Voyage dans le temps RPG
Le temps est une invention de l'Homme, vous savez. Alors autant jouer avec puisque la vie n'a aucun sens... Mais plusieurs. Tenez, des centaines de personnes disparaissent chaque année sans donner d'explications. ça donne la chair de poule, non? Paris est une grande ville. Elle a des projets pour certains de ses habitants. Vous ne me croyez pas? A votre guise... Mais croyez vous vraiment que ce soit le hasard qui vous ait conduit jusqu'ici?
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 Les personnages prédéfinis en 1920

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Tess
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MessageSujet: Les personnages prédéfinis en 1920   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeJeu 16 Jan - 23:56

Sommaire

Voici la liste des prédéfinis libres et pris que nous vous offrons. Après ce message, si une photo vous a donné envie de voir de plus près le personnage, vous trouverez ci dessous les présentations en détail de la vie de ceux que vous pouvez incarner.

Soyez le premier à réserver le personnage prédéfini de votre choix en écrivant un message ici, détaillant le nom et prénom du personnage. Vous recevrez une confirmation de l'administratrice et ainsi vous aurez tout le loisir de le jouer.

Rappel: vous pouvez prendre jusqu'à 6 personnages, toutes époques confondues et vous pouvez demander en réservant un personnage à modifier leurs noms ou leur avatar.

La liste ci dessous n'est pas limitative, les modératrices en ajouteront au fil de leur inspiration (mais surtout de leur temps). Lorsque sous un personnage est noté "à venir", cela veut dire ce que ça veut dire, leur présentation est en cours d'écriture mais vous pouvez les réserver immédiatement et même si vous êtes impatient(e) vous proposer pour l'inventer à partir des informations déjà disponibles.





Violette Beauregard


LIBRE


Cette étudiante en arts dramatiques qui vient de notre siècle est apparue comme par magie à l'époque où vivait son poète maudit préféré. S'adaptant tant bien que mal à ce saut temporel, elle s'occupe en scrutant l'écrivain sans le sou. Elle sait que très bientôt il va écrire les plus beaux chefs d'oeuvre que la poésie n'ait jamais connu et que dans un an il se suicidera sans connaitre le succès. Mais arrivera-t-elle à ne pas intervenir alors que l'homme dont l'écriture l'a touché au point de lui donner envie de travailler dans le monde des arts se trouve à portée de main?

Paul Fournier



LIBRE


Poète maudit sans le sou et sans succès, s'il n'a aucune estime de soi ni même aucun contrôle sur ses pulsions, il poursuit toujours son seul rêve et revient jour après jour dans les maisons d'édition pour voir publier ses oeuvres. Si son amante ne le soutenait pas comme elle le fait, il ne sait pas comment il tiendrait... Lorsqu'elle le jette dehors après une de leurs disputes chaotiques, il n'a nulle part où aller. Autodestructeur, il a des penchants alcooliques et voleurs et craint de croiser à tous les coins de rue ceux auprès de qui il s'est endetté.

Lily Sand



LIBRE


Lily est une ancienne mannequin reconvertie dans l'écriture de romans à l'eau de rose populaires. Charismatique et séduisante, avec ses courbes de rêve, elle en fait baver plus d'un, mais la vie lui a appris à bien choisir ses fréquentations. Son mari de qui elle est séparée, l'entretient encore et depuis leur rupture, elle n'envisage plus la vie d'une autre manière qu'indépendante. Un jeune poète de génie dont elle admire les écrits est devenu son amant mais ils sont trop compliqués pour que ça dure éternellement, elle le sait bien.

Abigaelle de Vaumont


LIBRE


Médium hypersensible, elle se transforme bien souvent pour retrouver la trace d'une personne disparue ou d'un objet de ses clientes en détective amateure avec sa petite amie. Elle est mystérieuse et n'aime pas les foules contrairement à son âme soeur avec qui elle s'est enfuie de chez ses riches parents il y a de ça quelques années.

Isabelle Marceau


LIBRE


Lesbienne assumée et revancharde, elle se bat pour sa cause et est de tous les dîners. Isa n'a pas la langue dans sa poche et se félicite parfois d'avoir sa petite amie pour la tempérer, tel le yin et le yang car elle agit bien trop souvent avant de réfléchir. Elle et Abi sont connues comme le loup blanc à Paris et forment le symbole de la révolution sexuelle et ça lui plait, lui faisant presque oublier que la famille de sa chère et tendre a émis un mandat d'arrêt contre elle il y a bien longtemps...

Elodie Bloom


LIBRE


La petite anglaise est partie de sa ville natale pour poursuivre son rêve de la mode. Et quelle meilleure ville pour le faire que Paris? Après bien des galères, elle a enfin ouvert sa boutique, s'étant endettée jusqu'au cou. Cela ne fait que commencer à se faire connaitre, mais le monde des affaires est cruel et elle va l'apprendre à ses dépends, en oubliant son voisin qui la demande en mariage pour la taquiner et le remue ménage qu'elle cause avec ses idées novatrices dans le business de la couture.





Adrien Duplessis


LIBRE


Orphelin richissime à million, il aurait bien continué sa vie de petit monsieur adulé qui obtient tout ce dont il désire s'il n'avait pas rencontré Elodie, commerçante butée qui s'est installée au coin de la rue avec sa boutique de mode. Son charme n'a aucun effet sur elle et il commence à se remettre en questions, est il si superficiel?

Wendy Cosgrove


LIBRE


Si vous faites partie du cercle, vous verrez sûrement Wendy. Ce ne sera pas la maitresse de maison qui vous accueillera, mais la bonne à tout faire qui vous prendra votre manteau. La jeune femme est débrouillarde et a toujours gagné sa vie à la sueur de son front. Elle vient du milieu des ouvriers d'usine de l'Angleterre pleine de suie et a hérité de l'optimisme de son père qui s'est tué à la tâche. Malheureusement elle passe bien souvent son temps personnel plus à aider les autres qu'elle même et recueille tout ce qui ressemble à un chat ou une personne égarée, adorant se mêler de tout.

Zoé Chemineau


LIBRE

Chanteuse et danseuse de revue, Zoé se bat pour avoir plus de couverture, c'est à dire d'attention que sa rivale la célèbre Mistinguett. Ayant grandi parmi les filles de joie de son immeuble, élevée seule par son père qui lui permettait tout, Zoé a un vocabulaire bien grossier pour une jeune femme mais tout est dans la gueule. Elle n'a aucune expérience en matière d'hommes et se révèle trop entreprenante avec certains, notamment son dernier coup de coeur.

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LIBRE

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Dernière édition par Tess le Mar 7 Oct - 22:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Violette Beauregard   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeMar 4 Fév - 21:54


Violette Beauregard



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1920 30lnf9d




Âge : 21 ans
Activité : étudiante en arts dramatiques en 2014, libraire assistante en 1920.
Côté coeur : hétéro, célibataire. "Amoureuse" de Paul Fournier.
Avatar :  Shay Mitchell




Qui est elle?


Violette est tombée amoureuse de Paul lors un après midi pluvieux. Elle avait 16 ans quand elle lut pour la première fois un de ses poèmes dans un petit recueil à 2 euros qui trônait dans la bibliothèque poussiéreuse de ses grands parents. La jeune fille suivait une filière littéraire et dévorait les classiques par passion. Paul Fournier n'était pas au programme de l'école car son oeuvre était bien méconnue. Petit poète maudit du 20eme siècle, détesté de son vivant, sa douleur lui avait fait écrire les plus beaux vers jamais rédigés selon Violette. Son amour pour la poésie la conforta dans son choix de carrière: elle passerait son Bac L et essaierait de faire naitre dans le coeur des gens de vives émotions en récitant des vers sur scène telle une tragédienne grecque.

En effet,  Violette s'est davantage illustrée en actrice qu'en écrivaine bien qu'elle ait essayé pendant un temps d'écrire de la poésie. Bercée par des phrases bien tournées, elle retranscrit parfaitement les émotions d'une pièce avec sa jolie voix. Au premier abord, on pense qu'elle est godiche car elle est très souriante et ne parle pas énormément. Cependant quand on commence à réellement parler avec elle, les barrières tombent et l'on découvre une personne avec une grande culture générale qui a soif d'apprendre et de découvrir le monde. Elle tient un petit carnet depuis bon nombre d'années où elle colle un peu de tout: les pays qu'elle aimerait visiter, les personnalités qui l'inspirent, ce qu'elle voudrait à tout prix faire avant de mourir,... et il est toujours au fond de son gigantesque sac à main où se trouvent mille autres choses.
Violette est bohème, romantique et se fait des grandes idées de tout. Elle sait regarder le monde avec des yeux d'enfant et se cognera contre un passant car elle regardait le ciel plutôt que le passage piéton. Violette a un humour bien à elle et ne rit jamais de ses blagues si bien qu'on se demande souvent si elle plaisante ou pas. Elle a un fort second degré ce qui lui donne une petite touche déstabilisante à souhait.

Son beau visage attire la jalousie et les gens superficiels. Elle se déprécie malheureusement souvent à cause de cela. Bien qu'elle affiche une bonne humeur quotidienne, elle  ne se trouve jamais à la hauteur pour les épreuves du quotidien. Elle a vécut le fait d'être très belle comme un obstacle pour nouer des relations et cela lui a permit de se dépasser et d'évoluer dans un monde de faux semblants et d’hypocrisie. Des petits amis, elle a eu quelques uns, et aucun ne s'intéressait à elle pour son esprit. De ce fait, depuis deux ans, elle préfère se consacrer à ses études et à ses amis. Des amis, elle s'en ait fait plein depuis son entrée en école d'arts dramatiques de Paris! Lorsqu'on entre franchit ces murs, on a plus l'impression d'aller au cirque qu'étudier. Vous y croiserez des spécimens curieux allant du cracheur de feu débutant au futur Spielberg qui filme tout ce qui l'entoure.

Elle a de quoi avoir une grande pression sur les épaules puisque ses deux parents sont agrégés de philosophie et de littérature française. Elle a une grande soeur qui finit un mémoire dans une fac de lettres et Violette ne se fait remarquer que pour être la fantasque de la famille. Bien qu'elle s'entende très bien avec ses parents, s'amusant dans de grands débats à table le dimanche midi, on lui reproche souvent d'être trop rêveuse et tête en l'air.

Sa vie changea du tout au tout alors qu'elle se rendait à la dédicace d'Amélie Nothomb dans une librairie sympa. Elle se retrouva à faire un détour imprévu comme si une rue était soudainement apparue. Son bouquin sous le bras, elle s'engouffra sur le trottoir et atterrit en 1920 au beau milieu d'un carrefour.

Manquant d'être renversée par une deux chevaux, Violette rampa à l'abri et c'est alors qu'un jeune homme l'aida à se relever. En relevant les yeux, Violette crut qu'elle avait définitivement perdu la tête. L'homme ayant tendu la main était le portrait craché de Paul Fournier. Se demandant pourquoi elle le regardait aussi intensément, il s'en alla timidement. En l'espace de deux mois, la futuriste eut le loisir de comprendre qu'elle avait voyagé dans le temps sans savoir comment ni pourquoi. Elle réussit à se faire embaucher en temps que libraire assistante dans une boutique non loin de son accident. Elle espère ainsi voir quelqu'un d'autre apparaitre comme elle et trouver des réponses. Violette a trouvé un passe temps malsain qui lui permet d'oublier que sa famille lui manque terriblement: épier son poète préféré. Elle s'est renseignée sur lui et a compris qu'il allait bientôt écrire ses plus grands chef d'oeuvres avant de se suicider l'année suivante après que son amante le plaque lamentablement. Il est souvent seul à la terrasse d'un café, les yeux dans le vague, jusqu'à ce qu'il soit jeté dehors car il ne dispose de rien pour payer l'addition. Violette est tiraillée entre le désir d'aller faire connaissance et la peur d'intervenir dans sa vie et de modifier le futur. Mais cet homme là, elle le connait par coeur, elle l'a toujours admiré, s'est toujours reconnu à travers ses mots... Comment ne pas aller lui parler? L'aider? L'aimer alors que personne ne se rend compte du génie qu'il est?

Alors qu'elle nettoyait un soir l'extérieur de la vitrine de la librairie, Violette entendit un grand fracas et vit que Paul se faisait poursuivre par deux hommes. Dans le feu de l'action, elle lâcha ses ustensiles et partit  l'aider. Quand elle arriva ils étaient déjà partis, ayant laissé Paul tuméfié. Violette savait qu'il s'agissait d'une des nombreuses personnes à qui Paul devait de l'argent. Elle ne pouvait se résigner à le laisser dans la ruelle froide. Elle le prit alors avec elle pour le soigner.





Ses relations



C'est son poète préféré et elle est amoureuse de lui d'après l'idée qu'elle s'en est toujours faite.
Paul Fournier







(c) Gnuh de Never Utopia.


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MessageSujet: Paul Fournier   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeSam 5 Juil - 21:19


Paul Fournier



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1920 32znx8y




Âge : 24 ans
Activité : Poète sans emploi
Côté coeur : hétéro. Est dans une relation compliquée et destructrice avec Lily Sand.
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Qui est il?


"Attrapez ce vaurien!"

Tellement de monde aux Halles et tellement de produits. Monsieur Fournier en profite bien souvent pour chaparder un repas, vu qu'il est sans le sou.
Depuis tout petit, Paul s'est toujours vu comme une mauvaise personne. Pour preuve, à ses 6 ans pour avoir mangé le peu de jambon qu'il restait il fut battu à coups de ceinturon par son père. A 13 ans, alors qu'il parlait à une jeune fille dans la rue qui avait laissé tombé sa broche, son père l'emmena par la peau des fesses jusqu'à chez eux pour le cogner à nouveau car c'était un "petit pervers". Si sa mère les regardait passivement, c'était forcément que Paul avait quelque chose à se reprocher en conclut il. Pour sa défense, le père de Paul était gardien de prison et n'avait eu l'occasion de voir toute sa vie que le pire de la nature humaine. Il en déduisait que son fils était un dégénéré comme le reste des Hommes. C'est sans doute pour cela que notre poète est si torturé aujourd'hui, il a hérité de sa vision pessimiste.

D'un naturel à jouer avec les nerfs des gens, Paul ne peut s'en empêcher, ça l'amuse bien trop de voir comment les autres réagissent au quart de tour pour n'importe quoi. Se présentant lui même comme un bon à rien, il prend la plupart des gens pour des crétins. Son sens de l'humour noir n'est pas très apprécié car il fait la plupart du temps des blagues inappropriées. Très vite émancipé, il se fait virer de tous les boulots qu'il commence. Travailler ça ne lui plait pas, il ambitionne autre chose, il ne sait pas encore quoi. Paul a l'impression qu'invariablement il bousillera tout ce qu'il entreprend. Alors à 24 ans, il est relativement content quand il arrive à se trouver un toit où dormir. En général il arrive à apitoyer le patron d'un hôtel et lui promet de le payer dans quelques jours jusqu'à ce qu'on le vire. La journée, il rode dans tout Paris sans but. Le jeune homme apprécie de marcher tout seul et se laisse accoster par les âmes en mal de discussion s'ils lui payent un verre. Une fois derrière le comptoir, il préfère écouter les gens sans rien dire et griffonner ce qui lui passe par la tête sur une serviette en papier ou ce qui lui tombe sous la main.
Il se fiche des conventions de son époque et traite tout le monde de la même manière. Quand quelque chose le blesse, il se renferme sur lui même et devient assez irritable. Un des seuls échappatoires qu'il a trouvé à sa vie c'est de noircir les pages de ses cahiers, se défouler, écrire ses idées noires. Il a bien essayé d'en vivre mais aucun éditeur n'a daigné lire ce qu'il proposait. Cependant il n'abandonnera pas son rêve de si tôt et harcèle diverses maisons d'édition en se rendant à la réception une fois par mois voire deux. Les types comme lui, on les appelle les poètes maudits dans le milieu.
De temps à autres, il revient voir ses parents pour mendier un peu d'argent. Il ne craint plus son père car il est devenu aussi fort que lui, et reçoit bien les coups avec l'habitude. Ses parents font partie d'une longue liste de personnes auxquelles Paul doit de l'argent si bien qu'il doit surveiller ses arrières pour ne pas se faire attaquer dans la rue par ses usuriers. En parlant de bagarre, Paul sombre depuis plus d'un an dans l'alcool et ça le rend agressif. Il est donc interdit d'entrée dans plusieurs bars. N'ayant plus beaucoup de choix pour se défoncer, il fréquente les salons d'opium bien que ceux ci soient illégaux.

Dernièrement une écrivaine l'a approché, l'ayant repéré depuis un bout de temps dans la salle d'attente de sa maison d'édition. Elle est très connue et attirante. Dès le premier soir, ils couchèrent ensemble. L'auteure admire le style du poète et lui susurre à l'oreille qu'il finira par être publié. Les premières semaines de leur idylle, Lily l'hébergea, sûre de son succès futur et de leur bonheur proche; malheureusement les choses ne se passèrent pas comme prévu et Paul à force de tourner en rond chez elle devint de plus en plus irritable. Elle supporta de moins en moins de subvenir à ses besoins. C'est la première personne qui s'est jamais intéressée à lui et il l'aime d'un amour destructeur. Ils font l'amour, ils s'engueulent violemment et se remettent ensemble, se rendent mutuellement jaloux, tel est le cercle vicieux. Cette femme est tout ce qu'il a et Paul n'imagine même pas vivre sans elle. Il serait capable du pire si elle le laissait tomber. Il s'accroche à elle désespérément bien qu'elle le chasse de plus en plus longtemps de son appartement.

"Je sais que je ne mérite pas ton amour, mais s'il te plait reste encore un peu avec moi."


La destinée du poète sombre est toute tracée, l'année prochaine il se suicidera et on découvrira post mortem que ses écrits étaient magnifiques. C'est ce qu'il pouvait rêver de mieux mais voilà qu'une femme fit irruption dans sa vie en l'emmenant chez elle pour le soigner après qu'il ait été laissé pour mort par ses usuriers.





Ses relations


Lily Sand
Il a une relation amoureuse compliquée avec elle et l'aime d'un amour destructeur.

Il ne la connait encore que comme la femme qui l'a ramassé dans la rue alors qu'il venait de se faire tabasser par ses usuriers mais c'est en fait son admiratrice secrète.
Violette Beauregard






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MessageSujet: Lily Sand   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeSam 5 Juil - 21:42


Lily Sand



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1920 1ggild




Âge : 37 ans
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Qui est elle?




A force d'avoir susurré de sa voix mélodieuse "Appelez moi Lily", tout le monde a oublié son véritable prénom. Été 1900, la petite Éliane Sandoval est repérée au bistrot familial où elle travaille comme serveuse par un grand couturier. Elle venait d'avoir 17 ans et faisait déjà tourner les têtes avec son physique pulpeux.

"Mademoiselle, vous avez des mensurations dignes d'être montrées à la terre entière!"

S'était il exclamé. Éliane qui avait l'habitude de ce genre de compliments ne s'était pas montée le bourrichon en entendant le nom du styliste. Encore un qui veut coucher avec la serveuse avait elle pensé. Fatiguée de ce genre de comportement, elle affichait un sourire forcé pour ne pas se faire engueuler par sa mère qui se tenait derrière la caisse, toujours à la surveiller. Ce n'est qu'à la fin de la semaine que toutes les deux saisirent que le couturier, s'il était amoureux, était revenu jour après jour par amour de la mode. Éliane comprit qu'il préférait les hommes et quand il lui proposa de devenir mannequin haute couture, elle accepta avec joie  de le suivre à Paris pour fuir l'univers familial oppressant où la seule perspective d'avenir qu'elle avait était de se trouver un boucher comme mari. Sa famille n'était pas vraiment pour, mais Éliane était bien décidée à tout quitter, leur faisant miroiter un pourcentage de son salaire si on la laissait partir. La famille tombant dans le panneau, ce fut la dernière fois qu'Éliane fut à la merci de quelqu'un. Une fois mannequin, elle devint Lily. Une femme fatale et bien habillée de surcroit. Magnétique, elle attire l'attention partout où elle passe, surtout de la gente masculine. Elle se montre très sociable et amoureuse de la vie, animant les galas de son rire cristallin. En montant à Paris elle vécut donc la grande vie: champagne, caviar, fourrures offertes par la maison. Lily profita de quatre ans d'extravagance où elle vivait en colocation avec d'autres mannequins et où après les défilés elle se laissait entrainer dans des fêtes organisées par des inconnus. Elle finit par poser pour des photos un peu osées et interdites peu de temps après à la diffusion et c'est comme cela qu'elle connut son premier grand amour si l'on peut dire.
Roger la reconnut tout de suite perchée sur ses hauts talons.

"Je vous ai déjà vu quelque part vous.

_ C'est original."

Le riche homme d'affaires s'était amusé de voir la répartie de la jeune femme. Plus elles lui résistaient, plus il aimait ça. Lily était rodée à l'exercice, elle flirtait comme une artiste jouait de son art. Plusieurs semaines à se faire inviter par Roger et elle céda enfin à ses avances. Curieusement alors qu'elle croyait qu'il se lasserait vite une fois arrivé à ses fins, il en redemandait toujours plus et c'est à ce moment qu'elle se souvint des précieux conseils de sa mère. Trouve toi un mari! Elle avait peut être perdu son objectif de vue avec son travail qui s'était avéré si gratifiant mais Lily sentait bien qu'au fond d'elle même quelque chose lui manquait. Bien que ses cheveux soient blancs, il était encore séduisant et c'était un homme puissant. C'est ainsi qu'elle profita de l'inclination de monsieur Roger pour l'amener subtilement à lui demander sa main. Après leurs noces, Lily quitta son travail et incarna la parfaite petite femme au foyer. Roger l'emmenait à l'étranger autant que son travail le lui permettait et elle se chargeait de décorer et de nettoyer leur foyer quand il rentrait du travail (bien qu'elle n'ait jamais compris en quoi il consistait exactement). Elle apprit tout ce qu'il fallait savoir sur la cuisine et se fit des amies parmi les mères au foyer du quartier.

La lune de miel passée, Lily comprit qu'un homme comme son mari ne satisfaisait jamais de ce qu'il avait. Elle n'avait pas prévu qu'il continuerait d'être un homme à femmes même après lui avoir passé la bague au doigt. Elle aurait du s'en douter pourtant, elle connaissait les hommes. Se maudissant d'avoir été aussi bête, étourdie par son train de vie et sa manière enfantine de contourner les disputes, Lily devint de plus en plus jalouse et exigeante envers Roger. Leur quotidien se mua en enfer car aucun des deux n'était plus heureux. Elle conservait les apparences auprès des collègues et voisins mais explosait auprès de son mari chaque soir. Lily ne pouvait pas accepter qu'il ait des besoins qu'elle ne pouvait pas satisfaire et Roger n'en pouvait plus d'être autant interrogé une fois rentré chez lui. Lily savait qu'elle méritait mieux que cela. Ils décidèrent d'un commun accord de vivre séparément la vie qu'ils entendaient mener et on acheta à Lily un appartement particulier loin de son permissif époux.

N'ayant plus rien à faire pour s'occuper et étant trop vieille pour reprendre son activité de mannequin, Lily se mit à écrire des histoires d'amour, celles qu'elle aurait rêvé de vivre et qu'elle n'avait jamais pu. Sur les conseils de son amie Phillis, elle les envoya à la rubrique d'un journal pour femmes et obtint un contrat pour que chaque semaine, la suite des aventures qu'elle inventait paraisse. Les couples imaginaires de Lily devinrent une institution pour la petite ménagère parisienne si bien que ses pages furent reliées en livre et se vendirent dans tout le pays sous le pseudo de Lily Sand, de son nom de mannequin. Quand on lui demanda s'il y avait un lien avec Georges Sand, elle eut du mal à se retenir de rire.

C'est dans sa maison d'édition qu'elle eut la plus jolie des visions. Un homme mal rasé doté de magnifiques yeux clairs avait provoqué un vrai vacarme en se montrant. La réceptionniste l'avait immédiatement reconnu et appelé la sécurité tandis que celui ci essayait en vain de lui communiquer quelques feuilles volantes. Lily s'était approchée de la scène quand deux vigiles avaient sorti le jeune homme de force, laissant les précieuses feuilles tomber au sol. Elle les avait ramassé.

Quelques jours plus tard elle les retrouva sur sa table de nuit, ayant complètement oublié l'incident jusqu'à présent. Lily eut alors une belle découverte littéraire. Les poèmes de l'étranger étaient bouleversants de réalisme. Cet homme avait compris les tréfonds des sentiments humains et cela devait bien être le seul mâle sur terre à l'avoir fait. Elle se devait de le rencontrer. La rouquine se planqua alors tous les jours dans les bureaux de sa maison d'édition jusqu'à ce qu'il revienne avec autant de véhémence que la fois précédente. Elle l'aborda en premier.
Paul dégageait une sensibilité rare. En prenant un café avec lui elle comprit qu'il était vulnérable et autant en mal d'amour qu'elle. La tristesse dans ses yeux couleur océan acheva de la conquérir. A la fois beau et jeune; elle ne complexa qu'une fois la nuit tombée d'avoir couché aussi rapidemment avec lui. Qu'allait on penser d'eux quand on les verrait dans la rue? Voilà une tante et son fils? Une grande sœur à la rigueur? Il réussit à apaiser ses craintes bien que le sujet revenait à chacune de leurs disputes. Car des disputes il y en eut et il y en aura encore. Les deux êtres étaient aussi passionnés l'un que l'autre. Ils se dévoraient mutuellement, incapables de réfréner leur amour. Lily en avait assez de l'entretenir alors que c'était l'homme qui devait subvenir aux besoins. Lui prit très mal cette remarque en pensant qu'elle le comparait à son mari. Lily était d'une jalousie maladive, se croyant trop vieille pour être la seule à recueillir ses faveurs, lui ayant peur de perdre une aussi belle créature toujours courtisée dans la rue alors qu'il était un perdant. Des assiettes se brisaient sur les murs, l'un et l'autre se giflaient mais jusqu'à présent leurs longues disputes se terminent toujours au lit. Ces temps-ci Lily réfléchit à deux fois avant de l'inviter à nouveau chez elle, commençant à fatiguer de cette relation malsaine. D'autant plus que les hommes se bousculent au portillon et qu'elle n'hésite pas à rencontrer du monde, étant très sociable; elle est de toutes les sorties parisiennes.

Lily sait ce qu'elle veut et espère toujours fonder une famille même si elle serait une des plus vieilles mères qu'elle connaisse. Les hommes de sa vie lui ont fait perdre confiance en l'amour et elle se repose sur ses acquis: sa carrière et la vie mondaine qu'elle gère d'une main de maitre. Elle a l'âme d'une battante mais ne fera jamais de scandale en public, sachant rester à sa place de femme douce en apparence comme son éducation le lui a appris. C'est ce qui fait d'elle une si mystérieuse personne au sourire angélique et à la parole acerbe.
Ce qu'elle préfère, c'est s'abandonner sur une piste de danse au creux de bras solides. Elle aime se faire désirer et être au centre de l'attention. Son indépendance, elle y tient désormais plus que tout et refuse de se faire mener à la baguette comme avait tenté de le faire Roger. Si elle tolère beaucoup de comportement, il ne faut pas la prendre pour une idiote ou elle vous aura dans le nez, et mieux vaut ne pas déclencher son courroux alors qu'elle connait tout le monde à Paris.





Ses relations



Elle a une relation amoureuse compliquée avec lui.
Paul Fournier







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MessageSujet: Abigaëlle de Vaumont   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeDim 13 Juil - 1:47


Abigaëlle de Vaumont



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Qui est elle?



C'est dans un manoir gigantesque que naquit la petite demoiselle de Vaumont et rejoint une riche famille de propriétaires d'Avignon. Son père étant un royaliste convaincu, on lui répéta sans cesse qu'ils descendaient lointainement des Bourbons et que ce sang noble les rendait très spéciaux. Si spéciaux qu'un jour la IIIeme République actuelle s'effondrerait tôt ou tard pour leur laisser la place. Abigaëlle grandit ainsi comme une princesse à l'écart de la ville, vivant au rythme des dîners mondains et des cocktails chez des amis de la haute toujours convaincus que ce qu'il manquait à la France du 20eme siècle était un roi et non un Deschanel complètement fou. Elle eut une éducation irréprochable A onze ans, elle savait jouer du piano comme une virtuose et elle pouvait rester muette comme une tombe pendant des jours durant pour ne pas embêter papa et maman. A son grand désarroi, aucun des amis proches de la famille n'avait un enfant approchant son âge et Abigaëlle finit par apprendre à meubler le temps dans son coin tant et si bien qu'elle pensa que c'était ainsi qu'était la vie: insipide et terriblement longue.
La demoiselle disparaissait de longues heures pour explorer le manoir et revenait à temps auprès de sa nourrice espagnole pour qu'elle lui nettoie sa robe avant le retour de ses parents. Les aventures qu'elle s'inventait enfant au milieu des toiles d'araignée et des pièces condamnées à l'étage jouèrent un rôle dans sa vie d'adulte puisqu'elle y rencontra un fantôme. Il faisait nuit et Abigaëlle n'arrivait pas à dormir, c'est alors que le spectre d'un homme assassiné lui rendit visite au détour d'un couloir. Loin d'être effrayée, à l'époque, du haut de ses six ans, elle lui avait demandé ce qu'il faisait là. Lorsqu'elle raconta son expérience à sa mère au petit déjeuner suivant, elle se fit punir toute une semaine pour mentir et blasphémer sur une vie après la mort. Où avait elle bien pu chercher tout cela? Depuis ce jour, Abi garda ses expériences paranormales pour elle. En effet, parfois en croisant le regard d'une personne ou en effleurant sa main elle ressentait quelque chose mais ne pouvait que le garder pour elle. Hypersensible, Abi dégage un calme remarquable et ressemble réellement à une poupée quand son regard se perd dans le vague. Elle a toujours été très perspicace et attentive à tout ce qui l'entoure, plus habituée à observer le monde qu'à participer aux réjouissances. Elle a une grande imagination qui a su se développer au fil du temps grâce à ses après midi lectures dans sa chambre, qu'il pleuve ou qu'il règne un grand soleil dehors.

Avec son teint de porcelaine, elle ne tarda pas à être fiancée à un cousin de vingt ans plus vieux qu'elle. Le sang se devait de rester pur entre membres de la famille. Elle lui rendit visite assez souvent pour faire plaisir à ses parents, étant une fille obéissante et n'aimant pas les conflits. Il s'avéra qu'une tempête dévasta le plafond de son futur époux cet automne là et qu'il dut faire appel à des ouvriers qualifiés pour lui réparer cette fuite au plus vite, s'engageant à loger le plus de travailleurs dans le local des employés qui se trouvait dans le jardin de sa propriété. Lors d'une de ses visites quotidiennes pour prendre le thé, Abigaëlle dut contourner une silhouette féminine qui se tenait à côté de son père qui s'affairait à réparer la toiture. Elle devait avoir son âge et dégageait une énergie incroyable. Abi eut du mal à se concentrer sur la conversation de son promis ce jour là. Ses yeux suivaient malgré eux les gestes de cette jeune fille qui passait d'ouvrier en ouvrier pour leur donner un coup de main et le plus souvent les déconcentrer pour rire un peu. La noble blonde revint bien plus souvent que prévu, surprenant agréablement son cousin plusieurs fois par jour. Elle essayait le maquillage de sa mère et s'achetait de nouveaux chapeaux. Abi ne se reconnaissait plus elle même et attribuait ce changement à de la simple curiosité. Après tout, elle n'avait jamais eu d'amies de son âge, cela était compréhensible qu'elle s'intéresse à ce que les jeunes faisaient. La fille qui avait attiré son attention s'appelait Isabelle. Elle portait des pantalons d'hommes et des salopettes de chantier et son sourire était communicatif. Elle était toujours sollicitée de part et d'autres et l'on sentait qu'elle était tellement appréciée parmi les collègues de son paternel que celui ci devait être d'autant plus vigilant. Mais Isabelle ne semblait pas intéressée plus que de mesure, bien plus affairée à scier une planche de bois qu'à rendre les regards langoureux qu'on lui lançait. Elle ne remarqua Abi qu'une semaine après son arrivée. Un jour qu'elle rentrait chez elle, Isabelle lui avait simplement lancé: "Hey! Vous avez laissé tomber votre livre!" Abigaëlle d'habitude si placide avait eu du mal à prononcer quoique ce soit et avait bafouillé quelque chose qui ressemblait à "Euh... ah, revoir" en rangeant son livre dans son sac. Une fois arrivée dans sa chambre, elle se maudit d'avoir été si cruche et enfouit sa tête sous son oreiller en espérant qu'elle allait suffoquer avant la fin de la nuit. Ce ne fut pas le cas et elle n'osa revenir chez son fiancé que quelques jours plus tard, s'étant résignée douloureusement à se faire voir par Isabelle comme une riche écervelée bonne à manger du foin. Pourtant, Isabelle lui rendit ses regards pour la première fois et Abigaëlle finit par détourner les yeux rapidement, grillée. L'ouvrière l'attendit à la fin de son rendez vous et entama la conversation aussi naturellement qu'elle faisait tout.

"Vous venez souvent ici. C'est votre fiancé le vieux qui tient tout ça?
_ ...Oui. C'est mon cousin.
Isabelle fit une petite moue avant de se mordre la lèvre pour étouffer un sourire.
_ Remarquez si j'avais une cousine aussi jolie que vous, je voudrais l'épouser moi aussi."

Abi avait fait de si grands yeux qu'Isabelle cette fois ci n'avait pu se retenir de rire, laissant la blondinette dans le questionnement le plus total. Ces entretiens aussi perturbants que jouissifs se reproduisirent aussi souvent qu'Abigaëlle le pouvait. Dès la première journée, elle apprit tout ce qu'il y avait à savoir sur sa nouvelle amie: comment elle s'était retrouvée à grandir avec un père dans le milieu ouvrier et qu'elle ne voulait pas finir comme tous ces gars, fauchée et mariée à n'importe qui. Elle la mettait en confiance comme personne ne l'avait jamais fait, et les deux femmes finirent par partager leurs rêves et leurs passions. Quand Abi avoua sans trop savoir pourquoi qu'elle croyait aux fantômes, elle fut bien surprise de voir qu'Isabelle pensait définitivement qu'il y avait une vie après la mort et après avoir fait un rêve très réaliste, elle commença à raconter qu'elles étaient sans aucun doute la réincarnation de Paris et Hélène de Troie. Le jour suivant, alors qu'il pleuvait et que le vent renversa le parapluie d'Abigaëlle, Isabelle l'emmena dans un cabanon à l'écart de la maison de son cousin et l'embrassa. Abi ne se rendit pas jusqu'à son cousin et se laissa tenter complètement par le charme de la brune. Elle n'en avait plus rien à faire de sa famille, de son mariage approchant ni même de la III eme République, tout ce qu'elle désirait était de se trouver près d'Isabelle car c'était avec elle qu'elle avait réellement commencé à vivre et à ressentir des choses qu'elle n'avait jamais soupçonné exister. Sa petite copine n'eut pas à beaucoup insister pour la convaincre de s'enfuir avec elle à Paris en emportant tout l'argent du coffre de son père.

Isabelle et Abi vivent donc dans le pêché dans la capitale depuis trois ans. Elles ont pratiquement tout dépensé en achetant un charmant appartement près du Panthéon ainsi qu'un local à Montmartre. Isabelle a grandement aidé Abigaëlle a se créer une confiance en elle et croit dur comme fer en ses talents de médium. Sentant le filon se développer, le couple a donc ouvert un salon de spiritisme non loin du Moulin Rouge et il fait fureur. Si les deux femmes gagnent bien leur vie grâce au désespoir et à la curiosité malsaine de gens, Abigaëlle doute si souvent d'elle même qu'elle et Isa finissent par jouer les détectives plus que les médiums pour aider leurs clients. Abigaëlle ne se fie jamais à ses visions créées par la drogue qu'Isabelle se procure et préfère toujours vérifier ses intuitions en menant sa petite enquête. Est ce que mon mari est mort avant de pouvoir me donner un pactole caché? Qui a tué ma fille? Qu'est devenu mon petit ami disparu à la guerre? Ma femme cherche t elle à me dire quelque chose de l'au delà? Isabelle et Abi finissent par être connues comme le loup blanc par la police pour fourrer leur nez partout et pourraient ajouter à leur enseigne "détectives" après "extralucide prend sur rendez vous". C'était l'action qui manquait à Abi toute sa vie.

Les deux femmes sont littéralement la moitié de l'autre, très différentes et s'attirant comme deux aimants. Si elles ne hurlent jamais car Abigaëlle n'élève pas la voix, Isabelle s'énerve assez vite quand elles ne sont pas d'accord sur un sujet. Leur principal problème est qu'Isabelle adore inviter du monde chez elle pour parler politique et droit de vote des femmes alors qu'Abi déteste ce genre de personnes qui veut refaire le monde. Elle croit en effet davantage aux petites actions du quotidien qui améliorent petit à petit la vie des gens plutôt à de grands débats complètement vains dont elle avait l'habitude chez ses parents. Elle tolère plus la foule qu'elle ne l'apprécie mais prend toujours sur elle pour faire plaisir à la seule personne qui sait la voir comme elle est réellement car c'est tout le contraire d'Abi, Isabelle est naturellement populaire. Au cours de ses nombreuses soirées, Abigaëlle reste toujours en retrait là où c'est le plus silencieux et parait aussi étrange que mystérieuse. Elle ne parle qu'avec les rares personnes qu'elle considère comme ses amis et se dévoile bien plus en petit comité.

Si elles avaient peur de se faire juger par le tout Paris, lorsqu'elles ont découvert le mode de vie libertin des habitants, elles comprirent vite qu'elles s'intégreraient parfaitement dans ce lieu coloré de perdition. Elles se sont vite fait beaucoup d'amis grâce au charisme d'Isabelle et au charme mystique de sa compagne et leur couple suscite l'admiration parmi les artistes en vogue. Elles ne sont pas les seules femmes indépendantes qui ont choisi de vivre leur passion au grand jour et si l'homosexualité est officiellement un crime puni par la loi, les autorités sont curieusement très tolérantes avec les femmes, sans doute à cause du fantasme masculin que cela provoque. Isabelle s'en ait fait une quête personnelle pour l'égalité et Abi doit bien souvent réfléchir pour deux avant que l'amour de sa vie ne fasse n'importe quoi. Elle est douce et câline, ne manquant jamais de surprendre Isabelle car derrière ses airs de sainte-nitouche se cache une vraie féline qui aime l'aventure.





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C'est sa petite amie. Elle s'est enfuie de chez ses parents avec elle pour vivre leur passion et elle tient un salon de médium avec elle.
Isabelle Marceau








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MessageSujet: Isabelle Marceau   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeDim 13 Juil - 17:48


Isabelle Marceau



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Qui est elle?


Isabelle était avec sa mère le jour où elle s'est faite renversée par une voiture. Elles étaient en train de traverser la rue quand l'attention d'Isabelle s'est portée sur un petit singe qui se tenait sur l'épaule d'un vendeur de rue. Elle avait lâché la main de sa mère et s'était précipitée sur un autre trottoir tandis que sa mère lui criait de ne pas courir. L'instant d'après elle avait vu sa mère allongée sur la chaussée. Depuis lors, Isabelle ne se retient jamais de faire ce dont elle a envie. Elle a compris enfant que la vie était courte et surtout qu'on la perdait sans raison. Le bon dieu c'était des conneries pour vous tenir éveillé à la messe. Sinon pourquoi Dieu lui avait il enlevé sa mère et lui avait il donné le désir d'embrasser les autres filles alors que c'était interdit? Son père inconsolable, s'enferma dans le travail et enchaina les chantiers. C'est dans cet univers de sueur et de labeur qu'elle grandit, imitant les ouvriers et bavassant avec tout le monde. On lui apprit à cracher le tabac pile dans le pot et très vite elle devint aussi ingénieuse que son père pour réparer les choses. Isabelle était réputée parmi les ouvriers d'Avignon pour être le rayon de soleil des pauses déjeuner. Elle n'était jamais officiellement embauchée mais elle mettait toujours la main à la patte pour ne pas s'ennuyer. Isabelle raconte tout ce qui lui passe par la tête et se lie d'amitié facilement. Elle a bien été forcée par la vie à être aussi extravertie pour contrebalancer la tête d'enterrement que fait son père jour après jour. D'ailleurs ce paradoxe entre le père et la fille fait toujours bien rire ceux qui les connaissent, pensant qu'Isabelle doit tenir tout de sa mère. Son succès auprès de tous est accompagné d'une réputation de petite allumeuse car si elle sourit aux hommes et plaisante avec eux, ça ne va jamais plus loin. Son père préfère se voiler la face et répéter que c'est une fille correcte, mais il sait bien au fond qu'elle ne tourne pas rond. Isabelle en soufra un peu au cours de son adolescence puis apprit à se détacher du regard sévère du père. Elle n'avait pas choisi d'être comme ça, elle l'était c'est tout. Et si son père faisait comme s'il la contrôlait, la réalité était bien moindre puisqu'elle le menait par le bout du nez; sortant à pas d'heure et suivant ses envies. Isabelle est ce qu'on peut appeler fantasque et aime pimenter le quotidien. Elle s'est fait un petit casier judiciaire à Avignon en tant que récidiviste pour s'être baignée dans la fontaine municipale à plusieurs reprises et avoir soulevé ses jupes dans la rue en face d'officiers en service. A force de faire les 400 coups, elle attira d'autres personnes de son âge pour se joindre à elle, se créant une petite bande. Isa se sent beaucoup mieux quand elle est entourée et ne supporte pas de rester trop longtemps enfermée. Elle se fiche d'être le centre d'attention bien qu'elle le soit souvent, et ne ne jamais réfléchir avant d'agir est devenu son crédo.
Elle aime bien se faire belle et alterne les pantalons confortables avec les robes fleuries. Armée de sa cigarette à la main, c'est son père qui lui a appris à apprécier la nicotine dès son plus jeune âge, seul petit plaisir qu'il s'octroyait après une bonne journée de boulot.

C'est d'ailleurs au boulot, sur un chantier inespéré d'un gros bourge d'Avignon qu'elle rencontra son âme soeur. Quand elle remarqua qu'elle venait bien souvent sur le chantier, elle ne put détourner son regard de son petit visage. Elle était parfaite. Et si Isabelle ne croit pas en la religion, elle a toujours aimé se faire lire les lignes de la main et jouer au tarot. Cherchant malgré tout un sens à sa vie, elle pensa immédiatement que dans une autre vie Abigaëlle et elle même s'étaient aimées. La belle blonde apaisait son caractère de feu et semblait regorger de qualités à mesure qu'elles parlaient. Elle s'en fit un devoir d'enlever Abi de sa cage dorée et l'emmena avec elle à Paris pour vivre leur passion. C'est sans regret qu'elle quitta son père, elle lui envoie à l'occasion des fêtes une carte postale pour qu'il ne s'inquiète pas trop. Paris était tout ce dont elle avait rêvé: de l'action, des bars ouverts toute la nuit et une grande tolérance. Enfin elle avait su se créer un cercle d'artistes qui étaient aussi farfelus qu'elle et Abigaëlle, la tolérance ne régnant pas partout. En assistant un jour à un lynchage d'un homosexuel alors que personne ne bougeait le petit doigt, elle s'était interposée et avait juré de faire tout son possible pour mettre fin aux injustices. Les politiques ils étaient tous pourris, que ce soit les ouvriers ou les homosexuels, leurs conditions de vie étaient déplorables et cette colère, elle la nourrit avec quelques intellectuels en vogue qu'elle invite avec plaisir chez elle pour débattre des solutions qu'ils pourraient apporter, complotant de plus en plus des manifestations violentes voire des attentats. Elle ne comprend pas comment Abi qui est pourtant si sensible ne partage pas son désir de changer les choses. Cette incompréhension la fait souffrir car sur tous les autres sujets elle est en parfaite harmonie avec elle. Mais si elle ouvre sa grande gueule trop facilement, la colère passe aussi vite qu'elle est venue et elle sait se faire pardonner son sale caractère.

A la maison comme à la ville, Abigaëlle et Isa forment un duo de choc puisqu'Abi a fait de ses dons de voyante un commerce. Isabelle la soutient autant qu'elle peut et elle aimerait bien qu'elle se débarrasse définitivement de cette peur de mal faire. Rien que de penser que ses parents lui ont donné si peu d'amour qu'Abi n'a jamais confiance en elle la révolte. Sa "belle famille" a d'ailleurs porté plainte et un mandat d'arrêt contre elle prend la poussière depuis 3 ans dans les bureaux de police. Isabelle a préféré ne pas inquiéter Abi avec cela. ça la fait d'ailleurs plus rire qu'autre chose de penser que sa famille de bourge estime que c'est Isabelle qui a du voler leur argent et pas leur fille bien aimée et si influençable. C'est pourtant la seule qui peut protéger Abigaëlle. Le naturel perfectionniste d'Abi les pousse à toujours vérifier ses intuitions et ses visions en menant leur propre enquête avant de répondre au client. Elles aiment fouiner dans le passé et leurs investigations les entrainent bien souvent dans le pétrin. Heureusement pour l'instant elles s'en sont toujours bien tiré grâce à Isabelle qui boxe comme un homme et à l'intelligence d'Abigaëlle. Cela fait toujours quelque chose à raconter à leurs amis en rentrant à la maison et un auteur en herbe qui fait partie de leurs amis proches leur a demandé s'il pouvait s'inspirer de leurs aventures pour écrire un nouveau roman.






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MessageSujet: Elodie Bloom   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeLun 1 Sep - 1:25


Elodie Bloom



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Âge : 17 ans
Activité : couturière
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Qui est elle?


La soie si douce au toucher, le coton d'un blanc immaculé, les kilomètres de tissu bien enroulés arrivant dans les cartons, Elodie a pratiquement grandi dans la boutique de prêt à porter sa mère à Oxford. Fourrant son nez partout dans les rayons, toute petite elle courrait déjà pour aller chercher un mètre pour sa maman ou bien une paire de ciseaux pour l'aider à finir son vêtement. Elodie a éduqué son oeil et au fil des années, dessiner un patron devenait presque inné chez elle. Elle savait à 10 ans deviner quel tour de taille et de poitrine faisait n'importe quelle femme, ce qui ne manquait pas de faire rire ses camarades de classe lorsqu'elle jouait de ses talents sur les adultes. Malheureusement, dans sa banlieue anglaise il ne se passait pas grand chose si bien qu'à part deux riches clientes, il n'y avait aucune commande extravagante de vêtements. La plupart du temps on demandait à la boutique une commande de robes noires pour les enterrements et quelques fois une robe de baptême. Elodie s'ennuya vite de voir toujours les mêmes commandes exécutées et finit par acheter des magazines de mode pour voir ce qu'il se faisait. Elle fut époustouflée par le style à l'étranger. Tout venait de Paris: les influences, les courbes,... Le génie se trouvait là bas! Bercée par la mode parisienne, elle se prit de passion pour la France et son raffinement et tout au long de son adolescence elle ne cessait de lancer au hasard des expressions en français pour faire grand genre.

Bien que ses parents ne l'empêchent pas de nourrir des rêves de couture, ils l'ont tout de même envoyé à l'école pour filles jusqu'à ses 15 ans pour qu'elle puisse avoir le choix entre devenir couturière ou institutrice. Après avoir passé son brevet des collèges l'été de ses 15 ans, elle eut une crise existentielle. Son père lui annonça naturellement qu'à la rentrée elle reprendrait le flambeau à la boutique et que dans quelques années elle gérerait l'entreprise familiale avec son mari. A la perspective de cet avenir fade, le coeur d'Elodie se crispa de terreur. Elle rêvait de plus grand, de plus beau. Tellement d'idées de robes se bousculaient dans sa tête et elle savait très bien qu'elle ne pourrait jamais les réaliser ni se faire la main en Angleterre. Cette nuit là elle eut la plus grande dispute qu'elle n'avait jamais eut avec ses parents.

"If you don't want to stay, I can't force you. But when you go you will regret it. Then you will have nowhere to come back, because it'll be too late.

_ "Jamais" papa.I'll never regret it. France is calling me."


Abandonnant petit ami et famille, la dernière chose qu'elle vit à bord du ferry en direction de Brest fut sa mère qui lui faisait un signe de la main sur le quai tandis que son père avait déjà tourné le dos. Avec deux valises, ses économies en poche et un petit livret "how to learn french in 10 lessons" Elodie débarqua à Paris sans aucun plan. Les deux premières semaines, elle dépensa tout son argent en frais d'hôtel, ne sachant où résider ni bien parler pour se trouver un appart correct. Le gérant de l'hôtel finit par la jeter dehors en plein mois de novembre, sans le sous. Elodie serait morte de froid si une petite bonne anglaise ne s'était pas arrêtée devant le banc où elle s'était assise.

" Bah alors miss? Vous êtes toute bleue, ce n'est pas un temps pour sortir! Do you understand?"


Comprenant qu'elle ne parlait pas bien français, la bonne lui fit signe de la suivre pour lui payer un café. C'est ainsi que les deux compatriotes se lièrent d'amitié, échangeant le récit de leur vie. La bonne qui s'appelait Wendy, vivait depuis deux ans à Paris et acceptait de partager sa chambre tout en haut d'un immeuble haussmannien avec Elodie le temps qu'elle se refasse. Dans ce minuscule espace, Elodie partagea toute son intimité avec son amie pendant un an, apprenant jour après jour mieux le français jusqu'à pouvoir se débrouiller toute seule bien qu'elle n'arrive à se défaire de son fort accent. Elle enchaina les petits boulots jusqu'à débaucher un emploi de stagiaire dans une grande boutique de mode. Ce fut les plus beaux moments de sa vie. Le salaire lui permit d’emménager enfin dans un petit studio à elle, et les au revoir avec Wendy furent chaleureux; elles se reverraient très bientôt.

Elodie apprit beaucoup auprès des couturières françaises.
Pour se détendre, la petite anglaise aime à se balader dans les rues pour admirer les vitrines, voir comment sont disposés les objets, quelles sont les dernières tendances,... Bien que les français aient plus de goût et d'excentricité, Elodie fut tout même déçue de voir qu'on n'offrait aucune opportunité à une petite jeune comme elle d'expérimenter de nouvelles choses. Elle commença à voir les choses en plus grand et visita tous les banquiers de la ville pour obtenir un prêt pour monter sa propre boutique. Malheureusement, aucune banque n'est prête à parier sur une femme seule. Toutes ces années pour finir comme bonne à tout faire pour un couturier français, il n'en était pas question! Au bout d'un énième refus, elle fit un tel scandale qu'un client de la banque l'emmena dehors pour se calmer avant que la police ne soit mêlée à tout cela. Elodie craqua sur le trottoir, et touché par la jeune femme, le client l'écouta raconter ses malheurs dans sa voiture.

Il comprit sa détresse mais ne disposait pas des fonds nécessaires pour l'aider à monter son projet. Il lui proposa alors de lui faire rencontrer quelques business men de sa connaissance pour qu'elle obtienne un prêt entre particuliers. L'ambitieuse Elodie charma le monde des affaires parisiens et elle réussit à se faire financer son local ainsi que des caisses du meilleur tissu.

Elodie se jura de prouver  à la France et à ses parents qu'elle pouvait réussir bien qu'elle soit une femme. Elle monterait son propre business, ayant plein de nouvelles idées en tête pour fidéliser une clientèle. Aujourd'hui sa boutique "Exquise" a du mal à se faire connaitre, c'est pour cela qu'Elodie monte un vaste plan de publicité et de partenariats avec ses voisins commerçants. Si bon nombre de ses voisins essaient de lui mettre des bâtons dans les roues pour récupérer son local, elle ne se laissera pas faire. Elle écume les soirées mondaines et commence à faire de la concurrence aux autres magasins. Son naturel poli mais acerbe plait et son ambition fait parler d'elle dans le milieu. Elle est si occupée à faire ses preuves au travail, qu'elle en oublie qu'un jeune homme de bonne famille lui fait la cour... Mais son ambition ne serait elle pas un frein à l'amour? Et le projecteur étant sur elle, d'autres hommes moins bien intentionnés ne vont ils pas s'intéresser eux aussi à l'étoile montante de la mode?

Venez découvrir "Exquise" 5 avenue Victor Hugo dans le 14eme arrondissement: la première boutique où l'on peut acheter sa robe et ses accessoires en même temps! Sa propriétaire s'est endettée pour la faire paraître luxueuse et déjà prospère.






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Wendy Cosgrove
C'est une très bonne amie qui l'a hébergé un temps quand elle a débarqué à Paris.

C'est son riche voisin dont elle n'arrête pas de repousser ses avances, dont une récente demande en mariage, préférant rester indépendante. Elle joue tout de même sans s'en rendre compte au chat et à la souris avec lui.
Adrien Duplessis





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MessageSujet: Adrien Duplessis   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeJeu 18 Sep - 20:11


Adrien Duplessis



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Âge : 26 ans
Activité : riche rentier
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Qui est il?


Orphelin depuis l'âge de ses 6 ans, Adrien a grandi en imaginant comment ses parents avaient bien pu mourir. Pourquoi avaient ils choisi de prolonger leur séjour à Porto d'une semaine? Avaient ils été attaqués par des brigands ou s'étaient ils tués en demandant à leur cocher de foncer vers le fossé pour s'éteindre dans les bras l'un de l'autre? Il inventa bientôt une histoire par jour à propos de ses origines, transformant la triste réalité en un mythe qui amusait les domestiques. Un jour il n'avait jamais eu de parent et était né de la cuisse de Jupiter tandis qu'un autre il avait été élevé par les loups. Cette dernière invention lui plaisait particulièrement et après l'avoir répété inlassablement, il partait à la poursuite des petites femmes de ménage de la maison qui se prêtaient au jeu en partant dans tous les sens jusqu'à ce que le maitre les attrape. Il fut élevé pratiquement par ses domestiques. Ses parents lui avaient légué une véritable fortune en terrains si bien que même au rythme d'un train de vie fastueux, il ne manquerait jamais de rien. Sa maison était un hôtel particulier qui avait été privatisé sur tous les étages qui formaient une ville dans la ville. Une trentaine de domestique briquait, lavait, lessivait et servait à manger à toute heure du jour et de la nuit. Adrien connaissait tous les noms des employés par coeur; du gardien peu loquace Isidore jusqu'à la femme du cuisinier italien Pauline. Chacun se sentant responsable du "petit maitre" comme on se plaisait à l'appeler, il fut bientôt chéri de tous à leur manière et il considéra qu'il avait la plus grande et belle famille qu'on eut rêvé d'avoir. Il s'amusait tous les jours grandement et avait des conversations très différentes en fonction des personnes qu'il croisait. Son jeu préféré était de rester au milieu des jolies lavandières qui s'occupaient de la lessive et de participer à sa manière en se jetant dans le linge immaculé pour se cacher sous la pile de draps propres. Aussi loin qu'il s'en souvienne, il a toujours aimé les femmes. Et être le petit préféré de toute une maison l'enchantait. Il en jouait bien souvent pour obtenir un câlin et se blottir contre une poitrine généreuse.

Evidemment, on n'avait pas livré totalement à lui même un enfant de 6 ans. Le testament des parents avait prévu qu'il serait élevé par un tuteur qui s'avérait être un professeur rigide et très occupé, ancien ami d'enfance du père qui avait fait carrière dans la finance. Il ne lui montra jamais aucune affection et Adrien remercia le ciel que son tuteur ne s'acharne pas à lui donner des leçons d'économie appliquée. Pour se donner bonne conscience, monsieur Richard qui gérait jusqu'à sa majorité l'argent des Duplessis envoyait chaque mois une importante somme d'argent pour faire vivre la maison, même s'il savait pertinemment qu'il n'y avait nul besoin d'employer autant de personnel pour subvenir aux besoins d'une seule personne. Le tuteur était souvent en déplacement à l'étranger si bien qu'Adrien grandit dans la plus totale liberté, faisant ce dont il avait envie quand il en avait envie. Il s'avéra que libéré de toute pression familiale; le petit garçon brun et cabotin devint un jeune homme d'une grande bonté, galant et extrêmement poli. On félicitait monsieur Richard qui prenait la nouvelle avec un sourire effacé, n'acceptant que modestement le compliment qui ne lui revenait pas. Richard ne s'était jamais montré méchant. Adrien comprit une fois atteint l'âge adulte que ce personnage à la taille gigantesque qui lui faisait penser à un tronc d'arbre lorsqu'il était enfant, n'était tout simplement pas doué avec les enfants. Adrien suivit quelques études après sa majorité pour comprendre les bases du commerce et il finit par trouver son ancien tuteur relativement intéressant. Alors qu'ils n'avaient jamais rien partagé depuis 19 ans, les voilà qui devinrent de grands amis qui partageaient le goût pour les investissements immobiliers. Car avec autant d'argent, il faut bien savoir s'occuper. Son grand jeu une fois adulte était de deviner en qui il fallait investir pour ensuite se vanter auprès de la bonne société qu'on avait dégoté la personne qui ferait bientôt fortune. Les paris étaient souvent risqués et l'on se délectait dans le cercle fermés des rentiers parisiens et de la presse locale des riches rentiers qui s'étaient lourdement trompés en investissant dans des sottises telles que les cotons tiges avec supplément grattoir, nouvelle invention d'un hurluberlu qui cherchait des investissements.

Adrien s'avéra être un investisseur prudent et préférait être le mécène des artistes qu'un banquier pour particuliers. Il se fit connaitre dans le monde de la nuit des artistes parisiens : peintres et chanteuses se disputent sa compagnie lorsqu'il se montre aux fêtes dans l'espoir qu'il soit charmé et que son argent suive leurs projets. S'il n'avoue jamais faire crédit, il fait souvent des cadeaux à ses artistes féminines préférées. Il n'espère pas les acheter en faisant cela même si de prime abord on pourrait le croire, c'est simplement sa façon d'être. Il est généreux avec les gens qui lui plaisent et est très à l'aise avec l'argent. Il n'hésite pas à donner des primes à ses employés et donne tous les ans aux bonnes oeuvres, se rendant plusieurs fois à un orphelinat du quartier de Pigalle où les enfants lui font un accueil chaleureux. Grâce à ses riches habits et à son charme tout en subtilité, Adrien est très couru auprès des dames. Il n'est pas difficile et accepte leurs faveurs lorsqu'elles sont jolies. De temps à autres, il a un coup de coeur dévorant et il peut passer des mois entiers à faire la cour à une femme. La dernière en date il s'agissait une danseuse pulpeuse du moulin rouge qu'il avait juré d'épouser dans un moment de passion. Elle ne lui avait jamais parlé mais lui, lui délivrait à chaque fin de spectacle, un bouquet de fleurs accompagné de mots d'amour. Le jour où il lui avait donné rendez vous, son tuteur ayant appris la nouvelle s'était arrangé pour qu'il le manque. Adrien avait beau être un jeune homme libre, les convenances empêchaient de faire n'importe quoi au grand jour. Le riche héritier comprit la leçon de celui qu'il appelait maintenant affectueusement son oncle et il ne revit plus même de loin la belle Eleonore.

C'est après cette peine de coeur qu'il remarqua la présence d'une nouvelle boutique de prêt à porter dans sa rue. Elle était dirigée par une charmante petite anglaise au caractère bien trempé. Les premiers jours, elle se présenta aux portes de tous ses voisins armée de petits gâteaux pour faire connaissance. Ce qui le frappa c'était son aisance à faire ami ami avec n'importe qui. Il s'entendit immédiatement avec elle et passait plusieurs fois par semaine dans sa boutique, lui apportant des clientes fortunées friandes de mode. Adrien se rendit compte bien vite qu'il était tombé amoureux d'elle. Mais c'était plus que ses amourettes passées et les après midi à batifoler dans sa chambre avec les petites nouvelles des domestiques ou encore ses lubies chez les artistes. Elle, elle lui résistait. Non pire, elle ne semblait pas s'apercevoir de sa présence lorsqu'elle était concentrée sur son magasin et lorsqu'ils échangeaient taquineries et phrases banales elle ne comprenait jamais ses allusions. Ce constat lui flanqua un sacré coup au moral, se demandant s'il avait jamais été charmant ou si c'était son argent qui avait attiré les femmes par le passé. Il redouble donc d'efforts en proposant à Elodie de lui financer une partie de sa boutique pour qu'elle rembourse son prêt. Il voit bien qu'elle a du mal à s'en sortir et que la couturière a des rêves taillés trop grand pour sa bourse.


"Allons, Adrian. On ne se prête pas d'argent entre amis."


Devant son refus pur et simple asséné par un terrible sourire ravageur, Adrien répondit abruptement. Elle aurait tout ce dont elle aurait besoin de sa part si elle acceptait de l'épouser. Tombant des nues, Elodie comprit que trop tard l'amour qu'il lui portait. Elle parut troublée les premiers temps mais se renferma davantage une fois qu'elle eut réfléchit. Elle avait vu clair dans son jeu. Il n'accepterait jamais qu'elle travaille une fois mariée. Adrien avait beau être ouvert d'esprit, en ce qui concernait son futur ménage il était très traditionaliste: la femme se devait d'être une mère accomplie et de se consacrer à ses enfants et à son mari. C'est pourquoi elle refusa tout net son aide après l'avoir fait mijoté pendant deux semaines. Elle ne lui avait même pas dit si elle partageait ses sentiments ou quoique ce soit!
Au fil des râteaux que le jeune homme se prend de plein fouet, son affection qui ne relevait que du défi au départ se transforme en véritable amour par un curieux phénomène. Il finit par penser toute la journée à elle et à espérer qu'elle trouve le bonheur. Surveillant de près ses concurrents couturiers, il l'avertit lorsqu'un des commerçants veut lui faire un coup bas et s'inquiète de la vie qu'elle a choisi de mener. Il sait après tout que le commerce n'est pas fait pour les femmes et que maintenant qu'elle a commencé à se faire connaitre, c'est que les ennuis vont à peine commencer. Si Elodie agit de la même manière qu'avant avec lui, étant tantôt amicale, tantôt abrupte avec lui; Adrien a remarqué qu'elle est beaucoup trop gentille avec certains autres hommes riches de Paris qui lui proposent leur financement sans contrepartie. En l'occurrence, un américain fortuné et séduisant tourne un peu trop autour d'elle ces derniers temps et Adrien présage le pire derrière ses sourires de façade. Et il fait bien de se méfier.





Ses relations



C'est sa voisine. Il est amoureux d'elle et plus elle lui résiste plus il veut l'épouser.
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MessageSujet: Wendy Cosgrove   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeVen 19 Sep - 21:37


Wendy Cosgrove



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Côté coeur : hétéro célibataire
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Qui est elle?


Wendy, c'est le genre de personne à entamer la conversation. Elle a hérité du sourire jovial de ses parents. Il n'y a pas un jour où elle se souvient que son père a arrêté de voir la vie du bon côté et pourtant, il n'avait pas de quoi pavaner avec son salaire ridicule et ses 13 heures de travail par jour. Leur petite famille anglaise ne se trouvait réunie que le soir pour souper et même si tout le monde était crevé, on se racontait toujours ce qui s'était passé au cours de la journée. Dans leur quartier, il y avait de quoi faire. C'était l'animation jour et nuit. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Wendy a toujours connu le bruit si bien qu'elle trouve aujourd'hui le silence angoissant et ne peut s'endormir sans entendre du brouhaha. Dans le quartier proche de l'usine, on vivait les uns sur les autres; la suie qui sortait des cheminées industrielles envahissait les rues et les draps qui séchaient aux fenêtres malgré les précautions employées par les habitants. Il y avait toujours une femme enceinte au moins dans le voisinage pour deux enfants en bas âge qui perdait la vie à cause de la pauvreté de ses parents et de la saleté ambiante. Mais moins on avait, plus gentil on était. En tout cas c'était la devise des amis de la famille, même si parfois l'on croisait des gens amers et agressifs qui s'effondraient ivre morts au milieu de la chaussée.
John Cosgrove était le joyeux luron du quartier. Il offrait toujours ce qu'il n'avait pas et nombre de ses amis ouvriers le rejoignaient chez lui pour prendre l'apéritif avant de rentrer chez bobonne. Apprécié de tous, son tempérament naïf le poussa à sa perte puisqu'il mourut des suites de sa ruine personnelle après avoir consenti un prêt à un arnaqueur qui lui avait promis monts et merveilles.
Wendy se souvient des joues creuses de son père malgré les bonnes cuillerées à soupe qu'il prenait du bouillon. Avec le recul elle se rendit compte qu'on avait réservé les rares morceaux de pain aux enfants. Même si, elle, sa mère et sa petite soeur vivaient dans la misère, c'est avec nostalgie qu'elle repense à cette période. Ses parents avaient gardé leur âme d'enfants et avaient communiqué leur optimiste à leur fille ainée. Cela faisait au moins une sur deux puisque sa petite soeur était née en faisant la tronche. Toujours à trainer n'importe où avec les pires fréquentations et à voir le verre à moitié vide. Après que leur père soit mort et les ait laissé sans le sou, les trois femmes déménagèrent pour un quartier encore plus lugubre dans l'espoir de trouver du travail pour la mère. Les circonstances firent que Wendy ne pouvait se permettre de laisser sa mère trimer seule. Elle commença à travailler à 14 ans à l'usine où son père avait travaillé, faisant le chemin tous les matins au milieu de la foule londonienne. Si le travail était dur physiquement, Wendy prit le rythme et s'en muscla. Elle s'avérait ne jamais reculer devant un dur labeur et se mit vite à apprécier le monde où son père avait vécu toute une partie de sa vie. L'usine c'était comme à la maison! On retrouvait tous les copains et on rigolait bien. On demandait à la petite dernière de chanter des refrains entrainant pour battre la cadence ou encore de raconter les blagues du plus mauvais goût qui circulaient. C'était une société dans la société et Wendy se fit connaitre de tous, adorant se mêler de ce qui ne la regardait pas et connaitre un maximum de monde.

A 17 ans, elle et sa famille avait déménagé dans un endroit correct grâce aux économies réalisées. Quand elle fut sûre qu'elle laissait sa mère et sa soeur avec un peu de réserve, elle leur annonça qu'un de ses collègues lui avait proposé un aller gratuit pour Paris à bord du bateau de son frère. Wendy savait bien que son image l'empêcherait à Londres de trouver un travail plus reluisant et elle aspirait à gagner sa vie, si ce n'est bien, au moins correctement.



" I know what you're capable of. You've always deserved better than this. Go sunshine, you have my blessing."

Lui avait glissé sa gentille maman sous le regard méprisant de la petite dernière qui commençait à faire sa crise d'adolescence. Wendy embarqua donc à bord du bateau pour la France, pleine d'énergie mais restant terre à terre. Elle se rendait bien compte que cela ne serait pas facile de trouver de l'argent en ne parlant pas la langue et sans qualification. Heureusement son ami lui avait promis de la loger jusqu'à ce qu'elle se trouve un job. En arrivant, le taudis que lui proposait son collègue lui fit froid dans le dos. D'ailleurs son collègue, n'ayant jamais vu de ses propres yeux "l'appartement" de son frère fut aussi choqué qu'elle. Ils étaient une dizaine à s'entasser dans la même pièce et visiblement ils squattaient un immeuble abandonné comme il en existait un peu partout en France. ça donna la motivation à Wendy de marcher à travers toute la ville pour trouver un emploi où elle pourrait être logée. Un cuistot italien la prit en pitié et il accepta de la faire travailler dans sa cuisine pour faire la plonge et découper les abats. En contrepartie elle pourrait dormir au grenier; ce n'était pas habitable mais c'était toujours mieux que de vivre dans un squat.
La petite anglaise enchaina les boulots au fil des besoins: serveuse, éboueuse, livreuse de journaux; vous avez sûrement croisé Wendy dans un quartier sans vous en rendre compte. En faisant la conversation avec son voisin de table à un bistrot, elle fut enchantée de comprendre que sa nouvelle amitié avec un anglais qui venait de la même ville qu'elle lui offrait par la même occasion un job dans son cabinet de notaire. Ce fut la première fois qu'elle quitta un travail sans qu'on lui eu dit qu'on avait plus besoin d'elle. En même temps une telle opportunité ne se présentait pas deux fois dans une vie, elle qui n'avait jamais rêvé d'être seulement secrétaire, serait l'assistante du notaire londonien! Ce premier boulot stable ne lui empêcha pas de conserver un rythme de vie mouvementée, ne restant jamais au même endroit. Elle s'avéra être remarquablement douée à l'accueil des riches clients cependant elle s'emmêla vite les pinceaux pour tout ce qui était administratif. Par amitié et sans doute aussi patriotisme, le notaire la garda presque un an avant de trouver une assistante qui avait fait des études pour la remplacer efficacement. Wendy fut démoralisée sur le coup, ne se trouvant pas à la hauteur des obstacles de la vie pour la première fois. Reprenant ses petits boulots mal payés, elle se désespéra de bientôt devoir quitter son premier vrai logement à elle toute seule, une chambre de bonne tout en haut d'un immeuble hausmanien. Si elle était régulièrement dérangée par les autres bonnes qui habitaient au même étage qu'elle avec qui elle partageait les toilettes et la salle de bain, l'ambiance enfantine et majoritairement féminine l'enchantait. Elle s'entendait avec tout le monde, côtoyant des femmes de toute origine et était toujours fourrée dans une chambre qui n'était pas la sienne pour papoter. Car si Wendy n'est pas une tête, elle assimila assez de français la première année de son voyage pour tenir une conversation des plus complète. Elle a la parlotte facile la blondinette. Elle s'était tant fait remarqué avec son air épanoui et radieux qu'un jour on la reconnut au marché. C'était une cliente du notaire qu'elle n'avait pas vu depuis des mois! Il s'avérait que sa bonne venait de se faire expulser dans son pays et que cela faisait bientôt deux jours que personne n'avait nettoyé sa maison. Wendy, sentant une opportunité se présenter à elle, proposa de la dépanner gratuitement "par pure amitié". La petite maligne récura si rapidement la maison qu'elle fut embauchée dans l'heure.

C'est ainsi que Wendy put conserver sa chambre de bonne qu'elle aimait tant et se faire connaitre des gens chics de Paris qui s'échangeaient les bonnes comme du petit linge. Elle connut bientôt tous les secrets du gratin et ne manquait pas de répandre les rumeurs parmi ses autres amies bonnes. Elle n'oublie pas pour autant sa famille car elle envoie tous les mois une petite enveloppe de cash à sa mère pour qu'elle s'en sorte. Cela sans le moindre mot, elle ne lit et n'écrit pas très bien, le strict minimum lui servant à faire les courses pour ses employeurs. Si elle colporte des rumeurs sur les riches couples parisiens, elle n'avouera jamais qu'elle en a fait naitre plusieurs dont l'une sur l'adultère est vérifié. EN même temps, les premiers mois où elle officiait comme bonne chez la cliente du notaire, elle a été apitoyée par le mari qui lui faisait les yeux de chien battu. Alors oui elle couche de temps en temps avec lui. Avec son air perdu, il la fait craquer, c'est plus fort qu'elle. Il n'est pas très beau ni même jeune mais il a toujours l'air si heureux après qu'ils aient batifolé qu'elle se dit presque que cela fait partie de son travail de remplacer sa patronne pour ses devoirs conjugaux auxquels elle rechigne depuis tant d'années. Si cela se savait elle serait blacklistée à jamais de cet univers qui lui permet de gagner sa vie décemment et c'est pourquoi elle se montre aussi prudente que possible et ne manque pas de travailler chez d'autres personnes pour dissiper les soupçons.

D'ailleurs recueillir les petits êtres perdus ça deviendrait presque une spécialité. Elle a adopté deux chats de gouttière qui se baladaient systématiquement contre sa fenêtre. Elle les a appelé Mistinguette et Chucky et ceux ci se retrouvent bien volontiers pelotonné dans sa couette. Après les chats, elle ne put résister d'offrir son aide à une jeune compatriote dont le nez gelait en plein hiver sur un banc. Elodie était aussi paumée voire plus qu'elle quand elle avait débarqué elle même il y avait déjà 5 ans de cela. Wendy entreprit de la former à tout ce qu'elle savait et de lui apprendre le français au plus vite. Faire office de grande soeur tutrice lui plaisait beaucoup et elle l'initia à tant de choses à Paris que les deux jeunes femmes finirent par passer tout leur temps ensemble. Wendy considère encore Elodie comme sa meilleure amie aujourd'hui même si celle ci a quitté son petit logement et a monté sa propre boutique qui lui prend tout son temps libre. Cela fait presque un mois qu'elle ne l'a pas vu et est bien décidée à passer à l'improviste pour voir comment se passe les affaires.

En attendant, Wendy se plait à vivre sans penser au lendemain. Elle se lie d'amitié avec tout le monde et apporte un peu de chaleur dans les foyers froids des riches couples parisiens. Elle est souvent de sortie le soir avec un groupe d'amis qui se retrouve dans les bistrots ou les pub et rit très fort dans les cinémas. La jeune femme se dit qu'il y a toujours une bonne surprise qui se cache derrière un visage et sait généralement bien prendre les gens. Elle n'aspire qu'à gagner sa vie honnêtement et est très fière d'en être arrivée jusque là. Le seul point noir est que parfois sa famille lui manque un peu et en gardant les enfants de la fille d'une de ses patronnes, elle se surprend à rêver d'en faire elle aussi.




Ses relations



C'est sa meilleure amie.
Elodie Bloom








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MessageSujet: Zoé Chemineau   Les personnages prédéfinis en 1920 Icon_minitimeSam 20 Sep - 23:37


Zoé Chemineau



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Âge : 23 ans
Activité : meneuse de revue aux folies bergères, chanteuse de cabaret faisant des apparitions où c'est bien payé.
Son nom de scène: Missy.
Côté coeur : Bissexuelle
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Qui est elle?

"Ce n'est pas qu'il soit beau, qu'il soit riche ni costaud mais je l'aime... Cet idiot.
Il m'fout des coups, il m'prend mes sous. Je suis à bout mais malgré tout que voulez vous?
Je l'ai tellement dans la peau qu'j'en d'viens marteau. Dès qu'il s'approche c'est fini, je suis à lui.
Quand ses yeux sur moi se posent, ça m'rend toute choooseuh..
_ Arrêtez tout!"

Zoé se stoppa net en plein milieu de la scène, luisante de sueur à force d'avoir dansé. La vedette c'était elle, Mistinguett. Zoé elle n'était qu'une pâle copie tout juste jugée bonne à jouer les doublures quand madame s'en allait voir Maurice Chevalier. Elle la déteste. Parfois elle rêve de la voir se fracasser sur scène juste pour qu'elle soit obligée de la supplier pour la remplacer. Bien entendu cela n'arrive jamais, elle fait trop attention à là où elle met les pieds.. Zoé ne sait pas partager. Alors de là à partager un public pensez vous. Danser et chanter c'est la seule chose à laquelle elle est bonne. Depuis toute jeune elle chante pour faire plaisir à son père qui la trouve merveilleuse. Il l'a élevé tout seul car sa mère est morte peu de temps après lui avoir donné naissance. Tous les dimanches ils vont se rendre sur la tombe de maman pour renouveler son bouquet de fleurs. Zoé lui raconte sa vie, ses amours, accroupie en plein père lachaise et parfois elle déjeune là sous le regard courroucé d'un prêtre. La brunette ne sait pas faire de chichis, elle n'a pas été éduquée comme ça. Son père l'a toujours traitée comme si sa naissance était un miracle car Zoé est née avec une malformation des pieds. Les docteurs étaient unanimes: elle ne marcherait sans doute jamais. Désemparé, son père redoublait de gentillesse avec sa fille et lui apportait tout ce dont elle avait envie jusqu'à son lit. A quatre ans, Zoé s'était levée. Elle marchait très mal et titubait mais elle semblait ne pas y faire attention. Quand son papa essayait de lui faire entendre raison que vraisemblablement elle allait se faire mal, elle ne cessait de répéter "Je veux marcher! Je veux marcher!". Ce petit bout de femme montrait une détermination dont l'origine était inconnue. Son père céda, se demandant d'où elle pouvait bien tenir une pareille volonté, cela ne ressemblant ni à lui ni à sa défunte femme. N'ayant plus aucune confiance en la médecine moderne, il demanda conseil à un prêtre qui préconisa de beaucoup prier et de laisser l'enfant suivre son instinct. "Dieu la guidera" et si tel était son bon plaisir, elle marcherait. L'on respecta précautionneusement les conseils du religieux et d'années en années, les pieds de Zoé se rétablirent doucement. A 13 ans son boitillement n'était plus qu'un mauvais souvenir et comme pour prendre sa revanche sur son infirmité passée, elle décida que plus tard elle serait danseuse. C'était une danseuse de rue qui lui avait donné cette passion. Elle passait la voir tous les jours cette année là, jusqu'à ce que l'artiste itinérante parte dans une autre ville l'hiver venu. Depuis lors Zoé ne manque aucune messe dans le quartier où habite son père. Ils sont persuadés que la bonne santé de Zoé est due grâce au Seigneur et plus rien ne pourrait les faire en démordre.
ça ne l'empêche pas de jurer comme un charretier en pleine répétition. Car il faut savoir quelque chose sur Zoé, c'est que plus vulgaire on ne connait pas. Elle a réussi à choquer certains hommes. Elle n'aime pas passer par quatre chemins; la belle danseuse est honnête voir cassante. Ses expressions choquantes lui viennent de son milieu social car elle a grandi dans un quartier assez pauvre de Paris dans l'étage au dessus d'un bordel, le loyer était moins cher car aucun des locataires précédents n'avait supporté les gémissements et autres cris féminins. Même si ce n'était absolument pas l'endroit pour élever une petite fille, Zoé s'avéra s'entendre merveilleusement bien avec ses voisines et elle allait souvent prendre le thé avec les prostituées lors de leur pause, ne s'offusquant pas de ce qu'elle pouvait entre apercevoir par le bâillement des portes.

C'est une râleuse professionnelle et elle ne manque pas d'insulter copieusement la vedette de son music hall une fois que celle ci a le dos tourné car elle lui fait vivre un enfer. Zoé doit souvent refaire les répétitions cinq, huit fois de suite pour satisfaire MIstinguett et au dernier moment, la vedette lui annonce que ce sera elle qui assurera le numéro, reléguant Zoé au deuxième plan parmi les choristes. Zoé voit clair dans le jeu de la chanteuse d'opérette, elle a bien trop peur qu'elle lui vole la vedette puisqu'elles jouent dans le même registre et que la voix de Zoé est bien plus puissante que celle de l'autre. Et Zoé est persuadée qu'un jour ce sera elle que tout le monde demandera, mais pour l'instant Mistinguett est encore courtisée par les music hall... Peut être encore deux ans à tenir et ils la trouveront trop vieille. Zoé a donc décidé qu'elle n'allait pas attendre qu'ils se lassent de Mistinguett pour se faire connaitre, elle serait la responsable de sa chute. La petite brunette écume donc les music hall et les cabarets dans l'espoir qu'on lui donne un créneau pour monter un numéro. L'ironie de la vie est qu'elle est plutôt très appréciée pour chanter des chansons de Mistinguett car elle lui ressemble en plus jeune et plus jolie, et Zoé bout en silence en acceptant l'argent. Quelques fois à des horaires moins fréquentés, elle peut se défouler et chanter son propre numéro, notamment au Moulin Rouge qui est un des seuls à lui donner cette liberté. En apprenant ses petits boulots, Mistinguett s'est moquée d'elle en lui disant que c'était normal qu'ils acceptent n'importe qui puisque Zoé acceptait de se dénuder contrairement à elle. Ce n'était pas faux mais Zoé s'en fichait, elle était à l'aise avec son corps. Elle n'a eu qu'un seul amant de toute sa vie car elle n'est pas très douée avec les hommes, leur faisant peur avec son vocabulaire et sa franchise ou bien avec sa façon de tout vivre à 200%. Ce n'est pas parce qu'elle ne fait pas de chichis qu'elle prend tout à la légère, bien au contraire. La chanteuse aimerait bien rencontrer un homme à l'aise avec son métier et qui voudrait l'épouser et lui faire une grande famille. Pourtant le nombre faramineux de premiers rendez vous ratés lui révèle que le chemin sera long avant de rencontrer quelqu'un qui acceptera que sa femme brille sous le feu des projecteurs. Elle n'a pas l'intention de renoncer à ça pour un homme, elle veut être reconnue pour son talent.
Elle n'osera jamais avouer à son papa qu'elle est aussi attirée par les femmes. Elle s'en est rendue compte dans les vestiaires, son regard s'attardait là où il ne le fallait pas. Mais elle n'a jamais tenté le coup de peur d'aller tout droit en enfer.

Depuis peu, elle a repéré un riche hommes d'affaire américain qui passe au Casino pour la voir elle et ses camarades. Elle n'arrive jamais à savoir s'il la regarde elle en particulier ou les autres danseuses et ça l'exaspère.  Quand elle a eu le malheur de poser des questions sur lui aux autres danseuses, elle s'est fait copieusement insulter par plusieurs d'entre elles qui l'avaient déjà repéré pour s'en faire un riche mari ou encore de ses conquêtes du jour qui avaient couché avec lui sans être rappelées. C'était assez compliqué comme ça au travail où tout n'était que rivalité et petits coups bas, mieux valait se faire discrète concernant ce mystérieux étranger. Il n'était pas jeune ni même très beau mais elle trouvait qu'il avait un charme fou d'enfant qui ne s'embêtait pas pour faire de grosses bêtises. Elle le veut et a prévu d'essayer d'attirer son attention à sa prochaine venue.





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