Voyage dans le temps RPG
Le temps est une invention de l'Homme, vous savez. Alors autant jouer avec puisque la vie n'a aucun sens... Mais plusieurs. Tenez, des centaines de personnes disparaissent chaque année sans donner d'explications. ça donne la chair de poule, non? Paris est une grande ville. Elle a des projets pour certains de ses habitants. Vous ne me croyez pas? A votre guise... Mais croyez vous vraiment que ce soit le hasard qui vous ait conduit jusqu'ici?
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 Les personnages prédéfinis en 1690

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Tess
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MessageSujet: Les personnages prédéfinis en 1690   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeJeu 16 Jan - 23:57

Sommaire

Voici la liste des prédéfinis libres et pris que nous vous offrons. Après ce message, si une photo vous a donné envie de voir de plus près le personnage, vous trouverez ci dessous les présentations en détail de la vie de ceux que vous pouvez incarner.

Soyez le premier à réserver le personnage prédéfini de votre choix en écrivant un message ici, détaillant le nom et prénom du personnage. Vous recevrez une confirmation de l'administratrice et ainsi vous aurez tout le loisir de le jouer.

Rappel: vous pouvez prendre jusqu'à 6 personnages, toutes époques confondues et vous pouvez demander en réservant un personnage à modifier leurs noms ou leur avatar.

La liste ci dessous n'est pas limitative, les modératrices en ajouteront au fil de leur inspiration (mais surtout de leur temps). Lorsque sous un personnage est noté "à venir", cela veut dire ce que ça veut dire, leur présentation est en cours d'écriture mais vous pouvez les réserver immédiatement et même si vous êtes impatient(e) vous proposer pour l'inventer à partir des informations déjà disponibles.





Robin


LIBRE


L'ombre de Paris, le gouffre où tous les objets qui tombent de vos poches finissent par se trouver... La main de Robin se trouve certainement en ce moment même dans votre bourse car c'est un des nombreux voleurs de la cour des miracles qui a échoué du bateau de son père qui ne voulait plus de lui.

Léah Marchand



LIBRE


La noble Léah est comme un poisson dans l'eau à la cour, séduisant son entourage par son éloquence et son autorité naturelle mais une rencontre parmi le petit peuple l'a transcendé... Derrière ses airs de parfaite fille de bonne famille, l'âme de la rébellion couvre et si son grand frère fait tout pour la contenir il ne le pourra pas bien longtemps.

Cloé Marchand



LIBRE


A venir.

Valentin Marchand


LIBRE


Humble et responsable, le frère ainé de la fratrie se montre toujours à la hauteur de sa condition de noble à en oublier jusqu'à gérer ses propres affaires...

Joséphine de Prusse


LIBRE


Cousine du roi en voyage à la cour, la naïve et royale Joséphine se fait entrainer vers les abysses des faux semblants de Versailles et en particulier par un escroc dont elle ignore tout, en oubliant sa mission officieuse de rencontrer un bon parti choisi soigneusement par sa famille.

Ange


LIBRE


Escroc, séducteur de ces dames, Ange sait se servir de son charme pour arriver à ses fins et en profite pour échafauder de savants plans pour ruiner les gentes dames désespérées de la cour. Il le fait pour son avenir, et surtout pour sa soeur qui l'a élevé et sortit du trou où ils ont grandi pour ne plus jamais vivre dans la misère.





Hannah Finnegan


LIBRE


Dame de compagnie, la jeune irlandaise est pleine de convictions et a souvent le mal du pays en pensant à sa famille restée dans le pays tourmenté en pleine guerre civile. En attendant elle fait son nid à la cour parmi les milliers domestiques et se fait repérer par les nobles à qui elle fait la conversation. Brillante et révoltée, un noble en particulier lui tourne autour. Il l'intrigue mais elle se méfie des lubies des ducs et autres titres.

Frédéric de Prusse


LIBRE


Jeune magistrat issu de la noblesse allemande, il a débarqué en France pour vivre enfin de manière indépendante et faire exécuter la justice. Il était loin de se douter qu'il tomberait dans le repère des tortures gratuites et d'une justice corrompue jusqu'à l'os dirigée par de vieux juges sans état d'âme. Frédéric, un peu étourdi par le rythme de la ville, n'a pas l'intention de se laisser faire et compte bien faire un mini coup d'état à son échelle tout en s'épanouissant en rencontrant peut être un jeune homme de son âge...

Thomas de la Vallière


LIBRE

Philosophe controversé, le précurseur de Voltaire se remet difficilement du deuil de sa première femme en élevant sa merveilleuse fille. Il a connu la richesse et la pauvreté, s'étant forgé lui même et reconnait cette force chez une jeune demoiselle de compagnie de la cour irlandaise qu'il courtise sans réfléchir aux conséquences. Il faut dire que cela faisait des années qu'il n'avait pas ressenti ça pour une Anna...

Emeraude de Sénecey


LIBRE

Bousillée dès son enfance par sa marâtre qui l'utilisait pour satisfaire ces messieurs près des égouts de Paris, Emeraude s'est dévouée corps et âme pour élever son petit frère loin de tout ça. Et s'ils n'ont pas eu une vie des plus faciles, elle est constamment en train de chercher une moyen pour les élever. Prête à tout pour parvenir à ses fins, elle cache ses meurtres et autres méfaits en se baladant à la cour grâce à son titre fraichement acquis après avoir séduit un vieux noble grabataire.

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Dernière édition par Tess le Mar 7 Oct - 22:31, édité 3 fois
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MessageSujet: Robin   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeVen 17 Jan - 0:51


Robin



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1690 Sinbad-1x01




Âge : 19 ans
Activité : voleur et vagabond
Côté coeur : Hétéro, célibataire
Avatar : Elliot Knight




Qui est il?


L'ombre de Paris, le gouffre où tous les objets qui tombent de vos poches finissent par se trouver...
Robin est fils de matelot et a vécu plus de la moitié de sa vie à bord d'un navire marchand parcourant le monde pour offrir des épices contre des pierres précieuses. Il n'a jamais connu sa mère qui est morte lorsqu'il avait trois ans d'une fièvre tropicale. C'est alors que son père a décidé d'acheter un bateau et de faire prospérer son commerce de petit épicier d'Afrique à travers le monde. Il confiera plus tard à son fils qu'il avait plus fui qu'autre chose, ne rêvant pas d'aventure mais plutôt de ne plus voir la ville où il était né qui lui rappelait trop sa défunte épouse.

Grandissant sur l'océan, Robin a pris l'habitude de ne jamais s'attacher à un endroit ou à des gens, l'équipage changeant souvent en cours de route. Il a la peau dure, et a survécu à plusieurs épidémies pendant les traversées. Débrouillard et astucieux, il sait tout ce qu'il y a à savoir sur le monde des affaires et pourrait vendre du sable à un habitant du désert.
"Un escroc moi? Je ne peux pas vous rouler si vous n'êtes pas consentant!"

Robin a vu plus de pays que n'importe quelle personne lambda et l'école de la vie lui a appris bon nombre de choses: survivre dans une cale avec seulement un tonnelet d'eau, se recoudre une plaie soi même après une embuscade de pirates, lever la grand voile,... Il a fini par connaitre la genre humain et est très perspicace. Lorsque ses yeux ténébreux vous jaugent, vous aurez sans doute l'impression qu'ils scrutent votre âme.

Le beau black a gardé son âme d'enfant. Ne tenant pas en place, il aime faire le pitre et se lier d'amitié avec le plus de monde possible. Il a plus d'un tour dans son sac, c'est pour cela qu'il s'est vite fait une réputation parmi les voleurs de Paris. Sa couleur de peau peu commune attire les regards, ce qui l'amène à être discret pour ne pas se faire prendre par les gardes royaux. On le traite souvent plus bas que terre, mais il réplique toujours avec un grand sourire. Il répète souvent que si la mort l'a refusé plus d'une fois, la vie aime bien jouer avec lui. Robin est le roi pour se foutre dans des situations improbables et dangereuses et il s'est fait autant d'amis que d'ennemis alors qu'il n'a pas plus de vingt ans.

Comment ce nomade s'est retrouvé à Paris sans argent? Disons qu'il n'a pas quitté son père en de très bons termes. Il  n'aime pas en parler mais si on le pousse à bout il vous dira qu'il est parti de son plein gré. Ce n'est pas la vraie version des faits, son père l'ayant parachuté en France, à bout de nerfs après une énième connerie de son fils. Il n'avait jamais été des plus aimant mais Robin ne s'était pas attendu à ça. Depuis, il ne supporte pas que l'on essaie de prendre soin de lui et est trop fier pour accepter de l'aide. Il travaille toujours en solo et ne profite de son réseau de brigands que pour revendre ce qu'il a volé ou extorqué.

Robin n'est pas très doué avec les filles, ne comprenant pas pourquoi elles sont si compliquées. Il n'a jamais eu de relation sérieuse en France, certaines femmes étant des plus racistes et le prenant pour un esclave. Son dernier amour était une adolescente de Perse qui l'attendait chaque année au port après que le bateau de Robin ait fait son tour du monde. Elle avait la beauté d'un conte des mille et une nuits mais un jour Robin est revenu et ses parents l'avaient marié. Il a un charme maladroit et est moins sûr de lui en amour qu'en affaires.





Ses relations



Il ne l'a vu qu'une fois au cours d'une course poursuite et il ne s'en souvient pas très bien mais elle est tombée amoureuse de lui depuis ce jour.
Léah Marchand







(c) Gnuh de Never Utopia.


Dernière édition par Tess le Ven 3 Oct - 11:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Léah Marchand   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeDim 13 Juil - 11:15


Léah Marchand



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1690 460499tumblr40




Âge : 17 ans
Activité : fille de bonne famille
Côté coeur : Hétéro, amoureuse de Robin
Avatar : Virginie Ledoyen




Qui est elle?


A 10 ans, Léah savait peindre, parler le latin, jouer du piano et chanter. Elle savait aussi comment se comporter en société et s'affichait déjà dans les bals vêtue des plus belles robes. Dès sa plus tendre enfance, son père, un homme de la noblesse parisienne, avait pour objectif de la marier au plus beau parti de Paris. Mais aucun de ses prétendants n'était à la hauteur de sa petite fille chérie. Il faut dire que le pauvre homme était veuf et père de trois enfants : Valentin, l'ainé puis Léah et enfin la petite cadette, Cloé. Léah est la petite princesse, chouchoutée par son père qui se plie en quatre pour assouvir tous ses désirs. Elle est jalousée de sa petite sœur et en joue tandis que son grand frère est le seul à résister à ses caprices de petites filles pourries gâtées. Les deux sont souvent en conflit car Valentin n'est pas d'accord avec son père qui éprouve une certaine admiration pour son fils. Du coup, Léah a horreur que Valentin se  mêle de ses affaires auprès de leur père c'est pourquoi elle profite des absences nombreuses de son frère pour obtenir tout ce qu'elle veut de son père.

A la cour, Léah est très courtisée du fait de son incroyable beauté et de son charisme. Elle se fait remarquer par son tempérament autoritaire mais elle plaît tout de même autant. Depuis ses 14 ans, son père lui cherche un mari mais aucun n'est assez bien pour elle et pourtant il y en a des prétendants qui se bousculent au portillon. Mais la jeune fille trouve toujours des excuses auprès de son père pour les discréditer. Soit ils ne sont pas d'assez bonne famille ou pas assez intelligents, pas assez beaux... Et pour cause, la jeune fille est amoureuse. Elle est amoureuse en secret d'un homme qui ne rentre pourtant pas dans ses critères. Mais il la fait rêver. Rêver d'aventure, de liberté, de quelque chose de plus dangereux. Encore une fois, elle n'en fait qu'à sa tête. Et oui, elle n'a que faire des conventions. Même si elle aime avoir ce qu'elle veut, son nouveau caprice c'est lui, un jeune voleur qui vient des colonies. Un homme sans le sou qui a une des pires réputations de tout Paris. Mais elle, elle le veut lui. Pas un autre. Il lui arrive donc fréquemment, à la tombée de la nuit de partir encapuchonnée pour ne pas être reconnaissable à dos de son fidèle destrier dans les coins les moins fréquentables de Paris dans l'espoir de le revoir. Elle se souvient encore de leur première rencontre. Léah avait envie d'escapade ce jour-là, c'était pourtant en pleine après-midi, alors que Valentin écoutait Cloé jouer du piano en répondant à des lettres d'affaires. Elle s'ennuyait et elle voulait voir la grande ville. Ni une ni deux, elle chevauchait sous sa cape les ruelles de Paris. Et c'est dans la cour des Miracles qu'elle l'aperçut, poursuivi par un marchand qui criait au voleur ! Il courrait tellement vite, fendant la foule qu'il fonça droit sur elle en regardant derrière lui si son poursuivant le suivait. Elle se retrouva par terre mais le jeune vagabond la releva et la prit par la main pour l'emmener avec elle dans sa course. Il l'emmena sur les toits de Paris qu'il connaissait par cœur pour le semer. Une fois hors de danger, il la laissa en haut d'un toit avec seulement son prénom : Robin. Elle était rentrée chez elle avec ce battement au cœur revivant sans cesse dans sa tête les images de cette rencontre, et l'adrénaline de la course-poursuite. Il l'avait transcendée. Mais à son retour, son frère et son père l'attendaient demandant des explications.
"Une jeune fille ne doit pas quitter son foyer sans être accompagnée, dit le frère
Mais où étais-tu ? J'étais mort d'inquiétude. demanda le père"

Elle ne donna aucune explication et n'avait rien à faire de ce qu'ils pouvaient penser d'elle. Elle avait passé une fabuleuse journée. Et depuis ce jour, elle continua de partir sans prévenir à la recherche de l'élu de son cœur alors que son père se faisait une raison, son frère quant à lui était bien décidé à lui trouver un mari au plus vite pour qu'elle arrête enfin ses bêtises qui finiraient par se répercuter sur leur famille...





Ses relations


Robin
Elle n'a croisé le voleur qu'une seule fois mais depuis lors elle est amoureuse de lui.


C'est sa soeur.
Cloé Marchand

Valentin Marchand
C'est son frère.







(c) Gnuh de .


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MessageSujet: Cloé Marchand   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeDim 13 Juil - 11:48


Cloé Marchand



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1690 835580514162freyamavor06




Âge : 16 ans
Activité : fille de bonne famille, pianiste
Côté coeur : hétéro. Célibataire.
Avatar :  Freya Mavor




Qui est elle?




A venir.





Ses relations



C'est sa soeur.
Léah Marchand

Valentin Marchand
C'est son frère.







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MessageSujet: Re: Les personnages prédéfinis en 1690   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeDim 13 Juil - 12:17


Valentin Marchand



Fiche prédéfini


Les personnages prédéfinis en 1690 160970556734jpgr640600b1D6D6D6fjpgqxxxyxx




Âge : 22 ans
Activité : fils de bonne famille, responsable des affaires de la famille.
Côté coeur : hétéro. Célibataire.
Avatar : Jonathan Demurger




Qui est-il?




Valentin était très espéré par ses parents. En effet, la mère ayant subit 2 fausses couches et eu une petite fille morte-née, l'arrivée de Valentin dans la famille fut une bénédiction, le père voulant un héritier qui pourrait s'occuper de ses affaires plus tard. C'est donc depuis sa plus tendre enfance que Valentin fut chouchouté par ses parents et par les domestiques du vaste domaine des Marchand. Enfant Roi et pourtant Valentin a toujours été un garçon humble. Lorsqu'il était petit, Valentin aimait passer du temps avec sa mère. Il l'aimait vraiment très fort et ne cessait de lui répéter « Oh ! Que tu es belle ma mère. » Celle-ci avait elle aussi une très grande affection pour son fils qu'elle gardait toujours auprès d'elle. C'est elle qui lui donna ses premières leçons de conduite, alors qu'il n'avait que 5 ans. C'est d'ailleurs cette année-là que naquit sa petite sœur Léah. Il la voyait comme un ange tombé du ciel tellement elle avait l'air douce et fragile. Il fit à partir de ce jour, la promesse à sa mère qu'il la protégerait quoiqu'il arrive. Il fit la même promesse quand sa deuxième petite sœur vint au monde mais malheureusement, la mère mourut en couche. Ce fut un déchirement pour les deux hommes de la maison. Le père pleurait la mort de sa femme alors que le fils pleurait celle d'une mère aimée et de sa meilleure amie. Il n'avait que 6 ans mais il s'en souvient encore. Donner la vie pour en perdre une autre. Au début, ce fut dure pour Valentin de regarder Cloé en face, il la voyait comme la meurtrière de leur mère. Il restait donc à l'écart avec Léah qui n'avait seulement qu'un an. Les trois enfants furent rapidement entourés par des nourrisses pendant que le père souvent absent à cause de son travail délaissait ses enfants. Valentin apprit à être l'homme responsable de ses petites sœurs et pardonna la mort de sa mère à Cloé. Il avait fait une promesse à sa mère, les protéger. Elle était aussi sa sœur et il voulait prendre soin d'elle, que sa mère ne soit pas morte pour rien.

Désormais, Valentin s'entend beaucoup plus avec Cloé qu'avec Léah. Il voit cette dernière comme une emmerdeuse alors qu'il considère Cloé comme une petite chose fragile. De plus, elle lui fait beaucoup pensé à leur mère. Le concept de famille est très important pour lui ainsi que leur réputation. C'est pourquoi il surveille de près sa sœur Léah. Il la voit bien n'en faire qu'à sa tête ne pensant pas aux conséquences. Mais pourtant les conséquences pourraient atteindre leur plus jeune sœur. Si Léah continue de vagabonder et de cotoyer des personnes peu fréquentable, Cloé sera la risée de tous et ne pourra pas espérer être mariée à un homme de la haute un jour. C'est sûr qu'il est mal vu d'avoir une sœur qui sort le soir tard et qui est repérée dans des endroits peu fréquentables. Heureusement pour eux, Léah n'a pas encore été repérée mais Valentin est bien décidé à mettre fin à tout ça avant qu'il ne soit trop tard. Il n'a plus qu'un objectif : la marier. Etant donné que Valentin à repris les affaires de son père, il est souvent en voyage mais dès qu'il est au château, il organise des bals afin de la faire rencontrer du beau monde. Malheureusement, la jeune fille n'est pas de cet avis et sans le soutient du paternel, Valentin n'a aucune autorité sur elle. C'est une vraie guerre qui est déclarée entre les deux frère et sœur qui n'arrêtent pas de se défier. Léah en provocant Valentin en sortant le soir et Valentin en la faisant rencontrer de riches  jeunes hommes qui sont tous à la recherche d'une épouse.

"Tu n'es vraiment  qu'un hypocrite ! Vouloir me trouver un mari alors que toi-même tu n'as toujours pas trouvé d'épouse."

La répartie de Léah était sanglante ce jour-là. Valentin savait très bien qu'il lui fallait trouver femme pour espérer un jour avoir un héritier. Seulement, Valentin avait d'autres préoccupations, entre gérer les affaires de la famille et s'occuper de ses sœurs, Valentin n'avait pas le temps pour se trouver une femme. Enfin, c'est ce qu'il se bornait à dire. Mais finalement,  ne serait-il pas plus heureux avec une femme et des enfants ?  




Ses relations



C'est sa soeur.
Cloé Marchand

C'est sa soeur.
Léah Marchand





(c) Gnuh de Never Utopia.


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MessageSujet: Joséphine de Prusse   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 22:37


Joséphine de Prusse



Fiche prédéfini


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Âge : 17 ans
Activité : duchesse de sang royal, cousine de l'empereur d'Allemagne et du roi de France
Côté coeur : hétéro, sous le charme d'Ange du Poissy mais est promise officieusement à François Marras.
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Qui est elle?



C'est dans le château de Sans Souci à Potsdam(Allemagne) que Joséphine passa sa plus tendre enfance. Ayant eu la chance d'avoir séduit son cousin l'empereur par sa mine angélique, celui ci lui paya les meilleurs maîtres de clavecin, de danse, de calligraphie et de broderie. Il assistait parfois même à un de ses cours pour admirer sa petite cousine et lui prodiguer des conseils bien qu'il ait un pays à gouverner. Il s'avéra que l'empereur était bien plus enfant qu'adulte tant et si bien que les cours se transformèrent vite en partie de colin maillard ou bien en course poursuite à dos de serviteurs. La petite fille était devenue le sujet favori de sa majesté et ne cessait de recevoir de compliments de tous les courtisans. Elle fit la fierté de sa famille et eut la permission de résider au château royal avec l'ensemble de sa famille; ses parents et son frère, contrairement aux autres cousins éloignés de la famille royale. Et si Joséphine grandit dans l'amour et l'écoute de ses proches, elle était bien loin de se douter quelle s'attirait la jalousie des autres gens hauts placés de la noblesse allemande. Des rumeurs commencèrent à courir dès son seizième anniversaire. Il n'était plus décent pour une jeune fille en âge de se marier de passer autant de temps avec le souverain, que complotait elle derrière ses airs de pureté religieuse? Sa famille allait elle empoisonner l'actuelle impératrice pour mettre Joséphine à sa place? L'on ne croyait qu'à moitié à ces bruits de couloir mais opportunistes surent tirer parti des rumeurs et les colportèrent aux oreilles des bonnes personnes. Lorsque l'empereur apprit de la bouche de sa femme les affreux quolibets, il lui jura d'y mettre fin le plus vite possible même s'il fallait qu'il se sépara de sa chère cousine qu'il considérait comme sa petite sœur. Il était pourtant hors de question de la pousser dans les bras de n'importe qui. C'est donc après des mois de recherche et d'envoi de portraits de nobles des quatre coins de l'Europe que son cousin lui annonça fièrement qu'il avait trouvé un très bon parti pour elle. Joséphine n'en crut pas ses oreilles mais prit sur elle d'afficher un sourire de façade. Elle s'était préparée toute sa vie à épouser un homme, elle ne pensait cependant pas que cela arrive si rapidemment. Elle avait l'impression d'avoir à peine quitté l'enfance qu'on l'arrachait déjà de sa famille pour un temps indéterminé.

On lui donna le portrait d'un duc parisien dans la fleur de l'âge. La peinture dégageait de la prestance et il avait le physique blond des germains qui la rassura. Leur union n'était pas encore officialisée mais on voulut envoyer Joséphine au plus vite le rencontrer en France pour qu'elle se fasse une opinion par elle même. Si personne ne voulait le lui dire ouvertement, la petite noble perçut de la part de tout son entourage une énorme pression concernant cette rencontre. Ses parents la regardaient d'une autre manière depuis qu'elle avait reçu tant d'attention, comme s'ils se rendaient à peine compte que leur petite fleur avait éclot. Même son frère était plein d’entrain lorsqu'ils parlaient de son départ prochain. Frédéric en profiterait pour accompagner sa sœur jusqu'à la frontière et la quitterait un peu avant la capitale. Il suivait en effet des études de droit poussées et ne rêvait que d'une chose: visiter toutes les bibliothèques d'Europe pour parfaire son érudition avant de devenir magistrat. C'est donc ainsi qu'il avait été prévu que le frère et la sœur quittèrent le nid pour commencer leur vie d'adulte. Ils promirent d'envoyer plusieurs lettres par semaine au château, Joséphine sûre d'elle, Frédéric bien moins. Elle s’aperçut au cours du voyage que si son frère l'accompagnait, son esprit était déjà en France. Il ne cessait d'orienter la conversation vers leurs vies futures, les seigneuries françaises connues, la langue si raffinée comparée à leur langue maternelle. Trop nostalgique pour apprécier sa compagnie, elle finit par observer un silence grave tout en fixant son regard vers le paysage. Les au revoir ne furent pas larmoyants.

Les premiers jours à la cour lui tournèrent la tête. Tout était si coloré, si français! Les gens se montraient bien familiers et pourtant savaient garder une barrière de bienséance. Joséphine ne manqua pas de décrire au mieux toutes ses nouvelles expériences dans ses lettres destinées à ses parents et à l'empereur, bien loin de se douter que son courrier serait lu par bien plus de personnes avant qu'elles n'arrivent à destination. Il n'y avait qu'un seul point noir: elle n'avait toujours pas pu rencontrer son prétendant pour l'instant. Cela faisait bientôt quatre mois qu'elle était lâchée dans Versailles sans véritable but, ayant fêté seule ses 17 printemps. Il y avait toujours un contretemps. La visite du roi la surprit tout de même alors qu'elle allait souffler ses bougies dans ses appartements. Sans doute un de ses ministres lui avait rappelé la date et l'avait pressé de lui faire ses hommages au nom des bonnes relations entre la France et l'Allemagne. Après tout elle était sa cousine bien qu'il n'ait rien à voir avec son cousin empereur, étant bien moins sympathique et assez imposant dans le mauvais sens du terme. Elle s'acclimatait autant que possible à la vie, s'achetant les dernières robes à la mode à Paris qui la changèrent du tout au tout et peaufinant son français avec une dame de compagnie dont elle avait hérité à son arrivée. Malgré toutes ces nouveautés, Joséphine ne pouvait cacher un certain mal du pays; pour la première fois de sa vie elle se retrouvait seule les trois quarts de la journée. Et comme par magie alors qu'elle allait s'assoupir dans un coin, un séduisant jeune homme vint lui faire la conversation. Il avait peut être senti son désespoir mais n'en laissait rien paraitre. Il était jeune, beau et c'était sans doute la personne la plus vivante qu'elle n'ait jamais rencontré. Il portait ironiquement le prénom d'Ange et elle se demande de temps à autre ce qui lui plait chez elle car en effet il ne cesse de revenir la visiter à Versailles et de chercher sa compagnie lors des nombreuses fêtes. Fort heureusement pour elle, il ne s'agit pas de n'importe qui puisqu'il s'avère être un autre de ses cousins éloignés, de la branche de Bohème perdue de vue depuis longtemps.

"Le monde est petit n'est ce pas? Nous sommes tous une grande famille."


Il lui fait découvrir la France comme elle ne l'a jamais vue et se laisse entrainer dans des week end champêtres à la campagne, dans sa résidence excentrée. Elle ne sait comment se tenir avec lui, ayant du mal à être sur la défensive. Ange semble le savoir et en profite pour repousser toujours ses limites, lui ayant volé son premier baiser et puis bien d'autres depuis lors. Joséphine se fait évasive sur ses journées passées avec Ange et sa mère s'en rend bien compte au fil de ses lettres. Mais pour la première fois depuis qu'elle est arrivée, l'allemande est heureuse de se lever le matin et ne veut pas penser au fait que sa famille doit bien s'inquiéter à Potsdam, tant s'inquiéter qu'elle a contacté Frédéric pour qu'il s'enquiert de la santé de sa sœur... De son côté, elle ne réfléchit pas à la position délicate dans laquelle elle met son prétendant et ses parents pour l'instant, laissant la vie faire les choses. D'habitude si raisonnable, elle suit son cœur, s'octroyant le droit de vivre sa vie comme elle l'entend, étant sûre que sa famille adorerait Ange et voudrait ce qu'il y a de mieux pour elle.

Joséphine est calme et gracieuse. Ses points forts sont la danse et le clavecin et elle ne manque pas de briller en société grâce à cela. Elle sait tenir une conversation avec n'importe qui comme le veut son rang et a toujours été la jeune fille modèle en Allemagne, s'attirant l'admiration de chacun. Autant dire que cela va lui changer d'être à Paris.

La duchesse a un penchant de plus en plus prononcé pour la mode depuis qu'elle est en France et pourrait écouter des heures entières parler sa dame de compagnie à propos des nouvelles couleurs en vogue. C'est sa seule véritable amie pour l'instant, elles ont le même âge et ont quitté leur famille pour Versailles toutes les deux.
Joséphine parle l'allemand, le français et l'espagnol et a des notions d'italien. C'est d'ailleurs elle qui se charge depuis son arrivée à Versailles d'entretenir de bonnes relations entre son pays et les pays frontaliers, l'empereur lui ayant créé un titre spécial d'émissaire pour l'occasion.  Si elle a la plupart du temps les pieds sur terre, en amour, son in-expérimentation la guide vers tous les écarts. Il faut dire qu'elle est d'une nature confiante et optimiste et voit toujours le meilleur chez les gens. Elle est adorable avec tout le monde et aime faire partie d'un grand groupe d'amis. C'est ce qui lui manque pour l'instant à la cour et Ange a bien compris cela puisqu'il lui a promis de l'introduire dans le cercle de sa sœur. Ce n'est pas le genre de personne à avoir le sens de la répartie mais elle rira de bons cœur aux traits d'esprit des intellectuels de la cour. Joséphine admire les discours éloquents mais au fond évite d'en faire car elle a l'impression que les belles phrases dissimulent les sentiments et les actes.









Ses relations


Ange
Elle l'aime et se laisse volontiers aller même avec lui si elle est officieusement promise à un autre.


C'est sa dame de compagnie avec qui elle s'entend très bien.
Hannah Finnegan

Frédéric de Prusse
C'est son frère.


Emeraude de Sénecey
Ange lui a promis de lui présenter du monde à la cour, elle va certainement l'initier en tant qu'amie lorsqu'elles se rencontreront bientôt.






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MessageSujet: Ange   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeVen 18 Juil - 0:10


Ange



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Activité : escroc
Côté coeur : hétéro, se préserve de l'amour, ce n'est pas bon pour le métier.
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Qui est il?



Ange, de père inconnu, a toujours du se débrouiller seul pour survivre. Avec sa sœur de 7 ans plus âgée que lui, il s'est échappé de chez leur génitrice qui les exploitait pour satisfaire les désirs pédophiles des plus fortunés. Ils n'en avaient jamais vraiment voulu à leur mère. Les gens trouvaient de l'argent comme ils pouvaient de nos jours...  De toute manière, leur maman s'était montrée moins affectueuse qu'un gardien de zoo vis à vis de ses bêtes alors s'attacher à une personne pareille avait été impossible. Celle pour laquelle il ferait tout sans poser de question c'était Émeraude. Elle lui avait toujours donné sa part lorsqu'ils manquaient de nourriture et elle veillerait toujours sur lui quoiqu'il arrive. En effet, Émeraude défendait bec et ongles leur maigre prise ainsi que son petit frère lorsqu'un autre miséreux voulait s'attaquer à eux. Ne pouvant plus supporter les attaques incessantes de rue, elle finit par supplier de rejoindre un groupe organisé de voleurs et d'escrocs. Au moins ils ne se battaient pas entre eux et on pouvait dormir sur ses deux oreilles. Le chef de la bande finit par accepter après que les enfants aient campé devant son repaire des jours durant.

"Vous faîtes peine à voir tous les deux. Vous avez intérêt à vous montrer utiles. On fait pas dans la charité ici."

Sur ces douces paroles, la fratrie rejoint le crime organisé tant redouté par le roi, faisant fuir les touristes et les commerçants les jours de foire. Ils ne se firent pas beaucoup d'amis, jugés par les autres criminels comme trop bizarres à force de rester l'un sur l'autre toute la sainte journée. On les surnomma "le frère et la sœur l'entourloupe" et ils ne jouaient qu'un très faible rôle dans les plans. Ils méritaient mieux que ça et ils le savaient.

Au fil des années, Ange s'affirma comme un véritable don Juan. A 17 ans il ne pouvait pas faire un pas sans croiser une de ses conquêtes qui ne manquait jamais de l'insulter copieusement. En effet, ça ne se finissait jamais bien dieu seul savait pourquoi. Ange les rendait folles. ça l'amusait de les voir dans tous leurs états tandis que sa sœur le tirait hors des draps des inconnues. Ange ne ressentait rien au fond et ça lui faisait un peu peur. Cette vie n'avait aucun sens, il avait l'impression d'être un animal avec pour seul but de survivre. Bien entendu, il était reconnaissant envers sa sœur de toujours prendre soin de lui mais il n'était pas heureux. Il prit de plus en plus de risques, se sentant plus vivant de cette manière et finit par ne plus distinguer ce qui était idiot de ce qui était simplement courageux. Un soir, il séduit la compagne du chef et fit l'amour avec elle dans leur campement de fortune. Quand le leader revint, il faillit tuer Ange et celui ci s'échappa in extremis, sans possibilité de retour en arrière. Il s'était grillé tout seul dans ce milieu, et sa sœur avec.

Ne voulant pour rien au monde retourner dans la rue d'où ils venaient, Émeraude entreprit de se marier à un riche grabataire. Ce fut compliqué mais une fois introduite à la cour pour quelques jours après avoir joué de ses charmes, Émeraude mit le grappin sur un vieil homme désespéré. Il devint vite sénile et elle put diriger ses affaires comme elle l'entendait, dormant dans sa petite propriété non loin de Versailles avec son frère. Il y avait eu un consensus entre eux comme quoi maintenant qu'ils avaient une maison, ils arrêteraient les conneries. Mais très vite, le goût du luxe leur donna envie d'en avoir plus. Le mari d’Emeraude était loin d'être aussi fortuné que prévu et la maison tombait en ruines faute d'être entretenue correctement.

Maintenant qu'elle avait son ticket d'entrée à la cour, la soeur en profita pour repérer d'éventuelles proies. Le plan semblait bien ficelé: Ange jouait les riches célibataires et séduisait une noble esseulée jusqu'à ce qu'elle soit assez mordue pour faire n'importe quoi. A ce moment là, Ange prétextait que sa noble famille l'avait fiancé de force à une autre mais qu'il ne voulait pas leur obéir. Alors il fallait emporter autant d'argent que possible pour s'enfuir en amoureux le lendemain. La victime se retrouverait seule à attendre son amant à qui elle avait confié son argent pour acheter une voiture.
Il s'avéra que les âmes esseulées, il n'en manquait pas à la cour. Le jeu d'acteur marcha si bien qu'Ange, enchainant les noms d'emprunts, séduit quatre nobles de passage en France en l'espace de deux ans. A chaque fois, leurs familles étaient trop mortifiées pour faire quelque enquête et elles ne revenaient jamais sur leurs pas. Encore quelques victimes et ils pourraient se payer une maison comme ils en avaient toujours rêvé et recommencer à zéro. Oublier leur vie délabrée et l'odeur de crasse qui semblait ne jamais les lâcher où qu'ils soient. Peut être fonder une famille s'ils n'étaient pas trop cassés pour cela. Ange voulait tellement rendre la pareille à sa sœur pour qu'elle soit fière de lui un jour et qu'elle arrête de constamment s'inquiéter qu'il aurait fait n'importe quoi pour s'en sortir.

La nouvelle proie en date est une riche duchesse allemande du nom de Joséphine. Elle est jeune, innocente et facilement corruptible. Ange s'amuse bien avec elle même si elle est vraiment lente à ouvrir les cuisses. C'est le plus haut rang qu'il n'ait jamais tenté et pour assurer leurs arrières, ils ont du mener leur petite enquête pour avoir un prétexte pour lui parler. Un de ses grands oncles de Bohème séjournait justement à Paris, ruiné; il n'eut donc pas grand mal à quitter le pays en leur disant tout ce qu'il savait sur sa famille, en échange de louis d'or.

Ange se voit comme un comédien de théâtre. Il fait très attention à ne jamais s'impliquer personnellement auprès d'une proie et se réfrène beaucoup pour respecter les conventions de Versailles. Il fait pourtant souvent des erreurs qui le rendent amusant, laissant découvrir son côté très taquin et parfois direct. Il a des principes un peu farfelus comme ne jamais trinquer, éviter de se battre si possible, ne jamais frapper une femme même si elle vous attaque... Ange qui n'a pas grandit selon des règles fixes s'est créé un petit code d'honneur, mélangeant ce que lui disait sa sœur avec l'image qu'il se faisait dans sa tête du comportement des mousquetaires. Il admire en effet leur uniforme depuis tout petit quand il en voit dans la rue et aime écouter leurs aventures, attablé à un comptoir.

Ange est bien connu des tavernes mal famées mais ne s'aventure plus profondément dans Paris car s'il osait pénétrer à nouveau la cour des miracles, il se ferait égorger par ses anciens camarades. Il ne se bat pas très bien et se débrouille pour s'enfuir en général, ayant bien appris que ça ne servait à rien de cogner si l'on voulait vivre longtemps. Il préfère les armes douces comme la séduction et la psychologie (qui ne vont pas l'une sans l'autre estime t il). Il ne se sent pas vraiment coupable de faire ce qu'il fait, ne se posant jamais trop de question sur lui même. Après avoir vu autant de misère dans ses jeunes années, il trouve que la fin justifie les moyens. Et paradoxalement quand il le peut, il aime jouer au justicier protecteur de ces dames. Au fond tout ce qu'il fait c'est pour aider sa soeur, plus tard il a toujours l'espoir de devenir la personne qu'il aimerait être car pour l'instant il n'a jamais eu le temps d'y réfléchir.

Mises à part ses activités d'escroc, entre deux affaires il apprécie de boire un verre avec ses amis qui travaillent en tant que domestiques ou gardes à Versailles. Ils sont de bien meilleure compagnie que les nobles et lui permettent d'avoir des tuyaux. Il est bon vivant et amical, ne se prenant jamais la tête pour des bêtises. Il a un sens de l'humour assez graveleux qu'il n'ose montrer qu'entre bons copains de peur de faire fuir les dames qu'il sait précieuses. C'est toujours le premier à inventer de nouveaux divertissements et improvise des compétitions sportives à la cour pour se dépenser et gagner le coeur des demoiselles.








Ses relations




C'est sa nouvelle proie qu'il a séduit et qu'il espère escroquer jusqu'à l'os.
Joséphine de Prusse


Emeraude de Sénecey
C'est sa soeur avec qui il est fusionnel et qu'il écoute comme une mère.







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MessageSujet: Hannah Finnegan   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeSam 19 Juil - 0:55


Hannah Finnegan



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Activité : dame de compagnie de Joséphine de Prusse
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Qui est elle?


Charmante, fière et bornée, Hannah est le portrait craché de son père. Leur famille de paysan cultivait principalement des céréales et après une journée de dur labeur, ils se réunissaient autour du feu pour écouter le père raconter les légendes celtiques qui avaient bercé son enfance. Il avait épousé une française de petite noblesse qui s'était enfuie de chez elle pour le suivre dans sa vie simple et fonder une famille. De son pays il ne lui restait rien mis à part la langue qu'elle apprit à sa fille pour s'amuser à parler entre elles sans que le père ne comprenne ce qui se disait. Ils formaient une charmante famille qui fut bientôt agrandie avec une petite soeur. Hannah allait au village seule pour suivre une à deux heures d'école par jour dispensées gratuitement par un prêtre et s'amusait un peu avec les autres enfants avant de rentrer aider son père. La petite Finnegan est née dans le contexte mouvementé de guerre civile en Irlande, l'Angleterre voulant annexer le pays et écrasant les révoltes indépendantistes. Sa famille se contentait de tenir les deux bouts pour ne pas mourir de faim avec les nombreuses taxes anglaises, et pourtant la qualité de vie ne cessait de baisser. Une bouche à nourrir en plus n'arrangeait pas les choses et bientôt les combats s'intensifièrent entre l'Irlande et l'Angleterre. Les notables irlandais du village s'enfuirent en Amérique et laissèrent leur village à l'abandon. Il n'y eut plus de maire, ni de juge, et bientôt les anglais arrivèrent en masse pour prendre d'assaut les maisons. Ils traitaient mal les habitants pure souche et interdirent au prêtre de continuer ses leçons aux enfants. Hannah ne sortait plus de chez elle, sa mère craignant qu'elle ne se fasse agresser sur le chemin à cause de leur religion catholique. Les anglais semblaient mener la guerre à tout ce qui n'était pas protestants et l'on ne se sentit plus du tout en sécurité en moins d'un an. Hannah bouillonnait. Pourquoi cela devait il se passer comme cela alors qu'ils n'avaient rien à se reprocher? Comment pouvait on rester les bras croisés les laisser nous marcher sur les pieds alors que ce sont nos terres? Elle avait beau tempêter à la maison, elle n'eut pas de réponse de ses parents. Elle alla donc chercher cette réponse ailleurs auprès de certains de ses amis qu'elle connaissait bagarreur et elle jura au petit comité irlandais de participer aux actes terroristes contre les anglais. Le jour de son premier "attentat" où ils devaient mettre le feu aux granges des chevaux des protestants, elle découvrit avec stupeur que son père était de la fête. Il lui expliqua plus tard qu'il n'avait pas voulu l'entrainer dans ses excès de patriotisme et qu'il ne voulait pas qu'elle courre autant de risques que lui.Il était vieux et pouvait se permettre de se battre pour le pays, pas elle. Malgré toutes ses protestations, son père avertit sa femme de tout. Ils convinrent que la meilleure solution était d'envoyer Hannah en France, renouer avec sa famille pour la mettre à l'abri avant que cela ne dérape davantage.

"Vous allez me laisser dans ce pays alors que l'Irlande a besoin de moi? Vous ne pouvez pas faire ça! Vous ne pourrez pas m'obliger à partir! Et Katie qu'est ce qu'elle fera sans sa sœur? Je vous en prie... Laissez moi rester..."


La colère d'Hannah se mua en sanglots, espérant de tout son cœur que sa famille ferait le bon choix. Elle finit par se résigner à partir quand elle vit que tout le monde l'accompagnait à la voiture. Ses parents, sa petite sœur dans leurs bras, ses amis d'enfance... Elle fit la tête jusqu'au bout et ne se retourna pas pour les voir disparaitre petit à petit. Elle était bien trop fière pour montrer une nouvelle fois ses larmes, la froide vérité s'inscrivant dans son esprit "je ne les reverrai sans doute jamais".

Il était convenu qu'elle aille retrouver sa famille au port de Brest. On lui fit le plus froid des accueils et elle se retrouva à dormir dans un grenier au milieu des toiles d'araignée et des moisissures. Sa grand mère lui fit bien comprendre qu'elle s'était sentie obligée de la loger lorsqu'elle avait reçu la lettre alarmée de sa fille qui avait coupé les ponts avec elle il y a tant d'années. Tout le déshonneur qu'elle représentait faisait qu'Hannah pouvait presque voir le dégout se matérialiser dans les yeux de son aïeule.  Heureusement pour elle, sa grand mère parvint à la refourguer bien vite auprès d'une nièce à peine plus vieille qu'Hannah. On recrutait des dames de compagnie à la cour du roi, c'était la meilleure place qu'elle pouvait espérer si l'on se fiait à sa grand mère. La jeune irlandaise partit le plus vite possible pour Paris et se retrouva au service d'une duchesse avec un léger accent allemand. Elle avait le même âge qu'elle et était très douce avec son personnel. Hannah eut rapidement de l'affection pour la petite blonde qui avait du mal à se faire une place à Versailles. Joséphine la traitait avec respect à défaut d'être son égale et elle se montrait attentive et avide d'apprendre à mieux parler français. Sa petite maitresse était sans doute la plus sympathique d'entre toutes d'après ce que les autres domestiques lui racontaient. C'était sans doute car Joséphine était franche et honnête qu'elle ne se faisait toujours pas d'amis à la cour et Hannah se mit en tête d’œuvrer en secret pour que sa maitresse ait les meilleures relations possibles, organisant des réunions et la plaçant aux meilleures sièges lors des fêtes. C'était tout un cirque que d'obtenir ces petits privilèges dont la duchesse ne se rendait même pas compte, mais Hannah voyait le bon côté des choses: ça lui faisait voir du monde. Car pour demander des faveurs, il fallait s'entendre avec le plus de petit personnel possible: servantes, cuisiniers, balayeurs, personne n'était à négliger à Versailles. Si les nobles pensaient être les sujets les plus importants du château, ils se trompaient lourdement: c'était dans les corridors de service qu'il se passait le plus de choses. Tout se savait, jusqu'au plus petit détail de la vie intime des courtisans. L'on se défoulait bien souvent entre serviteurs quand un noble nous traitait mal et en général, une suite d'accidents se déversait sur la personne au cours de la journée pour venger le serviteur qui avait fait les frais de la mauvaise humeur du noble. C'était d'ailleurs le grand jeu entre les dames de compagnie: se payer la tête du plus grand nombre de personnes sans qu'elles s'en aperçoivent.

Hannah se trouvait dans son élément, ayant le sens de la loyauté entre serviteurs et se faisant apprécier de beaucoup de monde car elle n'hésitait jamais à donner un coup de main.

Elle partage avec Joséphine le mal du pays et bientôt, Hannah se mit à chercher s'il y avait d'autres compatriotes exilés à la cour du roi. Il s'avéra que tous les irlandais échappés en France n'étaient que des couards qui avaient abandonné leurs villages comme son maire autrefois. Elle se lia d'amitié uniquement avec l'ambassadeur d'Irlande qui vouait comme elle un amour inconditionnel à la cause irlandaise. Il la tenait informée des derniers événements, la rassurant sur le fait que sa famille devait être bien loin des tracas de la capitale.

Si elle passe plusieurs heures à essayer de distraire Joséphine par tous les moyens, Hannah dispose d'une grande liberté le reste du temps. Elle envisage de trouver un mari parmi les bons partis qu'il y a et échange beaucoup de sourires avec les visiteurs. Les dames de compagnie sont surtout réputées pour être de petite vertu, mais Hannah est l'une des moins entreprenantes, se laissant rarement séduire. Elle eut quelques amourettes sans lendemain  dont avec le jeune homme qui s'occupe des chevaux et qui est toujours désespérément amoureux d'elle, mais elle n'a jamais pu voir l'avenir avec eux jusqu'à présent, ayant besoin de liberté. Et les français s'ils étaient beaux parleurs, étaient moins enclins à lui laisser autant d'autonomie qu'ils le disaient. Hannah est bien trop indépendante pour se laisser mener par le bout du nez. Elle aimerait trouver un homme compréhensif et doux, qui la laisse avoir des activités à elle de temps à autres. Elle sait qu'elle saura par ailleurs compenser son désir de liberté par son affection. L'irlandaise est en effet très mère poule avec les gens qui l'entourent, et elle fera sans aucun doute une bonne épouse.

Dernièrement elle prend de plus en plus la parole au cours des diners - débats à la cour. Elle représente fièrement sa maitresse et plus elle se montre éloquente, plus l'on félicite Joséphine de l'avoir à son service. Poussée dans son élan, Hannah oublia au cours des derniers diners à retenir sa langue et lorsque les hommes commencèrent à parler politique étrangère, elle s'emporta contre un homme de lettres qui avait osé dire que ce n'était pas très important ce qu'il se passait en Irlande, étant davantage un problème de religion que de politique.

"Mais qu'est ce que la politique sinon gérer convenablement les différentes religions dans son pays pour que les habitants ne s'entretuent pas sous prétexte de différents dogmes? Je vous signale qu'en France, les mêmes problèmes règnent!"


L'homme qui s'appelait Thomas quelque chose, s'était retourné vers elle, surpris de se voir opposer un argument intelligent et déclamé avec autant de passion. Elle finit par le traiter d'idiot et Joséphine dut quitter la salle avec elle, la réprimandant pour la première fois. Hannah dut prendre énormément sur elle pour accepter la réprimande et commença à nourrir une colère sourde pour cet homme qui sous prétexte d'être un érudit d'un certain âge, disait des absurdités sans nom. Elle finit par le croiser très souvent car c'est bien connu que lorsque l'on veut ne pas voir quelqu'un, c'est toujours l'inverse qui se produit. Il voulut la prendre à part pour s'excuser à demi mot mais elle l'envoya promener à la limite de la politesse.  Il comprit que s'il voulait attirer son attention, il devait la provoquer en public à nouveau. La deuxième fois, elle fut presque amusée et débattit politique avec lui pendant tout le diner. Ils finirent par ne parler qu'à deux, les autres invités ne suivant plus vraiment. Maintenant Hannah ne sait plus bien quoi penser de cet homme qui commence à l'intriguer. Il lui a dit le plus simplement du monde que si elle voulait visiter sa bibliothèque dans ses appartements, il ne fallait pas hésiter, même en dehors de sa présence. Se demandant si cette proposition était louche, elle se renseigne sur lui et a appris qu'il était veuf et avait refusé d'autres unions depuis. C'est la première fois qu'un noble lui parle d'égal à égal mais elle se rappelle à l'ordre quand elle y pense trop car il faut se méfier avec les nobles, ils sont d'humeur changeante et se vengent bien souvent sur leurs serviteurs.









Ses relations




C'est la personne pour laquelle elle travaille en tant que dame de compagnie, elle l'aime beaucoup et veut faire de son mieux pour qu'elle s'intègre à la cour.
Joséphine de Prusse


Thomas de la Vallière
Il semble la courtiser discrètement, elle ne sait pas quoi penser de lui et se méfie même s'il l'intéresse.







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MessageSujet: Frédéric de Prusse   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeSam 19 Juil - 1:45


Frédéric de Prusse



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Âge : 22 ans
Activité : duc cousin du roi de France et de l'empereur d'Allemagne, magistrat en herbe
Côté coeur : homosexuel célibataire
Avatar : Harry Lloyd




Qui est il?




"Déterminer si le prévenu est innocent? Cher duc, vous êtes hilarant!"

En débarquant en France, le jeune allemand était loin de se douter que la vie d'un juge serait bien moins simple qu'il ne le le pensait.

Tout jeune, son intelligence implacable impressionna immédiatement ses professeurs. Frédéric s'avéra être un élève perfectionniste doté d'une grande soif d'apprendre. Son esprit vif attirait les demoiselles et les intellectuels et il fit bien vite partie de toutes les discussions, chacun appréciant d'écouter son avis. On l'affublait du rôle d'arbitre à chaque jeu et cela lui allait à merveille; Frédéric affiche en effet un air serein et avisé, souvent un livre à la main. Il déteste les rumeurs et fuit volontiers les bassesses des courtisans pour ne parler qu'avec les personnes qu'il estime. On dit de lui qu'il est droit et honnête, ses parents lui ayant inculqué de solides notions du bien et du mal. On l'a formé depuis sa plus tendre enfance à la politique puisque quoi qu'il décide de faire comme métier, il aurait toujours du poids en Europe vu ses liens de parenté avec les princes. Il veut se montrer à la hauteur de son rang, héritant du sens des responsabilités de son père. C'est ce qui explique sans doute qu'il ne se donne jamais en spectacle et préfère rester au second plan. Son comportement effacé intrigua à la cour de l'empereur et il se fit bon nombre d'amies féminines. En effet, si Frédéric est intransigeant aux premiers abords, il cache bien son jeu puisque derrière son apparente froideur se cache un cœur tendre et affectueux.Il est attentionné et a développé une grande sensibilité. Frédéric apprécie l'art et ne rechigne pas à parler de ses sentiments. Il finit toujours par être le confident des demoiselles de la cour et l'ami fidèle par excellence. Il ne sait pas faire la tête même si on lui fait les pires misères et finit toujours par aider les autres. Sa petite sœur le sait bien et en a profité pour qu'il l'aide à faire ses devoirs et lui consacre du temps. Il partage une réelle complicité avec elle et le frère et la sœur se respectent mutuellement. Il ne s'est jamais disputé avec Joséphine ni avec qui que ce soit d'ailleurs, mais n'en est pas naïf pour autant. Frédéric a bien compris que le château où ils avaient grandit était comme un cocon protecteur et que le monde extérieur n'était pas aussi tendre. Aussi pour finir sa formation de droit, il a insisté auprès de ses parents pour accompagner Joséphine en France et visiter les bibliothèques avant d'occuper un emploi. Cette immersion ne pouvait lui être que bénéfique et il en profiterait pour surveiller de temps à autre la vie de sa petite sœur. Ses intentions étaient louables cependant au fond de lui il n'était pas entièrement désintéressé concernant ce voyage. Frédéric brûlait de vivre sa vie loin de sa famille, de prendre son envol et faire des choix qui n'auraient pas besoin de recevoir l'aval de son père. Être l'ainé lui pesait en Allemagne, on surveillait ses moindres faits et gestes alors qu'il se savait capable de grandes choses. Et outre l'envie de travailler, son besoin d'autonomie s'explique aussi par une envie d'amour.

Frédéric comprit qu'il était attiré par les hommes quand une courtisane l'embrassa au détour d'un couloir l'été de leurs quatorze ans. Bien qu'il ait une relation très ouverte avec sa famille, il sut qu'il ne pourrait jamais le leur avouer et entreprit de cacher du mieux qu'il pouvait son orientation sexuelle derrière ses études. Dès qu'une femme devenait une épouse potentielle, le duc prétextait donc un travail urgent à faire ou un livre très intéressant à finir. Il fut rapidemment caractérisé comme un rat de bibliothèque et cela lui convint parfaitement. Seulement voilà, s'il n'a jamais eut d'idylle jusqu'à présent, il espère que cela changera dans ce pays réputé libre qu'est la France. En attendant, abandonnant sa sœur à Versailles, il fit le tour des universités françaises en l'espace de deux mois. Il n'était pas le seul étudiant à voyager de ville en ville à la recherche de bons professeurs et Frédéric se retrouva à prendre les mêmes calèches que d'autres jeunes nobles. Ils finirent pas sympathiser et le duc se mit à voyager avec le petit comité d'étudiants venant de toute l'Europe. Vers la fin de leur tour de France, l'un d'eux, Dimitri, richissime bâtard d'un noble russe, proposa à Frédéric de l'accompagner à Paris. Il s'était comporté immédiatement comme son meilleur ami quand il apprit qu'il avait de la famille en Prusse. Leurs deux pays avaient des racines communes et les deux hommes se mirent à parler entre eux tantôt en allemand tantôt en russe.

"Allez ce sera sympa! Toi et moi, juges du royaume de France. La nuit on vadrouillera dans les rues et la journée on fera honneur à nos pères. Qu'est ce que t'en dis?"

Frédéric n'eut pas besoin de beaucoup d'arguments pour suivre son nouvel ami dans la capitale. Ce premier boulot serait riche d'enseignements même s'il fallait qu'il se documente un peu plus sur les différences entre le droit français et allemand. Dimitri et lui se séparèrent donc de leurs autres amis étudiants qu'ils croiseraient certainement bientôt car le monde de la noblesse était petit. En attendant de trouver mieux, Dimitri lui proposa de loger chez son oncle avec lui, non loin du tribunal. Ces premières semaines furent les plus bruyantes de sa vie. Frédéric avait certes l'habitude des messes basses de la cour mais certainement pas d'habiter en pleine ville. Entre les ivrognes le soir, le bruit violent des roues de voiture sur les pavés, les verres brisés par l'oncle Sergei après chaque apéritif avec ses amis russes exilés en France et les grincements de lit venant de la chambre de Dimitri quand il ramenait plusieurs filles de joie, Frédéric dut adopter un nouveau rythme de vie. Il ne pouvait plus se défaire de ses cernes et de ce mal de tête du au bruit incessant, mais cela lui était égal. La vie devenait pleine de surprises chaque jour et il aimait bien s'entourer de personnes plus exubérantes que lui. Il était servi avec la famille russe.Il en oubliait d'écrire pendant des semaines à sa famille, de plus en plus inquiète. Son travail lui prenait le reste de son temps. Frédéric avait toujours été écouté dans son milieu pour ses réflexions, cela lui fit donc un choc quand il découvrit que chaque affaire devant le tribunal dépendait du bon vouloir des juges les plus âgés. On écoutait à peine les jeunes magistrats et tout se réglait à la majorité si bien que Frédéric ne pouvait qu'à peine participer. Quand il fut un peu habitué au système des audiences, il quitta Dimitri et la grande salle où se jouaient les plus grandes affaires pour les salles d'audience plus restreintes où il pouvait être seul juge du destin des prévenus. Ne statuant plus que sur des minables affaires de vols ou d'hérésie, Frédéric essayait d'être le plus impartial possible. Malheureusement son excès de zèle attira l'attention parmi ses pairs et bientôt un juge plus expérimenté vint encadrer son travail. On trouva qu'il mettait trop de temps à examiner chaque affaire et que ses châtiments n'étaient pas assez exemplaires. On se ficha même de lui quand il répondit qu'il se devait de déterminer si les présumés coupables étaient innocents ou non. Lui qui devenait presque psychorigides quand on n'allait pas dans le sens de la vérité tomba des-nues devant ce système corrompu jusqu'à la moelle où les plus pauvres accusés se devaient de finir torturés. Dimitri n'écoutait qu'à moitié les plaintes de son ami et haussait toujours les épaules avec un certain fatalisme. Que pouvaient ils y faire? Pour avoir une influence dans ce métier il fallait être âgé ou alors avoir beaucoup d'amis prêts à aller dans son sens. Ils venaient à peine d'arriver. Frédéric prit son mal en patience, bien décidé à user de son éloquence pour rallier des juges indécis à sa cause. Cela devient un jeu de pouvoir où chaque magistrat défend son peu d'influence. Deux camps se sont formés et le clan de Frédéric a très peu de partisans.

C'est au milieu de cette bataille personnelle que Frédéric reçut une lettre alarmante de ses parents. On lui apprenait que Joséphine avait été séduite par un jeune inconnu qui se disait cousin. Elle n'avait toujours pas rencontré son promis et si on laissait faire les choses, leur alliance tant attendue avec François Marras ne se ferait pas et on les traiterait à la cour de personnes peu fiables chez qui la parole ne comptait pas. Les joues du juge virent rouge. Comment sa soeur pouvait elle se conduire de façon aussi légère? Pensait elle un peu à notre famille? Il n'avait pas que ça à faire! Se sentant appelé par le devoir, Frédéric a décidé d'une période calme au tribunal pour se rendre à Versailles pour quelques jours et ramener sa soeur à la raison.








Ses relations




C'est sa soeur.
Joséphine de Prusse






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MessageSujet: Thomas de la Vallière   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeDim 27 Juil - 23:00


Thomas de la Vallière



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Âge : 32 ans
Activité : comte, philosophe
Côté coeur : hétéro veuf, intéressé par Hannah Finnegan
Avatar : Colin Firth




Qui est il?


"Oh qu'il est adorable votre fils! Avec ses petites bouclettes châtains et son regard intelligent, il a tout d'un prince."


Coqueluche de ces dames depuis sa naissance, Thomas a toujours vécu dans l'agitation de la cour. Enfant, ce qu'il préférait c'était de courir au milieu des gens. Plus il y avait de monde mieux c'était. Zigzaguant au milieu des robes colorées et des pantalons bouffants, la vague de panique qu'il provoquait l'amusait follement et une fois qu'il avait traversé la galerie des glaces, il aimait se délecter du spectacle des visages ahuris des nobles du haut de la plainte. Versailles regorgeait de petits passages secrets destinés à faciliter la tâche des domestiques d'une pièce à une autre et  depuis qu'il les avait découvert, ces endroits étaient devenus les complices de ses méfaits en parfaites cachettes d'enfant. Ses parents le laissaient faire tout ce dont il avait envie, son père ne lui montrait qu'un intérêt distrait, n'étant bon qu'à s'absenter dieu seul savait où et sa mère l'aimant trop pour lui refuser quoique ce soit. S'il vouait une admiration sans borne à sa petite maman douce comme le miel, son père le marquis n'était bon qu'à revenir à la maison d'une humeur de chien toujours prêt à le réprimander pour n'importe quoi. Il le haïssait à mesure que les années passaient; ce duc qui n'aimait pas sa femme et qui ignorait son fils quand ça l'arrangeait.
C'est au cours d'une de ces vadrouilles au milieu du château qu'il rencontra Anabelle, la petite fille du boulanger. Elle était à peine plus âgée que lui et s'ennuyait presque autant. Ils devinrent très vite compagnons de jeux sous l'oeil inquiet du père boulanger qui se demandait quand ce petit noble allait laisser tomber sa fille comme une vieille chaussette quand son attention serait attirée ailleurs.


"Plus tard je t'épouserai Ana.
_ Arrête tes bêtises!"


S'était elle exclamée avant d'éclater de rire et de s'enfuir en courant. Thomas s'était renfrogné et était parti à sa poursuite. Ils avaient respectivement 7 et 9 ans. Par la suite, ils ne se quittèrent pas pour autant, grandissant au même rythme. Tous les jours Thomas descendait de ses appartements pour rejoindre la cuisine. Anabelle l'attendait derrière le comptoir et volait un petit pain sortant du four pour le lui lancer, signe que la journée de jeux pouvait commencer. De temps en temps la mère d'Anabelle montrait sa figure pâle pour s'asseoir dans un coin de la cuisine en silence. Elle était aussi belle que sa fille mais son expression était inquiétante, ses yeux révélant que son esprit était constamment ailleurs. Et puis subitement elle vous adressait la parole le plus naturellement du monde pour dire une banalité. Thomas ne se souvenait jamais de quoi ils avaient parlé (de la météo peut être?) mais se disait qu'elle devait bien l'aimer car elle le traitait plus gentiment que le boulanger. Son décès foudroyant anéantit Anabelle et Thomas dut la réconforter des mois durant après l'avoir accompagné aux funérailles de fortune. Sa famille n'avait pas assez d'argent pour lui payer ne serait ce qu'une croix en pierre et le futur duc avait proposé de leur offrir une majestueuse tombe mais le boulanger avait refusé en se mettant en colère pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient. Thomas ne comprit que plus tard cet excès de fierté masculine, ce n'était pas à un étranger de prendre soin de sa femme dans l'au- delà. Plusieurs mois après sa mort, Ana fit des révélations troublantes à son meilleur ami. La nuit, sa mère se mettait dans des colères folles et dans des transes angoissantes, brisait tous les meubles qui étaient à sa portée. D'autres fois, elle marmonnait des paroles incompréhensibles et se méfiait de tout même de sa fille. Son père lui avait expliqué que sa maman était malade et qu'il ne fallait pas lui en vouloir; mais tout ce qui préoccupait Ana c'était de savoir si cela allait lui arriver à elle aussi. Cette pensée la terrifiait et de temps à autres le sujet revenait dans la conversation bien que Thomas la rassurait toujours. Si elle était folle, il l'aurait remarqué disait il toujours avec son sourire ravageur pour détendre l'atmosphère. Elle prenait une mine vexée et le frappait à l'épaule, il ne pouvait jamais se montrer sérieux quand il le fallait.

En l'occurrence, Thomas savait se montrer sérieux. A l'étude il était globalement attentif et ses professeurs étaient satisfaits de lui bien qu'il déteste la géographie. Il se montra intrigué par la philosophie, toujours une question à la bouche sur le sens de la vie et sur les incohérences de son siècle. Pourquoi les nobles ne devaient ils pas fréquenter leurs domestiques? Qu'est ce qui différenciait tant les hommes entre eux pour qu'on les traite de manière aussi différente? Pourquoi il y avait il toujours des guerres? Aucun de ses enseignants ne s'étaient montré à la hauteur pour lui répondre tant et si bien qu'il finit par ne plus faire aucun effort. Cela se ressentit et ses tuteurs se plaignirent de lui à maintes et maintes reprises. "Thomas devient fainéant." "Il ne fait plus ses devoirs." "Thomas n'écoute plus rien et se met à lancer ses plumes pour qu'elles se plantent au plafond!" Sa mère se désespéra de voir son fils mal tourner à l'adolescence d'autant plus que son père se mettait à s'intéresser davantage au sort de son fils à mesure qu'il grandissait. Il multiplia les punitions qui n'arrangèrent rien. Sur le plan de la vie publique par contre, Thomas se montra à la hauteur d'un marquis. Il brillait en société, étant de tous les débats et s'attira quelques admiratrices. Il se mit à adorer avoir le dernier mot et disserter avec des amis intéressants. Il ne fait pas de cadeau à ses interlocuteurs et se révèle assez malicieux. Il aime taquiner et repousser les limites des personnes ainsi qu'ignore ou ridiculise les autres qu'il ne porte pas dans son estime.

Il annonça le matin de ses dix sept ans qu'il allait demander la main d'Anabelle à son père. Le marquis se mit dans une rage folle et menaça de le déshériter s'il faisait une chose pareille.


"Tu entends? Je te déshériterais sans hésitation! Alors maintenant tu as intérêt à ne plus jamais revoir cette catin!"

Tous les traits de Thomas s'étaient durcis en entendant son père insulter la personne qu'il aimait. Il le prit de haut, en soutenant bien son regard. " Alors déshéritez moi, peu m'importe". Sa mère avait trébuché de sa chaise tandis que son père le flanquait à la porte. Il essaya de la frapper mais manqua son coup et Thomas lui rendit la pareille en lui mettant le nez en sang. Anabelle n'en crut pas ses oreilles quand elle apprit ce qu'il s'était passé. Elle se mit la le taper et Thomas sortit de ses gonds:


"Quoi toi aussi tu veux me frapper? Vous vous êtes donnés le mot avec mon père aujourd'hui? Je ne pensais pas que la seule idée de m'épouser te mettrait dans un état pareil, c'en est vexant!
_ Espèce d'imbécile..."


Elle éclata en sanglots. Thomas ne sut plus comment réagir. Elle lui avoua que c'était le pire jour de sa vie car elle se sentait responsable de sa chute mais que c'était aussi le plus beau car elle l'aimait. Ils s'embrassèrent et cela noua leurs fiançailles. Son beau père se mit à le respecter quand il apprit la nouvelle et il l'aida à payer la cérémonie vu que Thomas se retrouvait sans le sou. Les premières années qu'il passa avec sa femme furent les plus belles. C'était leur nuit de noce tous les soirs et il la laissait s'en aller pour travailler au château assister son père tandis qu'il se consacrait à l'écriture de son premier essai dans leur maison. Il s'agissait d'un essai philosophique, une réflexion sur la condition de l'homme qui connut un succès aussi immédiat que tumultueux. Le livre suscitait les passions autant que la critique et c'est ainsi que sa carrière de philosophe naquit dans le scandale. Comme pour couronner le succès de Thomas qui commençait enfin à gagner de l'argent par lui même, Anabelle le gratifia d'un beau petit bébé, une petite fille qu'ils baptisèrent Hortense. Le deuxième livre qu'il écrivit sur les joies d'avoir un enfant lui valut le soutien du roi et lui permit de ré-emmenager à la cour avec sa famille. Il charma tant le roi qu'il devint son ami et on lui donna un nouveau titre encore plus important que celui de son père: le titre de comte de la Vallière. Thomas avait prit sa revanche sur son père qu'il ne croisa plus que rarement car sachant reconnaitre sa défaite et il connut la sérénité: s'occupant de sa fille la journée avec sa femme qui avait arrêté de travailler en tant que domestique et pouvant se consacrer quelques jours par semaine à la lecture.
C'est à l'âge de 24 ans qu'Anabelle eut ses premiers symptômes. Thomas apprit bien plus tard de la bouche du boulanger que c'était au même âge que sa mère avait commencé à sombrer dans la folie. Anabelle fut tout d'abord distraite, oubliant l'assiette de la petite sur la table, puis elle fut l'objet de violentes sautes d'humeur qu'il attribua au cycle féminin. Quand elle se mit à laisser place à de violentes colères, il comprit au fond de lui même ce qu'il se passait. Mais il était hors de question qu'il l'admette haut et fort, il en était trop incapable. Aussi, quand Anabelle montrait des étincelles de lucidité et qu'elle se réfugiait en pleurant dans ses bras, il lui jurait que non, elle ne finirait pas comme sa mère, qu'elle n'avait rien en commun avec elle. L'année qui suivit fut la dernière. Un après midi, il la découvrit en train de menacer leur petite fille d'un couteau. Thomas mit fin à ses journées de lecture et s'alternait bientôt avec son beau père pour surveiller Anabelle et Hortense lorsque celle ci rentrait de ses cours. L'esprit d'Anabelle l'avait définitivement quitté et on la surprit morte dans les jardins du roi un matin d'automne. Elle s'était jetée du haut du toit, de l'endroit où ils avaient l'habitude de passer leurs journées lorsqu'ils étaient adolescents avec Thomas. S'il n'avait pas eu Hortense, il se serait laissé mourir de chagrin. Il lui promit qu'il n'essaierait jamais de la remplacer et qu'il ne se marierait plus jamais.

Dans son deuil, il se consacra entièrement à l'éducation de sa fille, lui offrant les meilleurs professeurs et s'occupant lui même de l'enseignement de la philosophie et du français. Il regarda grandir Hortense avec des yeux emplis d'amour. Elle s'épanouissait si vite! C'était une petite fille très curieuse et gentille, elle avait hérité de presque tout de son père, seul ses yeux rappelaient la triste filiation maternelle. Thomas mit des années à se reconstruire. Il écrivit un nouveau livre sur le processus de deuil qui lui valut la création d'un club d'admirateurs, pour la plupart de vieilles veuves inconsolables et bigotes qui ne manquaient jamais une occasion de l'arrêter dans les couloirs pour lui demander des nouvelles de sa fille.

Depuis, il est le fervent membre d'une société d'intellectuels en vogue. Il a reprit des études, estimant qu'il s'était comporté en crétin fini lorsqu'il avait 14 ans et se montre très doué en astronomie et en mathématiques bien qu'il soit un élève plus âgé que les autres. S'il trouve une cause à défendre tel un innocent injustement accusé pour raison politique, il s'en empare avec une grande rapidité et n'hésite pas à écrire sur l'actualité brulante.  

Aucune autre femme n'éveilla en lui cette curiosité qu'avait fait naitre en lui Anabelle jusqu'à ce qu'au cours d'un dîner une jeune femme le remit bien en place. Son intelligence le charma et il rechercha sa compagnie avec tant d'attention qu'elle finit par avoir plusieurs conversations avec lui, mi méfiante, mi intriguée par son personnage. Il n'envisage rien de tel que le mariage, se contentant de vivre suivant ce qu'il ressent, n'ayant plus ressenti cela depuis bien longtemps.
La présenter à Hortense est inenvisageable et d'ailleurs il n'a pas vraiment réfléchit à comment pourrait réagir sa précieuse petite fille si elle apprenait son penchant pour la jeune irlandaise. Il pense qu'Hortense sait pertinemment qu'elle passe avant tout le reste mais l'enfant d'une dizaine d'années aujourd'hui souffre bien plus du manque d'une mère qu'il ne le pense et si elle le voit avec une autre femme, elle se repliera certainement sur elle même en pensant qu'elle gêne son père plus qu'autre chose.

Thomas sait ce qu'il peut offrir et n'hésitera pas à faire la cour à la jeune femme. Ironie du sort, il ne fut que plus troublé d'apprendre qu'elle s'appelait Hannah.  




Ses relations



Il s'intéresse beaucoup à elle et lui fait la cour.
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MessageSujet: Emeraude de Sénecey   Les personnages prédéfinis en 1690 Icon_minitimeDim 31 Aoû - 17:12


Emeraude de Sénecey



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Qui est elle?


"C'est pas la peine de me regarder avec ces yeux là. Si tu comptais rester vivant encore longtemps, il ne fallait pas m'épouser."

C'est sur cette réplique désabusée qu'Emeraude étouffa son mari sous un oreiller. C'était lui aussi, elle avait eu beau lui verser une goutte d'arsenic tous les jours depuis deux mois, ce vieux grabataire s'était obstiné à rester en vie. Emeraude avait besoin d'espace. Elle l'avait séduit uniquement pour s'élever un peu dans le monde avec son frère, il était temps de passer à autre chose.

Emeraude n'a jamais pensé à elle. Elle s'est toujours considérée comme la mère d'Ange, son frère cadet; et puisqu'ils étaient nés dans la rue, l'orpheline s'était toujours battue comme une lionne pour qu'il ait un avenir. La jeune femme se souviendra toujours du jour où elle a décidé de s'enfuir avec lui. Elle n'avait que treize ans mais son attitude révélait que la vie l'avait obligé à grandir plus vite que les autres. Les clients de sa mère qui jouait les proxénètes l'avaient souillé à jamais dans l'impasse derrière la boucherie rue Saint Yves. C'était là qu'ils avaient leur campement de fortune entre deux stands de bric et de broc. Si Emeraude avait été fille unique, elle n'aurait peut être jamais eu la motivation de partir de cet endroit lugubre, mais il y avait Ange. Malgré ses supplications, elle savait que sa mère l'avait déjà envoyé à des clients qui avaient payé le prix fort pour passer un moment avec le beau petit garçon. Et pourtant il restait aussi innocent qu'il l'avait toujours été. L'air de rien, quand il jouait avec ce qui trainait par terre ou qu'il courrait avec d'autres enfants des rues, Emeraude se sentait redevenir une enfant. Ange n'envisageait pas une journée sans sa soeur à qui il vouait une admiration sans bornes et bien qu'au début, Emeraude faisait mine de ne pas faire attention à son frère, il finissait toujours par avoir gain de cause et à l'entrainer avec lui dans ses jeux imaginaires où il était mousquetaire et qu'il sauvait la jeune fille en détresse qu'elle était. Le petit garçon était si vif d'esprit que cela la poussait à se demander de qui il avait hérité. Il était d'une grande gentillesse à toujours partager avec les filles dont il préférait la compagnie et son rire égayait la rue toutes les cinq minutes. Ange était le seul rayon de soleil de sa vie et elle ne pouvait accepter que sa mère le bousille comme elle l'avait fait avec elle. Alors elle avait attendu que sa mère s'écroule comme chaque soir où elle avait assez d'argent pour s'acheter de la piquette bon marché. La petite fille en avait alors profité pour lui voler silencieusement le peu de nourriture qu'il y avait. C'est alors qu'elle ramassait un morceau de viande séché par terre que la marâtre s'était réveillée et lui avait empoigné le bras. Ses ongles crasseux s'étaient plantés dans sa chair et Emeraude s'était retenue de crier. Une fois la peur passée, elle comprit que ce n'était qu'un faible regain de vitalité, comme une personne endormie qui se réveille pour marmonner des paroles incompréhensibles et se rendormir aussitôt. "Tu ne m'abandonneras pas hein ma chérie?" Avait elle soufflé de son haleine fétide. "Jamais maman." Lui avait elle répondu sans aucune émotion avant de s'en aller définitivement. Le temps où elle la manipulait avec son chantage affectif était révolu, elle avait bien compris depuis quelques années que c'était sa dernière arme quand sa fille ne lui obéissait pas au doigt et à l'oeil. Plus tard quand Ange lui posa des questions sur là d'où ils venaient, elle lui dressa un portrait neutre de leur mère, quelqu'un qui ne s'occupait pas vraiment d'eux. Ce n'était pas tout à fait faux, mais Emeraude préférait ne rien laisser paraitre de son ressenti, ça ne servait à rien de solliciter les vieux démons. C'est avec un profond soulagement qu'elle comprit qu'Ange ne gardait pratiquement pas de souvenirs de cette époque. Son jeune âge l'avait sauvé contrairement à elle.

En grandissant, elle put avoir un peu de temps libre qu'elle occupa avec des hommes nocifs. En même temps, dans la bande de truands de la cour des miracles avec qui ils vivaient il était difficile de trouver un preux chevalier; mais Emeraude avait vraiment le chic pour attirer les tordus. Elle eut quelques aventures longues et tumultueuses avec trois hommes; un voleur alcoolique, un assassin pervers et pour finir un bandit paranoïaque et menteur qui parlait toujours de faire sauter le pont neuf. Ils étaient beaux et passer la nuit avec des hommes encore plus cassés qu'elle la fait se sentir un peu moins particulière. Elle apprit à se saouler comme un homme après une bonne descente. Si elle ne se réfrène pas, elle pourrait passer des jours à jouer de l'argent aux jeux de hasard. Elle est en fait assez douée à tout ce qui est jeux de cartes et n'hésite pas à tricher lorsqu'elle constate que ses adversaires sont idiots. Ce qui l'oblige à ne pas faire n'importe quoi, c'est encore et toujours de veiller sur son petit frère. Il s'avéra être un pire don juan qu'elle et Emeraude a passé plusieurs matinées à le chercher partout pour enfin le ramener à la maison par la peau du cul. Elle n'aime pas qu'il passe autant de temps en compagnie de femmes et préférerait qu'il s'applique à trouver un vrai métier... Ou au moins à voler plus pour qu'ils s'en aillent de la cour des miracles. Mais au lieu de cela il s'attire des ennuis comme personne. Emeraude inconsciemment ne supporte pas de le partager avec d'autres femmes, ce qui explique qu'elle devient une vraie langue de vipère lorsqu'elle le croise avec une fille. Même s'il râle toujours lorsqu'il découvre qu'elle a mené la vie dure à une de ses conquêtes, il finit toujours par revenir comme si de rien n'était. Emeraude sait bien qu'il ne trouvera pas le bonheur qu'il recherche auprès des femmes et que c'est pour cela qu'il se lasse si vite de leur compagnie. Elle le connait mieux que lui même et le jour où il se mit à dos le chef des brigands de la cour des miracles, elle fut en mesure de partir avec lui aussi rapidement qu'ils étaient venus. Ils n'avaient jamais eu beaucoup d'affaires comme s'ils savaient qu'un jour ils fuiraient. Ils passent leur temps à ça. La grande soeur finit par penser que ce n'était pas un mode de vie acceptable et qu'il lui fallait séduire un noble sénile.
Nous revoilà à notre point de départ et à notre oreiller. Si Ange sait pertinemment qu'elle ferait n'importe quoi pour lui, il est très loin d'imaginer tout ce qu'elle fait vraiment. Et cela vaut mieux. Emeraude ne l'a pas élevé comme un truand mais comme un homme honnête et loyal qui doit parfois faire avec les moyens du bord. Il ne comprendrait pas qu'elle tue sans hésitation tous ceux qui se mettent en travers de leur chemin. Elle le sait bon au fond de lui contrairement à elle. Dans ses cauchemars elle se remémore des scènes de leur vie lorsqu'ils étaient enfants sauf qu'elle tient la place de sa mère et qu'elle inflige le même traitement à ses propres rejetons. Dans ces moments là, elle vient rejoindre Ange dans sa chambre et se recroqueville à côté de lui.

La journée, elle reprend du poil de la bête, ayant chassé ses cauchemars et essaie de se montrer à la hauteur de son frère. Ils échangent des discussions légères, plaisantent de tout et partagent une grande complicité qui se voit au premier coup d'oeil. Pour ne pas s'empâter à force de bonne cuisine que jusque là ils n'avaient jamais connu, ils se rejoignent une après midi par semaine voire plus dans une salle du petit manoir du défunt marquis de Sénecey pour s'entrainer au combat au corps à corps. Emeraude bat systématiquement Ange qui fait bien plus d'efforts à esquiver et à faire des pirouettes.


"Cet enfant me tuera... C'est ça que tu feras quand les soldats du roi viendront t'arrêter? Tu sauteras sur les meubles comme si tu jouais à chat perché?
_ Premièrement on ne viendra jamais me chercher car je suis bien trop bon dans ce que je fais et deuxièmement, je ne me bats pas contre une femme même si c'est ma soeur et qu'il ne lui manque plus qu'une barbe pour la confondre avec un homme..."

Emeraude prenait dans ces moments là un air vexé même si elle ne l'était pas le moins du monde. "Répète un peu pour voir?" et elle se mettait à le poursuivre dans toute la pièce tandis qu'il ravalait son charmant sourire.
Même si elle se croit bien plus idiote que lui, elle s'avère en réalité d'une intelligence bien différente d'Ange curieux de tout. Maligne et sournoise, elle est très perspicace et sait exploiter la tristesse chez les gens. C'est ainsi qu'après plusieurs séjours à la cour où elle se fit quelques amies aussi opportunistes qu'elle, Emeraude échafauda un plan parfait pour se faire une retraite dorée. Elle se sent un peu coupable de devoir utiliser les charmes de son frère comme dans ses cauchemars mais la réalité lui a montré qu'il était plus que partant et que c'était lui qui se servait des femmes et non le contraire. Leur proie du moment est une parente du roi venue tout droit d'Allemagne. Elle est aussi naïve qu'Emeraude est perfide si bien que la marquise estime que ce sera un jeu d'enfant de la dépouiller. Si facile que ça en serait presque ennuyant... Quand Ange lui a rapporté qu'elle ne se faisait toujours pas d'amis à la cour, Emeraude proposa sans crainte de la lui présenter. Elle l'introduirait à la cour, la laisserait rester avec elle et ses amies et l'influencerait comme elle le voudrait. Autant profiter également de ses liens du sang royaux. Ange la présenterait comme une lointaine connaissance. Emeraude est tellement rodée au jeu des faux semblants de Versailles qu'elle prend beaucoup d'assurance ces derniers temps. En même temps il suffit de voir les grands yeux de biche de sa proie pour écarter toute hypothèse de danger. (Bien que sa dame de compagnie ait l'air plus fine pour repérer les gens dont il vaut mieux éviter la compagnie.)

En attendant, Emeraude profite des amusements de la cour. Elle n'est pas très coquette mais sait mettre en valeur ses atouts, parfois trop bien puisqu'elle est réputée pour la vulgarité de ses vêtements. Elle joue de sa beauté troublante avec les hommes pour obtenir ce qu'elle veut et le reste du temps préfère s'en éloigner. Depuis son traumatisme d'enfance, elle estime en effet que son corps est un outil comme s'il n'importait pas et n'a jamais pris de plaisir avec un homme dans l'intimité. A Versailles elle est toujours accompagnée de deux amies; l'une bien plus jeune qui est devenue riche en épousant elle aussi un noble et qui se fait clairement ignorer par les courtisans du fait de ses origines pauvres et l'autre de l'âge d'Emeraude, quasi muette, qui a une réputation d'empoisonneuse. Cette curieuse clique impressionne comme fait peur à la cour, les trois femmes s'apprécient et se respectent car chacune s'est reconnue en l'autre. Il est connu que les personnes qui ont vécu d'atroces événements se comprennent. Evidemment Emeraude ne leur a jamais révélé ses combines et ne s'est jamais montré en compagnie d'Ange avec elles, si elles lui permettent de passer du bon temps en soirée, la marquise n'est pas stupide. Son amie l'empoisonneuse non plus mais par contre la plus jeune de la bande n'hésite pas à leur raconter tous les complots dont elle est au courant par son mari haut placé en pipelette avertie.





Ses relations


Ange
C'est son frère qu'elle a élevé du mieux qu'elle pouvait. Elle a une relation fusionnelle avec lui et ferait n'importe quoi pour le protéger.






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