérages des voisines sur l'éventuelle obésité de la mère lorsqu'elle était plus jeune acheva de détruire à l'avance la relation mère-fille qu'elles auraient pu avoir. Ressentant cette pression durant toute son enfance alors que son père lui chuchotait le soir avant de se coucher qu'elle était parfaite telle qu'elle était, Edith se décida à faire un régime drastique l'été de ses 14 ans. La petite fille rondouillarde chez qui les efforts n'étaient jamais assez, fondit pour son entrée au lycée. On ne la remarqua plus seulement pour son assiduité en cours et elle devint une fille adulée et populaire (ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait). Ce trop plein d'attention à l'école contrastait d'autant plus avec la froideur de sa mère qui avait compris qu'elle ne pourrait pas supporter non plus une Edith mince car en grandissant, elle serait bientôt bien plus belle qu'elle. Edith finit par abandonner tout espoir de s'attirer l'amour maternel et se fit mener à la baguette par ses petits amis de l'époque qui la prenaient pour une écervelée.
En réalité, Edith n'est pas idiote. Si elle n'a pas des notes extraordinaires, elle a réussi toutefois à atteindre l'école d'infirmières et à obtenir son diplôme. Cependant, entre le modèle maternel de la poule de luxe et les conseils des magazines; Edith a assimilé inconsciemment tous les slogans publicitaires possibles." La femme se doit d'être belle." "Elle ne doit rire que quand un homme a fait une blague et ne pas parler outre mesure." "Elle doit attendre de se faire courtiser pour sortir. " Essayant vainement de ressembler à sa mère pour la rendre fière, la blondinette est presque devenue tout ce que critique la nouvelle génération: le stéréotype de la femme des années 40-50. Et si elle respecte autant de conventions implicites de la société c'est pour compenser son manque de confiance en elle. C'est plus fort qu'elle, dès que quelqu'un lui porte le moindre intérêt, elle ne peut rien lui refuser. Elle se sent incapable de beaucoup de choses et s'est toujours imaginée qu'une fois mariée, à deux, les épreuves ne seraient plus insurmontables et que sa moitié l'aiderait à se sentir mieux. Cependant puisqu'elle laissa le soin aux hommes de la choisir et qu'elle ne fit pas le tri, elle fut bien vite courtisée par le plus beau et nocif jeune garçon du voisinage: Damien Singer. Il avait arrêté les études très tôt et ne faisait plus que zoner avec ses amis peu recommandables autour du lycée. C'était le frère d'un de ses camarades de classe, et, Damien, en fin stratège, avait demandé à son petit frère d'inviter un jour Edith pour faire ses devoirs. Il ne lui fallut qu'une après midi pour la conquérir.
Tout le monde trouvait qu'ils faisaient un très joli couple. Même si son père se méfiait un peu de ses fréquentations, lorsqu'on apprit que Damien s'était dégotté un emploi à l'aube de ses 19 ans alors qu'Edith finissait sa 2eme année de lycée, toute la famille fut soulagée de voir ainsi leur avenir assuré.

Ils se marièrent alors qu'Edith atteint l'âge de 18 ans. Damien avait pu mettre assez d'argent de côté pour se payer un petit nid d'amour ainsi que les études de sa tendre épouse, à une condition. Elle devait lui promettre d'arrêter de travailler lorsqu'ils auraient leur premier enfant et elle accepta avec joie. Ces premières années ne furent pas faciles pour joindre les deux bouts et les chèques glissés de temps à autres par le père d'Edith n'étaient jamais de refus. Edith ne put terminer jusqu'au bout ses études mais prit sur elle.


"Ecoute Damien, ça devient trop compliqué pour nous. J'arrête là. Je pourrais toujours devenir aide soignante dans une maison de retraite. Et toi tu pourras te consacrer à ton travail."

Damien lui en fut très reconnaissant. C'est cette année là que sa carrière décolla. Il vola tous les contacts de son employeur et monta sa propre boite d'agents de stars qui fit un tabac. Il avait la jeunesse, le talent et la beauté pour lui. Edith était pleinement heureuse pour son époux et il ne cessait d'occuper ses pensées nuit et jour. Elle se sentit comblée lorsqu'elle tomba enceinte de Jessica. Toutes ses amies firent une grande fête pour l'occasion et elle pleura tellement  qu'on dut réapprovisionner le stock de mouchoirs. Seulement, la grossesse d'une femme calme les premiers émois du mariage. Damien n'avait plus autant envie d'elle qu'avant. Il se montra d'abord attentionné pour elle et son bébé puis de plus en plus absent. Elle attribua cela aux pleurs incessants de l'enfant et se dit que cela allait bientôt revenir dans l'ordre.

15 ans plus tard, Edith n'a plus aucune illusion et se contente de faire bonne figure. Elle le sait qu'il la trompe. Oui, elle le sait au plus profond de son coeur mais elle n'ose pas le dire à haute voix ni même le penser tout bas. Edith ne comprend pas comment tout cela est arrivé. Elle l'aimait vraiment, mais aujourd'hui elle se demande s'il ne l'a jamais aimé ou s'il l'a épousé uniquement pour qu'elle lui serve de trophée à montrer en soirée et au monde. Leur fille, elle l'élève seule et pourtant Jessica semble la détester depuis quelques temps. Elle se révolte à la moindre parole alors qu'Edith constate qu'elle est bien moins sévère que sa propre mère ne l'était. Elle n'était pas prête à élever un enfant quasiment seule. Femme- enfant à la rechercher de l'approbation des autres, elle confie les choses importantes à la nourrice et s'y prend mal avec sa fille, lui donnant tantôt un ordre puis la laissant faire n'importe quoi. Elle se retrouve en Jessica même si celle ci est bien plus sauvage qu'elle ne l'était à son âge. Pour elle, ce qui compte est qu'elle soit jolie et qu'elle trouve un mari aimant contrairement à elle. Mais Jessica en l'entend pas de cette façon et ne cesse de faire l'école buissonnière et de se comporter mal lorsqu'elle reçoit du monde. Pire, elle réclame tout le temps son père absent, croyant que s'il était là, il prendrait plus partie pour elle. Même si cela fait beaucoup souffrir Edith au quotidien, elle préfère que sa fille garde une image idéalisée de son père car c'est toujours mieux que de comprendre quel homme mauvais il est réellement. Maintenant qu'elle a plus de temps pour elle, elle a décidé de recommencer à travailler quelques heures par semaine dans la maison de retraite du quartier et elle se sent à nouveau un peu plus utile même si ce travail la dégoute parfois, la renvoyant à sa propre mortalité. Elle rêve de reprendre ses études mais n'ose pas le dire à son mari. Il n'a jamais été violent avec elle ou même dur dans ses propos, mais c'est son indifférence et son silence qui la font souffrir depuis plus de vingt ans.

Edith devient de plus en plus acariâtre. Elle lance des piques à tout va, à son mari, à sa fille, sur des choses stupides telle que la boite de lait ou bien le dentifrice pour dissimuler son mal être plus profond. Avec les autres notamment son amie Mélanie, elle affiche une parfaite douceur, comme elle était avant tout ça. Elle est discrète et aime briller par ses tenues et ses coiffures en silence.  Elle veut toujours être la première en tout et lorsqu'on réveille son âme de compétitrice, elle serait capable de tout faire pour gagner. Maintenant qu'elle a compris que c'était avec Michèle que son mari la trompait, elle pourrait faire n'importe quel coup bas pour se débarrasser d'elle.

Elle est de toutes les fêtes de quartier avec les autres mères au foyer bon chic bon genre. Edith fait partie de plusieurs associations et aime préparer des repas pour chaque occasion. Elle a repris un peu de poids depuis un mois et commence à se surveiller davantage de peur de ne plus plaire aux hommes. Mais attention si elle aime être l'objet de tous les désirs, cela n'ira jamais plus loin. Malgré tout ce qui a pu se passer entre elle et Damien, elle ne peut trahir son voeu de fidélité, elle est bien trop croyante pour cela. Elle est donc réputée pour être la reine des allumeuses parmi les hommes de son entourage y compris les maris des ses amies, avec sa voix douce et sensuelle. Et elle en joue malgré elle. C'est son dernier petit plaisir avec la nourriture.

Elle n'a jamais élevé la voix pour des choses importantes, pour tout ce qu'elle pense au fond d'elle et vu qu'elle déteste se disputer, Damien en profite pour toujours détourner la conversation des sujets problématiques. Elle ne le sait pas encore, mais c'est une vraie bombe à retardement qui est mise à mal par les visites incessantes de sa mère qui veut s'assurer qu'elle ne fait pas n'importe quoi avec sa petite fille. Elles deviennent de mèche contre elle maintenant et elle n'a plus qu'à se plaindre à son mari lorsqu'il rentre de la maison... Quand il rentre.




Ses relations


Damien Singer
C'est son mari.





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MessageSujet: Brigitte Bornstein   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeLun 8 Sep - 20:27


Brigitte Bornstein



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Âge : 24 ans
Activité : dactylo
Côté coeur : Hétéro célibataire
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Qui est elle?



Brigitte travaille dans un des plus grands bureaux au quartier de la défense. Son travail: rédiger à une vitesse folle sur sa petite machine à écrire tout ce que lui dicte le grand patron, rédiger des lettres, des mémos... Elle a tout d'une petite secrétaire des années 60: la rapidité d'esprit, l'ambition et le don de faire sentir aux hommes d'affaires qui l'entourent qu'ils lui sont tous supérieurs et que s'ils le voulaient ils pourraient la posséder dans la minute. Cet état d'esprit, elle le doit de son père qui fut de son temps un brillant commercial, ruiné par le seconde guerre mondiale car il était juif. Il a réussi à s'enfuir in extremis en Grande Bretagne pour constater à son retour pour la libération, que ses locaux étaient impossibles à remettre en état et que l'argent qu'il n'avait pas pu emporter avec lui avait été pillé sans vergogne. Malgré les promesses du gouvernement de faire payer les allemands pour tous les vols et les confiscations de produits, oeuvres d'art et bijoux des français pendant l'occupation, bien peu de personnes reçurent une compensation et son père dut la mort dans l'âme accepter un travail minable au marché des halles. C'est là qu'il rencontra la mère de Brigitte, connue à l'époque pour être la petite vendeuse de fraises. Brigitte adore depuis toute petite s'imaginer la rencontre de ses parents; comment ils étaient, à quoi ils pensaient en se voyant pour la première fois. C'est depuis ce dimanche de 1946 que ses parents s'aiment à la folie et cela sans interruption. Ils sont le couple parfait selon leur fille et elle aimerait de tout son coeur vivre un tel amour un jour quand elle le pourra. Car pour l'instant, si ce n'est pas les occasions qui manquent de rencontrer des hommes à son travail ou en dehors, Brigitte n'est absolument pas focalisée sur cela. Elle se trouve trop jeune pour se marier et aimerait profiter de toutes les opportunités que lui offrent le monde du travail difficilement ouvert aux femmes.

Ayant donc hérité de l'ambition dévorante de son père, après avoir réussi brillamment l'école des dactylos de Paris 1ere de sa promotion, elle a naturellement été engagée chez de riches banquiers réputés pour avoir un service entier de plus de cent secrétaires hors pairs et avec les plus jolies jambes de la capitale. Car en effet, il ne suffit pas d'être bonne dans ce métier, la tête compte autant que ce qu'il y a dedans et heureusement, Brigitte a été gâtée là dessus. Jouant de son physique avantageux, elle a monté les échelons grâce à ses regards de biche et ses suggestions ingénieuses. Elle devint en deux ans la confidente de bon nombre de secrétaires et d'hommes d'affaire dont elle manipulait les cachoteries avec habileté pour arranger la situation à l'avantage de son patron le plus direct. Lorsque celui ci montait en grade, Brigitte par la même occasion le suivait et ainsi ils montèrent les étages jusqu'aux plus hauts niveaux. ça ne la dérange pas d'agir dans l'ombre de son patron. S'il croit qu'il doit son succès rien qu'à lui, il n'est pourtant pas vantard et se révèle être plutôt conciliant avec elle. Et le principal pour elle, il n'essaie pas à tout prix de coucher avec elle comme certains de ses collègues et cela lui fait une pression de moins au travail. Même si elle sait que cela fait partie de la vie, les pincements aux fesses incessants et les remarques grivoises en plein travail la mettent parfois mal à l'aise et elle se contient toujours du mieux qu'elle peut pour exploser dans un placard à l'abris des regards. Elle déteste qu'on la réduise à un simple morceaux de viande et s'énerve souvent toute seule en parlant à ses amies de ses préoccupations. Malheureusement ses paroles ne sont pas toujours bien comprises et les plus mauvaises des secrétaires qui se prétendent ses amies prennent ses récits pour de la vantardise histoire de souligner qu'elle a plus de succès qu'elle alors que ce n'est pas du tout le cas. Brigitte est au dessus des stratagèmes féminins. Si elle s'avère être un homme d'affaires hors pair en aidant son patron, elle perd toute sa dangerosité lorsqu'elle n'est plus au travail. En amitié, elle est honnête bien que pas trop directe car elle n'aime pas être méchante et elle sera toujours là pour ses plus proches amis. La famille est ce qu'il y a de sacré chez elle et elle rend visite très régulièrement à ses parents dans leur petit appartement dont elle paye le loyer ainsi qu'à son petit frère qui va rentrer en ce2 et qu'elle trouve être le plus adorable des petits garçons du monde. Ses défauts vont de paire avec ses qualités, si elle dirige parfaitement les personnes à son travail, ayant hérité également d'un poste de secrétaire en chef qui consiste à superviser les autres secrétaires pour qu'elles ne pointent pas à n'importe quelle heure et régler leurs conflits; elle se montre parfois trop autoritaire avec les autres. Elle cherche toujours des solutions aux problèmes et parfois essaie un peu trop d'imposer ses solutions même si ça ne la concerne pas.


En amour, bien qu'elle espère toujours tomber sur l'homme idéal, elle s'en fait tellement de films qu'elle ne finit jamais avec le bon selon elle. Brigitte les enchaine donc assez rapidement, n'étant jamais satisfaite car trouvant toujours un petit défaut chez l'autre. Elle est réputée pour être une mante religieuse briseuse de coeur parce qu'une fois qu'elle rompt avec vous et que vous vous accrochez un peu trop, elle se montre d'une froideur remarquable. Elle suit volontiers lorsqu'elle a le temps ses collègues dans des soirées et atterrit parfois sans le faire exprès parmi des soirées étudiantes. Elle enchaine les phases où elle se booste pour chercher un mec bien et les phases où elle les trouve tous pourris et où elle préfère se saouler et danser pour oublier ses tracas.

Brigitte est fofolle dans la vie de tous les jours. Elle sait ce qu'elle veut et n'a pas peur de le dire. Elle plaisante toujours à froid dans les pires situations et se maudit souvent d'avoir un humour aussi particulier qui ne fait rire qu'elle (et c'est assez gênant parfois au bureau). Heureusement elle se rattrape toujours grâce à son professionnalisme du tonnerre. Elle s'avère très bien gérer les autres secrétaires malgré la tendance de certaines à vouloir toujours la défier parce qu'elles trouvent injustes qu'elle soit la chef et colportent les pires commérages sur elle. Si cela blesse Brigitte, elle ne le montre pas en se disant qu'il faut qu'elle sépare bien sa vie professionnelle et ses émotions. Elle est perfectionniste et ne veut jamais lâcher l'affaire.





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MessageSujet: Line Singer   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeSam 20 Sep - 21:33


Line Singer



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Âge : 17 ans
Activité : étudiante en arts
Côté coeur : Hétéro, vient d'entamer une relation avec Adam Raison
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Qui est elle?


"Merci d'être venus. Asseyez vous. Monsieur et madame Singer, je ne vais pas aller par quatre chemins. Line a déjà deux ans d'avance par rapport à ses camarades et je décèle un véritable don chez elle. Votre fille pourrait très certainement me succéder en tant que professeur voire enseigner dans de plus prestigieuses écoles encore. C'est pour cela que je me permets de donner mon opinion sur son cursus universitaire. Il lui serait très bénéfique de prendre une à deux années sabbatiques pour aller voir le monde.
_ Une année sabbatique??
_ Oui, croyez moi madame Singer, c'est en parcourant les musées et les conférences que l'on s'enrichit au niveau de sa culture artistique. Je crois qu'à ce stade de sa vie, elle a déjà quasiment tout appris de ce que l'on pouvait faire devant un rétroprojecteur et des manuels
_ Vous croyez..."

Ses parents lui avaient lancé un regard admiratif mêlé à de la crainte et étaient rentrés ce soir là dans un silence méditatif. C'est ainsi qu'après deux années en études à l'école des beaux arts de Bordeaux, son professeur d'histoire de l'art fut à l'origine d'un tournant dans sa vie. Son père, bien que n'étant pas débordant de joie à l'idée de laisser partir sa petite fille, avança que son frère qui habitait à Paris pourrait certainement l'héberger dans sa grande maison en banlieue. Après tout c'était le fils prodigue de la famille qui côtoyait toutes les stars de la musique française, il pouvait bien rendre un service à sa famille de temps en temps. Line avait pu se préparer à l'idée de son départ quelques semaines avant le rendez vous puisque son professeur préféré avait dégagé le terrain en l'entretenant auparavant de son éventuel départ. Elle était flattée de l'intérêt qu'il lui portait et ce séjour d'une durée indéfinie s'annonçait plein de promesses. Elle enchaina dès son arrivée les sorties: musée d'Orsay, le Louvre bien entendu, les expositions du moment sur l'impressionnisme qu'elle n'avait pas assez étudié à son goût, ... Elle passe de longues journées à se balader dans les quatre coins de Paris, mangeant son sandwich sur les quais toute seule et faisant de grandes marches à travers les rues. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid d'habiter chez son oncle. Sans doute que chez une autre jeune fille, l'idée qu'elle aurait pu croiser une idole l'aurait rendu hystérique cependant Line était bien loin des considérations de son âge. Elle avait beau aimer la musique, elle ne s'en faisait pas une passion et estimait même que d'idolâtrer une personne pour ses oeuvres était malsain. C'est pour cela qu'elle ne s'était jamais fait beaucoup d'amis de son âge, dans sa promotion, on la prenait pour une petite intello coincée et on lui jalousait ses bonnes notes. Elle avait dit au revoir à son seul ami proche, Daniel, qui était était en train de finir une thèse sur Nicolas Poussin et ils s'étaient promis de se revoir bientôt après les examens de septembre. De temps à autres, elle lui passait un coup de téléphone pour lui raconter ce qu'elle avait vu et lui l'écoutait en commentant de manière intelligente ses découvertes, n'ayant pas grand chose à raconter mis à part ses journées de dur labeur penché sur sa thèse.
Vous l'aurez compris, lorsque Line commence à parler, elle fait bien plus que son âge. C'est comme ça qu'elle a rencontré Adam, dans la queue d'un cinéma. Il s'était retourné vers elle et elle lui avait souri. Il s'était remis en place avant de se retourner une nouvelle fois comme s'il était surpris.


"Vous êtes sûre de ne pas vous être trompée d'horaire? Le film de midi trente date de plus de quarante ans. Par contre la fureur de vivre est à 14 heures."


Elle avait arqué un sourcil et lui avait demandé s'il connaissait seulement le réalisateur du film avant de défiler son curriculum vitae et l'impact de ses films sur le 7eme art contemporain. Il avait fini par éclater de rire et elle s'était un peu déridée. "Excusez moi, j'ai été présomptueux. Vous avez l'air si jeune quand votre regard se perd dans le vide. Je vous ai pris pour une lycéenne". Line ne lui dit jamais son âge. Ils s'assirent côte à côté pour ce film. Puis bientôt se retrouvèrent pour chaque vieux film dans le même cinéma. Ils choisissaient curieusement toujours les horaires les moins fréquentés, n'aimant le monde ni l'un ni l'autre. ça devint son rituel du lundi et lorsqu'elle ne le voyait pas à une séance, elle se demandait toujours où il était. Un beau jour il l'attendait à la sortie du cinéma et lui proposa de boire un verre. Ils n'en sont qu'à leurs débuts et Line profite de sa première idylle où les conversations fusent et les sentiments sont maladroits. Il l'emmène partout et lui apporte beaucoup de chose sur le plan intellectuel. Elle aime aussi terriblement son sourire et apprécie de le voir gêné lorsqu'elle le taquine. Il lui a déjà présenté quelques uns de ses amis qui travaillent justement dans l'art et elle a fait bonne impression pour revenir cette fois dans les coulisses du monde artistique et nocturne parisien. Ils sont tous fantasques et affichent un air blasé mais se mettent à danser comme des adolescents dès que la musique de fond devient entrainante. Line est fascinée par tous ces gens qui ont déjà construit leur vie mais s'efforce de garder un air neutre et classe pour ne pas paraitre jeune et naïve.

"Quelle belle ville pour tomber amoureuse." Avait commenté la femme de son oncle lorsqu'elle l'avait vue raccompagnée jusqu'à la porte. Line avait de la peine pour sa tante qui passait son temps chez elle à se morfondre en silence. Elle essaye comme elle peut de la faire sortir avec elle et ces derniers temps, Edith accepte de la suivre une fois par mois dans une de ses journées balade. Elles font le marché ensemble et vont ensuite prendre une pâtisserie dans un bon salon de thé qui sent le pain au chocolat. Line lui raconte tout et lui apprend beaucoup de chose en arts tandis qu'Edith apprécie sa compagnie rafraichissante et sa joie de vivre qu'elle semble avoir perdu. Quant à son oncle, il passe souvent en coup de vent mais Line l'aime bien malgré tout. Elle voit qu'il fait des efforts pour entretenir un lien avec sa nièce et déjeune de temps en temps sur le pouce avec elle à son bureau. L'étudiante sait maintenant d'où elle tient son air ténébreux et se sent à l'aise avec lui même si elle soupçonne que cette famille qui la loge cache bien des choses désagréables. Sa jeune cousine la vénère et la suit partout quand elle rentre de l'école et elle amuse beaucoup Line sauf quand elle se met à très mal parler à sa mère. L'atmosphère nocive qui règne parfois chez eux la pousse à s'enfermer dans sa chambre pour écouter ses vinyles en paix car quitte à rester silencieux, autant être seule. La jeune brune préfère en effet être seule que mal accompagnée d'où sa passion pour la randonnée et le chinage. Elle pense avoir décelé une pointe d'admiration de la part d'Edith et d'Adam quand elle leur raconte ses journées passées en solo comme si c'était courageux de supporter sa seule compagnie. Mais Line trouve au contraire que c'est facile d'être seule; une fois débarrassée des conventions et des discussions insipides, elle se transforme en enfant qui dévore tout ce qui l'entoure avec de grands yeux et n'hésite jamais à découvrir de nouvelles choses. Elle entame quelques fois la conversation avec la personne qui se trouve à côté d'elle et apprécie tout particulièrement la compagnie des personnes âgées. Ecouter leur vie et leurs expériences s'avère être très enrichissant et Line sait écouter. Elle est passionnée de jeux de société et a finit par se créer son rendez vous quotidien d'échec dans le jardin du Luxembourg avec un grand père russe. Si Line est respectueuse des gens, lorsqu'elle se plonge dans une partie, elle peut devenir irritable et est une véritable mauvaise perdante. Elle déteste qu'on la snobe sous prétexte qu'elle est jeune et se met sur la défensive dès qu'un adulte la traite comme telle. Sans s'en rendre compte, parfois Adam fait cela lorsqu'ils ne sont pas d'accord sur un sujet et il doit faire des pieds et des mains pour se rattraper car lorsque Line est vexée elle peut faire la tête pendant très longtemps tout en affirmant que tout va bien. Ce qui la déride depuis quelques temps c'est lorsqu'Adam lui propose de conduire sa voiture. Il lui a appris les rudiments de la conduite et elle lui demande souvent si elle peut prendre le volant pour rouler à pleine vitesse capote ouverte.




Ses relations


Edith Singer
C'est la femme de son oncle, elle entretient une amitié avec elle.


C'est son petit ami.
Adam Raison
Damien Singer
C'est son oncle qui l'héberge chez lui.








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MessageSujet: Adam Raison   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeSam 20 Sep - 23:19


Adam Raison



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Qui est il?


"Vous vous appelez raison?.. Vous êtes sérieux?"


C'est la première phrase que lui avait lancé sa femme le jour à la rentrée universitaire. Elle avait un air moqueur qui le déstabilisait profondément. Il la rendait à la fois agaçante et très attirante. Elle avait laissé une annonce sur le panneau d'affichage pour savoir qui serait intéressé pour prendre des cours de rattrapage avec elle et il était un des seuls à avoir répondu présent. C'était sa première année de droit et il était obligé d'avoir un bon niveau dans cette discipline pour pouvoir travailler dans le monde des ventes aux enchères. Ayant déjà fait trois ans d'histoire de l'art, il se destinait à reprendre la charge de son grand père une fois les études terminées.
Adam avait vite fait l'amalgame étant enfant, entre ses jeux où il se rêvait être un grand aventurier et le travail de son aïeul qui consistait à évaluer des objets d'art de toute sorte qui vieillissaient dans les greniers des particuliers. Il s'avéra qu'Adam avait l'oeil pour dénicher les trésors cachés aussi bien concernant les objets que pour les femmes. Ophélia, avec son prénom digne d'une pièce de Shakespeare et sa voix éraillée qui laissait penser qu'elle avait souffert énormément à un moment de sa vie fut séduite au fil du temps par le tempérament posé et fin d'Adam. Il était et est toujours doux et attentionné et était fou d'elle. Il admirait sa grande intelligence qui le stupéfiait lorsqu'elle lui soufflait le dernier mot au cours d'une dispute. Face à ses remarques éloquentes, il en perdait son latin et baissait les armes même quand elle s'était montrée méchante et bornée. C'était comme ça que leur couple fonctionnait; elle avait toujours gain de cause et ne ravalait jamais sa fierté même quand elle se savait dans son tort et lui passait l'éponge pour que tout s'arrange. C'était sans doute à cause de sa mère qui avait toujours eu une sacrée poigne qu'Adam s'écrasait face aux femmes de sa vie. Elle interférerait encore bien souvent dans les affaires de son fils, ce qui créa bien vite une rivalité entre sa femme et la mère.
Ophélia avait surnommé son couple "le coeur et la raison" en référence au roman de Jane Austen et depuis c'était resté parmi leurs amis qui les appellent toujours comme ça encore aujourd'hui quand ils ne sont pas là.
Car ce serait malvenu de leur rappeler qu'ils ont été un jour ensemble. Ils ont été le premier couple de Paris à avoir divorcé. Ophélia était devenue une grande juriste et une des seules professeures femme de France. C'était sans doute pour cela qu'elle se montrait dure dans la vie de tous les jours, elle avait du se battre tout au long de sa carrière pour ne pas se faire rafler sa place par un homme. Si Adam avait été fier d'être le seul à l'avoir eu alors qu'ils étaient plus de 600 étudiants pour 2 étudiantes à l'époque, il s'en mordit les doigts lorsque la procédure commença. Elle lui prit tout ce qu'il y avait à prendre quasiment: leur chien Clémenceau, l'argenterie familiale et elle eut le culot de garder la bague de fiançailles pour la faire fondre en un collier avec pour motif une tête de mort. Tout ce qu'elle lui laissa ce fut leur grand appartement place Vendôme car elle disait que ça lui rappelait trop de mauvais souvenirs.

Alors qu'il avait toujours été la personne conciliante et gentille, essayant d'arranger tout le monde pour le mieux, cet épisode de sa vie le fit pour la première fois bouillir de rage. Une fois seul, il prit beaucoup de recul pour comprendre ce qu'il s'était passé. Elle l'avait bouffé tout cru dès qu'elle l'avait rencontré. Il n'avait jamais pensé à lui, à ce qu'il voulait vraiment faire dans la vie, la suivant dans ses pérégrinations carriéristes et ses passions. Elle n'avait jamais été contente de sa vie et cela s'était fait ressentir de plus en plus dans leur vie quotidienne. Il se trouva con d'avoir bousillé les meilleures années de sa vie avec une femme aussi égoïste et acariâtre. Dire qu'il avait du abandonner leur chien alors que c'était lui qui avait insisté pour qu'ils le gardent après que la soeur d'Adam le leur ait offert pour leur anniversaire de mariage... 2 semaines après le prononcement du divorce, Adam débarqua en trombe chez son ex femme pour réclamer Clémenceau. Ils eurent une longue conversation âpre qui se conclut par le fait qu'Adam ne partirait pas sans son chien. Il le récupéra en devant signer un papier comme quoi il s'engageait à le partager cinq fois par an avec sa maitresse.


"De toute façon je n'avais pas assez de place dans mon nouveau chez moi..."


Avec le peu d'économies qu'il avait gardé, il partit faire le tour du monde et ainsi faire de lui un homme nouveau. Il rencontra beaucoup de monde et fit de nouvelles expériences lors de son périple. Les derniers mois de son séjour de 3 ans, il dut trouver un travail au Mexique pour avoir assez d'argent pour rentrer en France. L'entreprise qui l'employait ne tolèrerait pas une 4eme année sabbatique, cela faisait plusieurs fois qu'il avait du écourter la conversation téléphonique pour ne plus se faire mettre la pression par ses cousins qui travaillaient avec lui dans l'entreprise familiale de leur grand père. Adam connut plus de femmes qu'il n'avait jamais espéré pendant ce voyage. Elles étaient douces et ouvertes d'esprit et il apprit à voir la vie de manière plus relative comme les femmes des îles. Prendre moins les choses au sérieux et profiter de chaque instant. S'il conservait au fond de lui une colère sourde pour Ophélia, il put voir d'autres aspects du problème qui les avait tant déchiré. Chacun d'eux s'était précipités la tête la première dans un mariage conventionnel alors qu'ils n'avaient jamais connu rien d'autres. S'ils s'étaient mieux jaugés peut être auraient ils constaté que leur caractère sur le long terme n'auraient jamais collé.
Une fois rentré, Adam se replongea dans ce travail qu'il avait arrêté d'aimer il y a tant d'années. Il s'investit davantage comme lorsqu'il était enfant dans ce qu'il faisait et reprit goût à la "chasse" aux oeuvres d'art. Sa bonne humeur retrouvée lui attira bon nombre de nouveaux clients et il se retrouve aujourd'hui à voyager souvent pour retrouver des collections très rares pour les amateurs excentriques de Paris. Il devint maitre dans l'art du suspense et faisait monter les enchères jusqu'à son paroxysme avant de déclamer "adjugé!" à un prix exorbitant.
Les horaires du métier étant totalement aléatoires, Adam se retrouva avec du temps libre en plein début d'après midi là où personne n'avait le temps de le rencontrer. Il voyait encore ses amis de fac qu'ils partageaient avec Ophélia en essayant soigneusement de ne pas se croiser mais se découvrit une passion pour la solitude avec ces après midi. Adam n'avait jamais pris le temps de regarder un bon film auparavant et le cinéma l'enchanta. Tout autant qu'une rencontre qu'il y fit là bas. Line était aussi mystérieuse qu'innocente. Avec son physique maigre d'actrice de cinéma, on aurait dit Audrey Hepburn adolescente. Mais si son sourire en disait long sur sa juvénile gaieté, lorsqu'elle se mettait à parler il avait l'impression d'entretenir une conversation avec un professeur d'arts appliqués. Cela se passa simplement entre eux. Il avait toujours envie de rester un peu plus longtemps avec elle que la fois d'avant. Et ainsi de suite... Il ne presse cependant pas les choses et si la différence d'âge ne l'a pas dérangé jusqu'à présent, il se surprend à s'angoisser à lui faire trop d'avance de peur de découvrir qu'elle ne soit vierge et beaucoup plus jeune qu'il ne le pensait. Mais cette jeunesse il en a besoin à présent. Adam a l'impression d'avoir rajeuni de 15 ans depuis qu'il a retrouvé son célibat et il se plait à faire découvrir à Line tous les recoins de la vie parisienne. Elle vient parfois dans son appartement juste pour lire, installée dans son fauteuil et lui il la dessine, adossé à son bureau. Elle s'émerveille devant son trait de crayon alors qu'il ne s'estime pas très doué même en tant que dilettante. Adam découvre les joies du dancing avec Line, lui qui était si timide autrefois s'avère être un très bon danseur qui n'invite à danser que sa petite amie et ses vieilles amies de fac.


" Pourquoi tu l'as appelé Clémenceau ton chien? Lui avait elle demandé un jour en caressant celui ci qui ne faisait pas de différence entre une invitée et sa maitresse officielle.
_ Parce qu'il a le poil brillant, la moustache fière mais qu'il n'est pas aussi doué qu'on ne l'attend."


ça avait fait rire l'étudiante et fait pensé Adam au rire d'Ophélia qui le hantait parfois ainsi que ses petites manies de la vie quotidienne. La hache de guerre avait été enterrée tacitement avec elle lorsqu'ils se croisent mais fort heureusement elle n'a pas encore vu Line. Adam n'aime plus d'amour son ex femme mais il a partagé tant de choses avec elle et elle le connait si bien qu'il se demande si un jour il se sentira à nouveau complet. Line n'est fort heureusement pas une pâle copie d'Ophélia même si elle a son petit caractère à elle et arrive à lui faire oublier ses tracas en un battement de cils.





Ses relations


Line Singer
C'est sa petite amie.


C'est son ex femme.
Ophélia Garette







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MessageSujet: Ophélia Garette   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeSam 20 Sep - 23:48


Ophélia Garette



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Qui est elle?


"Ophélia. Ophélia réveille toi. Papa est là..."


Le cri de la jeune femme résonne toutes les nuits dans son appartement et elle se retourne vers le côté vide du lit par réflexe. Si elle n'a pas toujours vécu de bons moments avec lui, au moins la présence de son ex mari la rassurait le soir venu. Ophélia ne montre rien de sa faiblesse lorsqu'il y a du monde. C'est une femme catégorisée comme forte par son entourage, une femme de caractère même. C'est le type de personne qui lorsqu'elle entre dans une pièce, provoque un silence religieux avant que tout le monde ne la salue. Aujourd'hui professeur de droit dans l'une des facultés les plus réputées du pays, elle est respectée par ses pairs et détestée de ses élèves avec qui elle se montre très exigeante. Ophélia a d'ailleurs déjà trouvé tagué sur les portes de son amphi "professeur salope", mais franchement, elle n'en a rien à faire. Les élèves doivent bien trouver un moyen de décompression, si ça pouvait les aider... Elle n'abaisserait pas pour autant ses critères de notation qu'elle estimait rigoureux et adaptés aux futurs juristes. Si le doyen de la Sorbonne n'osait rien lui dire au sujet du fait que la moyenne de sa classe était chaque année la plus basse, c'est qu'elle était brillante dans son domaine. Professeur de droit des régimes matrimoniaux, elle rédigeait également en free lance des contrats pour des amis ou des clients de collègues avocats qui se mariaient. Si Ophélia avait désiré poursuivre ses études dans ce domaine, c'était sans doute pour ne jamais plus voir souffrir une victime. Même si elle ne faisait plus de droit pénal depuis quelques années, elle s'était montrée à la hauteur dans ses jeunes années de son rêve de protéger les petites filles des abus sexuels de leurs parents. Elle en avait vu des horreurs, ça la rongeait intérieurement mais elle ne laissait rien paraitre de peur que l'on découvre qu'elle même avait été victime. Comme on dit, les cordonniers sont les plus mal chaussés et ainsi si elle se montrait de la plus grande douceur envers les victimes d'infractions; envers elle, elle se montrait aussi exigeante qu'avec ses élèves. La juriste n'avait même jamais parlé à Adam de son traumatisme d'enfance, estimant qu'elle n'aurait jamais du laisser son père la toucher et se sentant aussi fautive que lui surtout envers sa mère. Elle a perdu contact avec ses parents dès qu'elle est entrée en faculté et ceux ci ne lui envoient seulement qu'une carte pour lui souhaiter un bon réveillon à laquelle elle ne répond jamais.

Lorsqu'elle daigne faire ami ami, on découvre une personne riche de connaissances et très spirituelle. Elle aime bien s'écouter parler et a un humour cynique qui va bien avec son métier et qui ravit toujours ses amis de fac avec qui elle garde toujours contact régulièrement. Ophélia adore passer du temps en effet avec ce petit cercle fermé avec qui elle parle de tout et qui partage ses passions littéraires et ses grandes idées sur la vie. Malheureusement ces temps ci, les soirées se drapent d'une étrange ambiance lorsqu'on aborde le sujet d'un vieux souvenir où Adam était présent ou encore lorsqu'on aborde le sujet des couples. Ophélia s'en veut un peu de les priver d'Adam mais elle ne sait pas si elle serait prête à redevenir son amie comme autrefois avant qu'ils ne se mettent ensemble. Ils ont vécu tellement de choses tous les deux, il l'a vu sous son meilleur jour comme sous son pire et il lui rappelle que leurs dernières années de couple étaient plus que désastreuses. Elle sait que c'est surtout de sa faute. Elle le sait bien qu'elle est impossible à vivre, à toujours vouloir avoir raison et ne laissant aucun répit à l'autre lorsqu'elle est de mauvaise humeur mais il y avait autre chose... Et elle ne pas avoir mis le doigt dessus après toutes ces années l'horripile à un point. Qu'est ce qui leur est arrivé? Elle l'ignore toujours. Il semble avoir passé un cap après leur séparation et elle trouve que cela est positif d'après ce qu'elle entend de la part de ses amis qui éludent soigneusement le sujet de sa nouvelle et jeune petite amie. Elle l'a recroisé il n'y a pas longtemps pour prendre leur chien Clemenceau sur lequel ils se sont mis d'accord sur une étrange sorte de garde alternée et au cours de ce bref entretien presque amical, elle a ressenti comme une impression sournoise de déjà vu. Ils ont même ri ensemble et même si ce fut très bref, au fond d'elle même cela a ravivé les sentiments d'Ophélia. Elle ne s'en est pas tout à fait rendue compte encore mais elle le connait tellement bien et inversement qu'elle pense qu'ils finiront toujours ensemble. C'est d'ailleurs ce qui se pense parmi la plupart de leurs amis qui estiment que la petite amie n'est qu'une passade. Leur couple est le sujet le plus débattu dans leur petit groupe.

Pour se changer les idées, Ophélia court tout les matins entre une et deux heures sur les quais et le soir elle se prend un petit verre de vin dans sa cave amateure de grands crus. Elle sent bien vu qu'elle se trouve au milieu des étudiants toute la semaine que la France va changer incessamment sous peu et n'a pas vraiment d'avis en la matière, estimant que ce n'est plus de son âge pour se battre pour des changements philosophiques. Elle, elle préfère le concret et agir au quotidien. D'ailleurs, elle n'hésite pas à s'énerver face aux employés de l'administration et autres personnes dans la rue quand ils lui parlent de manière irrespectueuse.




Ses relations



C'est son ex mari qu'elle aime toujours sans pouvoir l'admettre.
Adam Raison






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MessageSujet: Annie Sarraute   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeMar 23 Sep - 11:48


Annie Sarraute



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Qui est elle?


"Pourquoi on partirait pas toi et moi? A Paris?
_ T'es folle, mon père n'accepterait jamais.
_ On a qu'à leur prétexter qu'on veut aller dans un lycée privé comme pensionnaire. Pour notre avenir. Et à nous la belle vie!"

Annie n'avait pas cru son amie Béatrice concernant ses projets d'évasion. Connaissant ses parents, la chance était proche de 0 pour qu'ils la laissent partir seule dans une aussi grande ville; et pourtant, Béa les avait convaincu. Par les temps qui courraient, devenir dactylo était de plus en plus compliqué avec la concurrence qu'il y avait... Et c'était dommage de gâcher le potentiel d'Annie alors que c'était clairement Paris la 1ere école de France de dactylographie. Sa meilleure amie pouvait faire gober n'importe quoi à n'importe qui. Annie l'avait toujours admiré pour ce talent. Avec son minois d'ange elle savait paraitre implacablement sérieuse, attestant de ses excellentes notes, et se montrait toujours très sage devant les parents. C'était pour cela que les siens lui avaient immédiatement fait confiance pour prendre soin de leur petite Annie. "Voilà une fille qui va pousser loin Annie". Avait elle entendu dire son père sur le ton de la confidence. Il ne savait pas si bien dire.
Paris! En arrivant de la gare de Lyon, elle se sentit flotter dans les airs. Cela faisait des années qu'elle rêvait avec Béa de s'enfuir vivre leur vie mais la réalité dépassait la fiction. Elles n'avaient pas fait vingt pas qu'on les sifflait déjà sur les quais. Cela les fit glousser. Elles avaient l'après midi pour profiter de la ville avant de se rendre en bus jusqu'au lycée qui se trouvait à vingt minutes de la capitale. Elles se firent inviter à déjeuner par de jeunes cadres en costard cravate puis elle partirent vers les dancing de Montparnasse pour danser avec des inconnus jusqu'à la fin de soirée. Toutes étourdies par leur nouvelle vie, elles en oublièrent le bus et arrivèrent avec plus de 3h de retard après le couvre feu au lycée Saint Pierre. Les deux jeunes filles déchantèrent vite face à l'accueil glacial de la directrice.


"Ce n'est pas parce que vous allez vivre loin de vos parents que vous pourrez faire n'importe quoi jeunes filles. Et pour bien vous le faire comprendre, ça je vais vous le faire comprendre. On devient des femmes respectables dans notre établissement... Pas des... *Elle renifla leurs cheveux qui sentaient l'alcool et la cigarette* des poules de luxe."

Annie n'avait jamais été aussi humiliée de toute sa vie. On les sépara avec Béa, sûrement un coup de la vieille directrice, et la blondinette se retrouva au milieu d'une chambre de 4 autres filles avec qui elle n'avait rien en commun. Leur arrivée avait fait du bruit et on les catalogua immédiatement comme filles à problèmes. Ce furent les deux mois les plus affreux de sa vie. Tous les mensonges qu'elle avait raconté à son père pour qu'il accepte de l'envoyer là bas s'avéraient se matérialiser devant ses yeux: plus d'heures de cours, une discipline de fer et aucun garçon à l'horizon, pas même d'hommes parmi le personnel de l'établissement. Elle ne voyait Béatrice qu'à l'heure du déjeuner et aux pauses vu qu'elles n'étaient pas dans la même classe; elles qui n'avaient jamais été séparées depuis l'école primaire. Son seul refuge était la musique. Elle avait glissé au milieu de ses bagages son vieux tourne disque et quelques vinyles qu'elle écoutait dans sa chambre lorsque tout le monde était dehors. Ce fut donc la goutte d'eau lorsque la surveillante qui rentrait plus tôt fut guidée par la musique et lui confisqua son précieux objet. Annie ne fait jamais d'histoires habituellement. Elle est douce, attentive et suit souvent le mouvement. Mais elle détient également les revers de ses qualités qui sont qu'elle n'arrive pas bien à dire ce qu'elle ressent et lorsqu'elle est mal à l'aise elle garde tout pour elle... jusqu'à exploser. Elle refusa donc de lâcher son gramophone et la scène tourna au ridicule quand toutes les pensionnaires s'attroupèrent autour des deux femmes qui tiraient chacune de leur côté la boite. Quant Béa arriva, elle essaya de calmer les choses mais il était trop tard. Le tourne disque se brisa au sol et Annie eut le droit à son premier avertissement officiel.

C'est à partir de cet incident qu'elle commença à échafauder un plan avec son amie de toujours. Elles devaient quitter cet endroit ou alors elles perdraient la tête très vite. Béa réfléchit à un moyen de contrefaire la signature de leurs parents pour les autoriser à quitter le pensionnat tout en suivant leurs cours comme prévu. Elles falsifièrent donc des lettres de leurs tuteurs qui ne mirent heureusement pas la puce à l'oreille de la directrice. Les deux lycéennes continueraient de décrire dans leurs lettres à leur famille combien le pensionnat était strict. Ainsi, l'argent envoyé par leurs parents pour payer le supplément d'internat, elles l'utilisèrent pour chercher un appartement à louer pas trop cher. Après de nombreuses recherches infructueuses tout au long du week end où elles avaient quartier libre, elles finirent par se dire qu'il valait mieux accepter l'immeuble un peu craignos du quartier latin où une cinquantaine d'étudiants faisaient la fête plutôt que les petites chambres miteuses chez l'habitant qu'on leur proposait, d'autant plus que les propriétaires qui les louaient étaient généralement de vieux hommes célibataires à l'air louche.
Leur emménagement fut un des plus beaux jours de sa vie. Elles furent aidés par leurs jeunes voisins avec qui elles s'entendirent immédiatement. Ils étaient tous plus ou moins de la Sorbonne ou d'ailleurs et se rebellaient ouvertement contre le système. L'esprit d'Annie tournait à cent à l'heure au milieu de cette effervescence intellectuelle. On se réunissait un soir sur deux dans les couloirs ou dans la cage d'escalier pour parler d'actualité et se plaindre contre le gouvernement. Si son père l'entendait parler! Lui qui vouait un véritable culte au général de Gaule ! Maintenant elle était persuadée que dans le gouvernement, c'était tous des pourris qui ne souciaient plus des jeunes. Le soir, elle passait des heures à bavasser avec Béatrice, principalement de leurs projets d'avenir et des mecs mignons qui habitaient dans le quartier. Leurs dîners légèrement roussis finissaient toujours en bataille de nourriture, elles essayaient leurs nouvelles tenues l'une devant l'autre ou encore décoraient de plus en plus leur petit appart avec les tableaux de Béa et les affiches anarchistes que leur voisin portoricain Juan dessinait. Annie commençait à se maquiller et à boire à toutes les fêtes. Elle manquait certains cours du soir et se faisait excuser par des mots de leurs parents soigneusement fabriqués la veille. Un ami de Juan qu'elles fréquentaient de plus en plus, était de toutes les fêtes. Il se baladait toujours avec ses amis un peu spéciaux qui vous souriaient d'un sourire qui était plus qu'alcoolisé. Ce qui frappa Annie c'est leur joie de vivre. Ils ne se prenaient la tête pour rien et avaient l'air très cool avec leur mégot au coin de la bouche. L'ami en question lui proposa de goûter sa drogue. Elle plana toute la soirée, se laissant embrasser par le petit groupe et Béa lui tint les cheveux toute la nuit quand elle fut malade.  
Elle renouvela l'expérience et fut de moins en moins malade. Ce que lui disait ce qu'elle croyait être son petit ami Maxime était la sagesse même. Pourquoi se battre alors que la vérité était l'amour? On se sentait tellement mieux quand on lâchait prise. Dans son groupe, tout le monde s'aimait et il n'y avait aucune rancune. Pas de devoirs ni de contraintes, ils envisageaient de créer un village, non, davantage; une utopie en campagne. Une communauté où ils seraient totalement indépendants du monde entier sauf peut être pour la drogue. Annie fut de plus en plus séduite. Maxime savait trouver les mots qu'il fallait et bientôt elle accepta de le suivre dans la banlieue parisienne.


"Tu comprends pas c'est un projet fou!
_ C'est bien ce que je dis, c'est complètement fou.
_ Non mais il faut que j'en fasse partie, si tu loupes cette occasion tu vas rester prisonnière de tes chaines de la vie moderne... Tu...
_ Non mais tu t'écoutes parler? Tu parles comme eux... Ces hippies chic ou je sais pas quoi. Qu'est ce que je vais dire à tes parents?
_ Ce que tu veux..."

Béatrice ne la comprenait plus. Elle n'avait pas évolué autant qu'elle au cours de cette année lui dit intelligemment Maxime. "Peut être qu'un jour elle sera prête à nous rejoindre et à ce moment là tu l'accueilleras." ça l'attristait énormément que Béa ne partage plus ses valeurs, mais elle était heureuse à présent. Elle faisait partie d'un projet, d'une nouvelle famille unie qui partageait tout. Elle avait appris depuis peu que Maxime ne se voyait pas comme son petit ami mais comme l'homme de tout le monde. Elle devait donc le partager avec d'autres femmes de la communauté. ça la dérangeait un peu bien qu'elle affirme le contraire. Mais il fallait qu'elle soit au dessus de tout ça, des mauvaises pensées humaines. Maxime en attendait plus d'elle que ces petites bassesses. Annie accepte de se livrer aux expériences sensorielles et fait l'amour avec ceux qui lui demandent. Elle se perd dans la drogue et le reste du temps elle aide à nettoyer le linge, préparer à manger, etc. Maxime lui, recrute plus de personnes et son mouvement pacifique a l'air de marcher du tonnerre. Elle le trouve extraordinaire si bien qu'elle le croit sans mal quand il lui dit qu'il entretient des communications avec dieu quand il est en transe. Elle n'a plus de contact quasiment avec Béatrice depuis que cette dernière s'est moquée d'elle quand elle lui a avoué les aspirations religieuses de Maxime mais elle espère toujours la rallier.





Ses relations



C'était sa meilleure amie et colloc et elle espère pouvoir la faire changer d'avis à propos de sa nouvelle vie.
Béatrice Le Caplain






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MessageSujet: Béatrice Le Caplain   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeMar 23 Sep - 11:51


Béatrice Le Caplain



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Âge : 16 ans
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Qui est elle?


Béatrice sait mener son petit monde. Elle est née comme ça; lorsqu'elle a vu que ses parents la chérissaient plus que tout et cédaient au moindre de ses caprices, elle a pris de l'assurance. En réalité Mr et Mme Le Caplain avait essayé de concevoir un enfant depuis bientôt 5 ans et c'est alors que tout espoir les avait quitté d'avoir un bébé un jour que Béa était venue. Par conséquent, c'était plus fort qu'eux ils ne pouvaient rien lui refuser.
C'est pendant sa dernière année de primaire qu'elle se lia d'amitié avec une blondinette aux faux airs d'angelot. Annie avait l'air si pure que Béa n'osait jamais la pousser de peur qu'elle ne se brise sous sa poigne. Les autres filles ne comprirent pas ce qu'il se passa lorsque les deux petites devinrent inséparables. Elles n'avaient rien en commun. Béa était la terreur depuis les bacs à sable et se bagarrait à chaque fois que quelqu'un discutait son autorité tandis que la nouvelle, Annie était si timide qu'aucun son ne sortait de sa bouche les trois quarts du temps. Bientôt la clique de Béatrice dut s'accommoder de la meilleure amie et quiconque l'insultait avait affaire à Béa. En fait, elle l'avait bien aimé parce que les rares fois où elle parlait, elle lui disait toujours la vérité. La première fois qu'elle lui avait adressé la parole, bien loin de s'impressionner devant la brunette aux genoux plein de terre, lorsque celle ci lui demanda si elle aimait sa robe, Annie lui répondit que cette couleur n'était pas très jolie. Elle en était restée bouche bée puis sous le choc lui avait proposé de jouer à la corde à sauter avec elle.

Enfant roi, Béatrice passa de fillette tyrannique et colérique à une adolescente bien sous tous rapports.. Aux premiers regards. C'en était fini de ses cris gratuits  juste pour voir si on lui obéissait et, en y repensant, elle ne savait pas pourquoi elle avait bien pu se comporter de la sorte. En grandissant elle avait appris la subtilité pour obtenir ce qu'elle voulait. C'était bien plus marrant. Béa se fit apprécier de ses professeurs qui jusque là avaient beau lui donner de bonnes notes pour son intelligence la sanctionnaient toujours à cause de son arrogance et de sa propension à prendre la parole en plein cours sans lever la main. On la félicita de son nouveau comportement et elle put faire ses bêtises avec Annie bien tranquillement. Au collège, elles avaient cassé la porte qui menait jusqu'au toit pour s'y asseoir et fumer. Aucune des deux ne savait bien le faire et pour éviter de paraitre ridicule devant leurs amis, elles s'entrainaient à avoir l'air cool en prenant une bouffée d'air. Annie avait appris à vaincre sa timidité et Béa s'en félicitait intérieurement. Elles passaient leur vie ensemble si bien qu'à force, leurs parents devinrent eux même de grands copains. Béa pouvait deviner immédiatement à quoi Annie pensait et c'était réciproque. En une moue elles se faisaient signe de s'éloigner du groupe pour parler ou bien s'envoyaient des signaux pour parler de quelqu'un sans qu'il ne comprenne. Béa rêvait d'aventures comme ce qu'il se passait au cinéma et dans les nouveaux romans et communiquait sa passion à sa meilleure amie.


"Un jour on partira d'ici, tu verras.
_Pour aller où?
_ On s'en fiche du moment qu'on est ensemble... Et qu'on a des clopes."

Le père de béa leur avait construit une cabane dans leur jardin où elles se retrouvaient pour parler de tout et de rien après les cours. Elles désespéraient de ne pas avoir de petits copains. Béa impressionnait bien trop ses petits camarades pour qu'ils osent faire le premier pas et Annie semblait toujours collée à Béa si bien qu'on ne pouvait jamais lui parler en tête à tête. Elle eut bien une petite amourette avec un voisin avec qui elle partagea son premier baiser mais il n'avait rien en commun avec elle et Béa finit par lui dire qu'elle voulait en "arrêter là". Si c'était pour parler sans cesse des derniers modèles de voiture ce n'était pas là peine... Annie écouta son récit sans rien dire.

Béatrice commençait à se faire une idée de qui elle voulait être au fil des ans. Les meilleures perspectives d'avenir se situaient dans la dactylographie pour l'instant... Ou bien devenir institutrice mais ce dernier métier ne lui irait pas du tout, à chaque fois qu'elle essayait d'apprendre quelque chose à quelqu'un elle finissait par s'énerver devant la lenteur de son élève de fortune. Béa avait beau être ouverte, la patience n'était pas son fort. Tellement pas, qu'elle précipita les choses pour son indépendance. Persuadant ses parents et ceux d'Annie que le mieux était pour elles de partir étudier en internat à Paris; elles plièrent bagages pour la capitale pour vivre la belle vie. Si elles purent en profiter les week end, elles déchantèrent vite puisque les surveillants et autre personnel les fliquaient sans relâche, estimant que les campagnardes étaient les plus dangereuses pour corrompre le groupe. Béatrice abandonna pendant un temps ses envies d'évasion et se mit à travailler au nouveau rythme de l'école, se débrouillant très bien vu le piètre niveau de ses précédentes écoles. Les autres élèves étaient un peu godiches mais elles lui faisaient une place parmi elles dans sa nouvelle classe, impressionnée par sa répartie aux questions des professeurs. Elle aurait presque pu se faire à l'assiduité imposée du pensionnat pour filles si Annie n'avait pas craqué. Béatrice ne supporta pas de la voir aussi malheureuse par sa faute. C'était elle qui l'avait entrainé dans cette galère, à elle de l'en sortir. La pauvre Annie avait voulu lui faire plaisir et voilà qu'elles ne se voyaient pas pratiquement de la journée... Béatrice commença donc à chercher un plan pour les tirer de là. Elle falsifia bon nombre de lettres signées par leurs parents pour pouvoir emménager seules et suivre les cours en tant qu'élèves externes. Heureusement tout se déroula comme prévu, surtout grâce à la coopération de ses parents qui appelèrent eux même la directrice et expliquèrent que sa fille n'était pas bien acclimatée au pensionnat. Béatrice se contenta d'éviter le sujet d'Annie avec ses parents et parla en leur nom auprès de la directrice, fausse lettre à l'appui. Elles pouvaient enfin pendre la crémaillère! Bon c'était assez miteux et les verrous n'étaient pas opérationnels mais on se sentait en sécurité dans ce grand immeuble peuplé d'étudiants soixante-huitards qui se prêtaient mille et une choses et parlaient entre eux de plein de sujets. Béatrice dont le loisir était de peindre des toiles, tissa une amitié immédiate avec leur voisin de pallier Juan. Il était d'origine hispanique et s'était enfui loin de la guerre après que ses parents soient morts. Il dessinait des affiches publicitaires le jour pour gagner du fric et des affiches anarchistes la nuit. Elle le trouvait infiniment intéressant tel un personnage de roman et aimait rester dans son appartement pour discuter. Elle avait un peu de mal à ne pas louper certains cours mais heureusement elle s'était fait deux amies à l'internat qui lui donnaient leurs cours. Avec Annie, elles profitèrent pleinement de la ville: shopping, sorties, alcools, cinémas et dancing. Une seule question se posait: pourquoi avait il fallu attendre si longtemps pour vivre?

Même Annie s'acoquinait avec d'autres voisins et amis. Béa était si heureuse de les voir toutes deux s'acclimater à leur environnement d'intellectuels de la Sorbonne et autres jeunes gens qu'elles en oublia de surveiller sa meilleure amie. Pourquoi l'aurait elle fait en même temps? Elle pensait qu'elles étaient aussi prudentes l'une que l'autre. Elle avait oublié la timide et influençable Annie de l'école primaire qui n'avait pas vraiment changé. En quelques semaines, Annie fut plus habituée aux drogues que Béa à l'alcool. Elle ne se limitait aucunement, poussée par un beau parleur à l'air suffisant. Béa le détesta tout de suite. Il avait l'air d'un mec qui se prenait pour une divinité et il avait bel et bien des acolytes qui le suivaient partout affichant un air absent et stupide. Elle soupçonna tout de suite les effets de la drogue et se promit de ne jamais réessayer une nouvelle fois. Malgré les sermons de Béa, Annie revenait inlassablement malade à la maison, obligée de se faire tenir les cheveux au dessus de la cuvette. Béatrice essayait de se rassurer auprès de Juan, après tout c'était une grande fille... Elles devaient suivre leur propre chemin en murissant...
Béa couvra de son mieux Annie auprès de l'école jusqu'à ce que la blonde annonce fièrement qu'elle quittait définitivement ce monde pour rejoindre une communauté de hippie. Béa n'en revenait pas!


" Quoi tu vas rejoindre ce... type à la con?
_ Il s'appelle Maxime, s'il te plait ne l'insulte pas, je l'aime et il m'aime.
_ Il t'aime, mon cul! Il veut juste une autre servante. Me dis pas que tu fais ce qu'il te dit?
_ Tu n'as jamais aimé que j'ai d'autres amis... Béa, il est temps que tu me laisses respirer."

La remarque avait fusé en plein coeur de la lycéenne. A cause de sa part de vérité, Béa la laissa partir bon gré mal gré. Oui elle le savait qu'elle était exclusive et en demandait beaucoup avec ses vrais amis... A vrai dire elle n'avait qu'une seule vraie amie depuis toutes ces années... Pourquoi Annie l'abandonnait maintenant? Devait elle prévenir ses parents? Non, si elle faisait ça, ils les ramèneraient de force toutes les deux et peut être préviendraient la police, leur propriétaire se ferait arrêter pour avoir laissé deux mineures habiter chez lui sans autorisation de certains des parents, leurs amis et voisins les regarderaient se faire sortir par le bras et ce serait humiliant à mourir... Tant pis pour Annie! Si elle voulait partir bon débarras...
Béa se fit de nouveaux amis les mois suivants. Cela ne l'empêchait pas de s'amuser avec plus âgé qu'elle mais elle lui manquait terriblement. En ce qui concerne les garçons, elle sait qu'elle plait même si ça se voit qu'elle n'a tout au plus que 17 ans et cela la flatte. Mais ça n'ira pas plus loin, dès qu'elle sent qu'un mec insiste un peu trop, elle trouve un prétexte pour se dérober ou bien si elle voit qu'il n'a pas l'air dangereux, elle le rembarre aussi sec. Si elle a la répartie facile et qu'elle la ramène souvent, c'est pour mieux cacher le fait qu'elle n'est pas prête à aller plus loin qu'un baiser pour l'instant. En tout cas avec quelqu'un qu'elle n'aime pas et ce sera bien dur pour elle de laisser tomber ses défenses, elle est bien trop fière.
Quand elle reçu une lettre d'Annie qui lui donnait rendez vous, elle s'y rendit immédiatement. Elle s'était promis de la jouer cool mais ses paroles allèrent plus vite que sa prudence comme d'habitude et la discussion dérapa sur sa communauté. Béa trouvait tellement ridicule ce mode de vie... Et cela la révulsait de voir Annie se faire manipuler comme ça! Quand sa meilleure amie finit par partir avant le dessert, une terrible conclusion vient à l'esprit de Béa: elle s'est faite enrôler par une secte. Il faut que je l'aide.





Ses relations



C'était sa meilleure amie et colloc et elle espère pouvoir la sortir de la secte dans laquelle elle est entrée.
Annie Sarraute







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MessageSujet: Hughes Vaillant   Les personnages prédéfinis en 1968 Icon_minitimeMer 24 Sep - 21:35


Hughes Vaillant



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Qui est il?


"Et n'oubliez jamais de penser par vous même. Ici on ne fait qu'essayer de vous apprendre à mettre en doute les arguments qu'on vous oppose. Au pire les plus mauvais profs essaieront de vous formater. Mais ne les laissez jamais faire. Même pas moi. Même si je sais que je suis très convainquant quand je m'y mets..."

Les cours de Mr Vaillant sont les préférés de la plupart des élèves. La preuve en est que les inscriptions à son cours étaient telles qu'il a du rajouter deux créneaux horaires pour que les inscrits ne s'écrasent pas dans l'amphi de 300 places. Cela est en partie due à ses talents d'orateur. Il est à peine plus âgé que certains élèves qui font leur thèse et sa façon d'enseigner en est impactée: il refuse de suivre un quelconque manuel. Il se contente de parler avec ses élèves autour de tables rondes des sujets d'actualité brûlants pour savoir ce qu'ils en pensent ou alors de sujets philosophiques, en rendant vivant les questions vieilles de 2000 ans de la philosophie. Ces sujets le passionnent, il a toujours adoré les études et en particulier les grands questionnements humains et c'est pourquoi il essaie de faire partager sa passion à ses élèves de manière aussi sympa que possible. Mais s'il est si populaire et que les élèves restent parfois une heure après le cours pour bavarder, c'est aussi du à son physique d'Apollon il n'est malheureusement pas dupe. Il aimerait que ce soit à 100% pour la philosophie mais il a appris à vivre avec les battements de cils incessants des dizaines de rang remplis d'étudiantes admiratives. Hughes a toujours été très clair sur ce point cependant: s'il accepte de boire un verre après les cours, c'est uniquement avec un bon groupes d'élèves pour continuer le débat. Jamais il ne flirterait sérieusement avec un de ses élèves. Oui, parce qu'il flirte avec tout le monde sans vraiment le faire exprès, c'est sa façon de parler mutine qui l'a fait connaitre.  Lorsque certaines de ses admiratrices désespérées lui ont demandé pourquoi il ne voulait pas, il leur a avoué sans détour qu'il préférait les hommes. La rumeur court à présent un peu partout dans le campus sans savoir si cela est vrai et Hughes s'en contre fiche. Il s'est toujours assumé pleinement c'est pour ça qu'il est si attirant; il est bien dans sa tête et ne se préoccupe pas des conséquences légales (puisque la sodomie était encore une infraction à l'époque). Il adore réellement ses élèves et n'hésitera pas à suivre certains d'entre eux pour les aider dans leur choix de carrière mais il a pour eux un amour paternel. Il estime qu'ils ont encore beaucoup de choses à apprendre à leur âge et il ne veut en aucun cas commettre d'abus en profitant de son statut de professeur. Ses collègues les plus vieux le voient comme un être loufoque portant toujours des chemises de toutes les couleurs mais il s'attire tout de même la sympathie en leur parlant tranquillement.

Etre dans un univers estudiantin le ravit tous les jours. Il sent qu'il est au milieu des grands hommes et femmes de demain et fait partie de toutes les manifs avec ses élèves. Il est pour un renouvellement du gouvernement et une amélioration des lois et milite avec les français en colère pas uniquement pour les conditions salariales. Si ses partisans savaient qu'il vit avec un des "ennemis"... Un policier qui fait partie des CRS dépêchés pour l'occasion et qui ne manque pas de disperser les manifestants à chaque débordement. Il l'a rencontré dans un dancing fréquenté par les homosexuels. Il l'a dragué en premier et le policier s'est montré charmant derrière son air un peu renfrogné. Il faut apprendre à le connaitre et c'est un vrai nounours adore t il répéter à ses amis à qui il ne l'a toujours pas présenté. Car en effet si cela fait six mois maintenant qu'ils vivent ensemble, son cher et tendre n'assume toujours pas son statut de gay au grand damne de Hughes. C'est un des sujets de brouille les plus fréquents, ça et la situation actuelle car ils ont beau être amoureux, on dirait parfois un père et son fils adolescent qui se disputent tellement leurs idées sur la vie sont différentes. Hughes en souffre mais il ne se résigne pas à le quitter malgré le conseil de sa bonne amie également professeur à la Sorbonne.


"Je sais. mais qu'est ce que tu veux je l'aime.
_ *Soupir* T'es vraiment maso toi... Ou trop tendre vas savoir.
_ heureusement que tu es là pour veiller sur moi".
Répond t il toujours en souriant.

Malgré ses déboires amoureux, il a une joie de vivre. Hughes ne manque pas une occasion de sortir et se montre très coquet en développant un style années 30 avec des chapeaux de toute sorte. Quand il n'arrive pas à convaincre sa meilleure amie de sortir avec lui car elle est très pantouflarde, il finit par accepter de regarder la télévision avec elle et de se faire une soirée grignotage. Son caractère est assez doux mais son attitude corporelle ne révèle pas quelqu'un d'efféminé, voilà pourquoi certaines élèves tentent encore leur chance auprès du mignon professeur. Il est une personne sur qui on peut compter et est la première personne qu'on appelle lorsqu'on se retrouve au commissariat après avoir été embarqué après une manifestation plutôt que les parents. Il finit par être connu et son petit ami prend bien soin de l'éviter dans ces moments là tandis que Hughes multiplie les sous entendus, agacé de devoir se faire tout petit alors que ce n'est pas dans sa nature.





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